Découverte Pyrénéenne 2/2
C’est avec le cœur gros que nous quittons Gavarnie, j’aurai bien aimé monté jusqu’au refuge de la brèche de Roland, les Sarradets (2565 m). Le refuge fait face à la légendaire brèche de Roland de Roncevaux lequel l’aurait ouverte grâce à sa célèbre épée, le seul passage du Cirque de Gavarnie. Véritable porte taillée dans la muraille d’une hauteur de 100 m sur 40 mètres de large. Elle donne accès à de nombreux « 3000 » et des « canyons » côté Espagnol… Une excuse pour y revenir ! (Photo, prise depuis la montée au refuge de Espuguettes.)
Aux dires de notre aubergiste du col de Peyresourde, le panorama offert au col de l’Aubisque est le plus beau de tous ? Hélas nous ne le verrons pas… nous bifurquerons au col du Soulor, nous soupçonnons la mauvaise qualité (fond de cuve où livraison récente) du carburant pris dans une petite station d’essence… C’est sur 3 pattes que nous abordons les lacets du joli, mais très dur col de Marie Blanque, avec un passage somptueux à mi-col où vache, chevaux et Pottoks (poneys Basque) sont en libertés dans des pâturages très verdoyante. Nos déboires du matin ont du bon, nous arrivons plus tôt au camping de Saint-Jean-Pied-de-Port, pour récupérer un des derniers emplacements en ce début de week-end du 15 août.
Au programme, découverte de la cité et ses remparts, repérer les gîtes c’est simple: ils sont majoritairement tous dans la rue principal : rue de la Citadelle. Quand au camping, il se trouve entre l’église Notre Dame de l’Assomption et la Porte d’Espagne le long de la rivière la Nive. L’occasion également de passer à la boutique du pèlerin, cela peut s’avérer nécessaire en Juin prochain. Si il y a une boutique qui ne désempli pas, c’est bien celle de l’association des Amis de St-Jacques en Pyrénées, 39 rue de la Citadelle. Chacun venant « glaner » des infos sur son chemin, pour ma part je récupère toute la liste de toutes les Alberges du Camino Francès.
Apprenant qu’il existe une ligne de car Espagnol, Pamplona, Via St Jean, je décide de faire l’étape « de Roncevaux ». (Initialement j’envisageais juste de réaliser un aller & retour sur le Gr...) Le lendemain, dès l'aube craignant la forte chaleur et surtout l’idée de « récupérer » le bus de 13hrs... C'est depuis la Porte d'Espagne : La suite dans un post spécial « Etape de Roncevaux» à venir.
Autant vous le dire de suite, je suis arrivée à l'heure dite pour prendre mon bus ! Le lendemain c'est par le col Alto-Ibaneta que nous regagnons la Capitale de la Navarre. A de nombreuses reprises nous coupons le chemin « dit d’hivers » de Varcarlos. (Je le soupçonnerai… d’être très physique). Jusqu'à Pamplona, nous jonglons avec le Camino Francès, avec cette réflexion, la traversée de la Navarre n’est-elle pas sur-balisé ? Une impression, voir une agression vue depuis mon volant… je vous en reparle dans un an !
C’est à Ezcabarte, que nous plantons notre camp base Espagnol, et c’est en Vtt de location que nous rejoignons la ville de Navarre, nouvelle réflexion : cette fois vu du guidon, cela ressemble à un vrai capharnaüm, pas de risque de dormir à la belle étoile ! Pas de panique se diriger vers la vieille ville et entrer par « Le Portal de Francia où Puenta de la Magdalena. Attention, ne pas confondre avec la Forteresse. Pour les futurs pèlerins comme moi, je reviendrai sur les quelques infos que j’ai « glané » ici & là en me baladant dans Pamplona…Ville très agréable, le premier conseil que je peux DONNER est de récupérer à l'office du Tourisme à Roncevaux (derrière la Casa Sabina" Hôtel & restaurant) un plan de Pamplona et N'OUBLIEZ pas vous êtes en Espagne: bonjour, ce dit Hola... le monsieur vous fera gentiment le rappel !
Très belle sculpture qui restitue parfaitement l'ambiance du lâcher de toros lors des fêtes de Pampelune.
A 15 heures... Vers 17 hrs... la place s'anime !
Après Pamplune, nous avions envisagé d'aller à San Sébastien, faute de temps nous regagnons les falaises de la Pointe de Cabo Higuer (Cap du Figuier) à d'Hondarribia en Pays Basques espagnol. C'est ICI que s'achève notre chevauchée entre Mer & Océan.
Nous étions au première loge au Camping Le Faro de Higuer et je peux vous assurer que c'était le pied !!!
Si près ne pas y aller, cela aurait été inconcevable ! Mais voilà, une fois de plus la météo en décida autrement, parti pour rejoindre le Mont jaizkibel (543m) et Pasaia Talaia Ibilbidea par le Gr 121 (Camino Del Norte). Sous l'orage le sentier côtier devenait glissant et très dangereux, c’est la mort (C’est le cas de le dire !) dans l’âme qu’au bout de 2 heures la prudence m’invita à faire demi-tour à la stèle Roland (encore un !) Garros. Cela peut surprend au premier abord, mais Garros… fût avant un stade… un aviateur !!! Lors de la course Paris-Madrid en 1911, il tombe en panne de carburant et réussi à se poser sur cette minuscule plat-forme, mais l’exploit le plus retentissant fût qu’il réussit à redécoller sur cette très courte distance face à la mer. Le Jaizkibel était, considéré comme une montagne infranchissable à l'époque. Le Gr 121 par trés beau temps réalisé par des randonneurs Espagnols: A voir
Impressionnat, à son point culmimant la pente est proche de 30%: Autant en emporte ... le sable !
C'est avec un brin de nostalgie que nous quittons la chaîne Pyrénéenne, que dèja une autre montagne de sable c'est fois se profile ... elle culmine à plus de 100 mètres au dessus de la mer. La gravir, la fouler c'est magique. La Dune du Pyla, est une curiosité à voir et savez-vous ce que l'on y trouve à ces pieds ? je vous l'accorde la réponse n'est pas très culturelle !
Le célébrissime camping de la trilogie des Flots Bleus. Pas de Jacky Pic à l'emplacement N° 17 ... allias Claude Brasseur, nous avions le 15 !!!
La route du retour fait toujours partie intégrande de nos vacances, nous nous accordons une dernière visite. Une fois de plus... bonne pioche ! Marché provençal, balade dans les ruelles de la vieille ville et visite de la cathédrale Saint-Front. Son architecte c'est inspirer du Sacré Coeur, une fois entré on découvre un ensemble de cryptes, de chapelles dont une est dédié à l'appôtre Saint-Jacques...
une fois de plus notre route à croisé le Chemin de Compostelle à Périgueux.
Fin