Paris... à pied (3)
Parc de la villette - Parc Montsouris
Cette balade, commence par une partie de « jardinage » dans le métro de la gare de l’Est comme toujours... dû à une inattention une fois de plus ! Pas le temps de visiter la cité des sciences, ce n’est pas le but du jour ! Nous ressortons du parc par l’avenue de la galerie de la Villette, la Grande Géode (Salle de projection hémisphérique.) ne passe pas inaperçu de même que la couverture ondulée (abri pour piéton). Le canal de l’Ourcq franchir par la passerelle, il ne reste plus qu’à rejoindre la Porte de Pantin.
Une fois traversée l’avenue Jean Jaurès (19ième), poursuivre sur la voie piétonnière à droite avant le pont, aménager entre deux rangées d’immeubles sur l’emplacement jadis du raccordement ferroviaire de la petite ceinture (Encore visible au parc des Buttes-chaumont).
A hauteur de la rue d’Hautpoul, l’itinéraire de la Porte Maillot/Porte doré croise celui du jour… je vous laisse imaginer la suite ! Les deux itinéraires traversant également le parc des buttes Chaumont… c’est l’imbroglio total, nous entrons dans le parc par sa sortie ! Nous devons notre salut, grâce à la Géo-localisation de notre Ipad !
Le parc des Buttes Chaumont : c’est 25 hectares et l’un des plus grand de Paris, avec le Jardin du Luxembourg. C’est Napoléon III, qui demanda à Alpha (Encore lui) de mettre à la disposition des populations un espace de détente. Ce parc est une vraie réussite, vue sur Paris exceptionnelle. Au grès de la flânerie à voir le Temple de Vesta et son lac, la grande Grotte et sa cascade, le pont des Suicidés et ces innombrables bancs publique à la fraîcheur de ses plantations centenaire, ainsi que ces kiosques d'époque.
Du coup c’est au n° 21 de la rue Manin (pourtour du parc) que nous rétablissons notre impair, sous la voûte d’un immeuble, soixante-dix-huit marches nous conduisent au sommet de la butte Saint-Chaumont, appeler également butte Bergeyre.
Au nom d’un ancien joueur de rugby qui donna entre 1918 et 1926 son nom à un stade de 15000 places. Je n’ai pas le souvenir t’en avoir entendu parlé. Décidément cette butte rue Philippes-Hecht, nous réservera bien des surpris, un magnifique jardin partagé et une vue de nouveau exceptionnelle sur le sacré-cœur, la défense, la Grand Arche, le Dome St Augustin, les invalides, la tour Eiffel et au-delà de Paris le Mont valérien. C’est tout le plaisir de ces découvertes faite au hasard des quartiers, bien loin des itinéraires proposés par les tours opérateurs. La descente se fait comme la montée par un grand escalier se terminant sous un porche d’immeuble.
La rue Sainte-Marthe nous propose une palette de peinture, on se croirait en Amérique du Sud. Au n°2 (dernière maison de la rue à gauche) un trompe œil exceptionnel.
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Quizz : A vous de trouver la où les fausses fenêtres sur la photos ci-jointe.
. C’est par la rue St Maur & Arthur-Groussier à hauteur de l’hôpital Saint-Louis que nous pénétrons dans le Paris meurtri, mutilé, blessé.
Rue Alibert, plus d’un mois et demi après la tragédie du 13 novembre nous nous recueillons parmi quelques passants devant le café du « petit cambodge et le Carillon » qui se vont face.
Sur le mur de l’Hôpital des messages et photos tous aussi poignant les uns des autres laissé par les Parisiens. Une question demeure, pourquoi ces deux cafés là ? Des bistrots de quartiers rien de plus !
Nous traversons (hors circuit) le canal St Martin, pour poursuivre notre « pèlerinage » autour de la statue de la république, la plupart des messages privés ont été soigneusement enlevés pour y être numérisé par les archives de Paris, les seuls messages restant sont ceux des associations. . Depuis la place de la république nous revenons sur notre parcours Faubourg du Temple, en direction du café « la Bonne Bière ». A cette terrasse, c’est 3 personnes qui ont été abattu par l’équipée sauvage. A cet instant, notre devoir de citoyen est d’être solidaire, ne pas nous laisser envahir pas la peur, nous aimons cette ville, nous sommes fière d’elle est elle attaquée, comme nous… alors nous nous défendons avec nos propre armes… nous décidons de déjeuner à la « la bonne bière ».
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Pas facile de reprendre ses esprits dans le square axial du Boulevard Jules-Ferry, (C’est là, que les eaux du Canal st Martin pénètre sous le tunnel réalisé en 1907, est rejoint le Port de l’Arsenal sur la Seine.) En traversant ce square difficile également de ne pas penser, à « notre recueillement d’hier » nous sommes à deux avenues du « Bataclan » et des locaux de Charlie Hebdo. Depuis une plaque commémorative à été déposée, sur une autre façade de l’immeuble se trouve sous forme de mosaïques les portraits des dessinateurs emblématique de Charlie. Autant il est difficile de s’extraire des autres lieux, du faite peut-être d'une communion qui s'instaure entre passant, autant ici la configuration des lieux fait que l’on n’a pas envie de traîner, peut-être du faite qu’il n’y a personne et que l'émotion est encore trop forte.
Malheureusement où heureusement la vie continue au même titre que notre traversée de Paris. On s’engage dans un labyrinthe de changement de direction, au n°45 de la rue Malte le tracé nous invite dans un curieux passage celui du « jeu de boule ». Au 136, un portail monumental Louis XVI donnant sur une cour cylindrique. En entrant dans le 3ième arrondissement, c’est un florilège d’hôtel particulier : Espinay, Percey, Bruant, de Croisilles, de Vigny, de Canillac et le bouquet final : l’échauguette de l’hôtel de Lamoignon. Sans oublié l’hôtel Salé de 1665 qui abrite actuellement le musée national Picasso. Particularité de nombreuses rues comportes leurs anciens noms gravés dans les murs, au dessus des plaques actuelles.
Il y a des nom qui évoque des tragédies mais aussi des éclats de rires : par exemple la rue des Rosiers (Quartier du Marais, quartier Juif) cela me fait penser au film des aventures de Rabi Jacod.
A chaque pas, se sont des noms qui résonnent comme la rue Prévôt en 1877 celle-ci fût Percée pour permettre le passage des carrosses, rue Charlemagne et son lycée où l’hôtel de Sens, édifice bâti en 1475, l’un des plus moyenâgeux de cette importance à Paris… que déjà se profile dans l’axe des beaux alignements des façades de l’île Saint-Louis que nous regagnons par le pont Marie enjambant la Seine.
La balade dans l’île de la cité, est à hauteur de mes espérances ! Au n° 19 de la ruelle des Ursins, sur la façade de la chapelle Saint-Aignan une plaque indique la crue de 1910 et impossible de quitter ce lieux sans se rendre au point « zéro », c’est de là que commence le kilométrage officiel des routes nationales depuis Paris. (Parvis de Notre-Dame, à 50m de l’entrée principale.)
Au n° 23 de la rue de la Huchette, nous tombons sur un petit joyau et certainement la plus agréable surprise de la journée ! Un minuscule théâtre qui propose depuis 1957 les deux mêmes pièces de Lonesco et totalisent plus de 16000 représentations, néanmoins le record est détenu par une pièces d’Agatha Christie « La Souricière » depuis 1952 à Londres. Nous avons déjà réservé… notre cadeau d’anniversaire en 2017 !
C’est rue de la Montagne Saint-Geneviève, devant l’église paroissiale Saint-Etienne-du-Mont dans le quartier latin que s’achève notre GR dans Paris. Dans notre dos le majestueux dôme du Panthéon où figures sur la façade du monument les portraits des ces hommes & femmes entrés le 27 mai dernier au panthéon.
Germaine Tillion (résistante et ethnologue), Geneviève de Gaulle-Anthonioz (Nièce de Charles de Gaulle, résistance et déporté en 1944), Pierre Brossolette (Journaliste et homme politique), Jean Zay (avocat et homme politique).
Cette association rando & connaissance me colle parfaitement… c’est tout le charme des randonnées citadines, c’est complémentaire aux pâquerettes et Papillons !!! Je crois déjà avoir un début de réponse à cette question primordiale : Pourquoi Compostelle… n’est-il pas (le chemin) classé au patrimoine de l’UNESCO…ça demande d’y faire un tour !!!
A bientôt pour la saison 3 !