Paris... à pied (2)
Porte Maillot (Palais des Congrès) - Bois de Vincennes (Porte Dorée)
Pour cette traversée se rendre sur le terre-plein central de la Porte-Mailot. Sortir côté sud (Premier balisage) et s’engager sous le souterrain. Monter face au monument du Maréchal Koenig et pénétrer dans le square Alexandre-et-René Parodi, passer devant le cirque « Tsigane Romanés » et emprendre la rue Weber, que l’on devrait rebaptiser rue Smart ! C'est parti pour 22 kilométres.
Tout en douceur, le tracé nous conduit à l’Avenue Foch, (La majestueuse avenue de l’Impératrice de 1854). Rejoindre le trottoir central à mi-parcours sur votre gauche le monument dédié à Alphand, inspecteur général des travaux de Paris, artisan des embellissements sous l’égide du baron Haussman. En remontant cette avenue en direction de la place de l’Etoile, devenu place Charles de Gaulle rejailli le souvenir de mon arrivée de mon premier marathon en 2007… déjà lpour le passage d'un cap !
A l’Arc de Triomphe ce n’est pas moins de cinq avenues qu’il faudra traverser, soit un quart de cercle : L’avenue de la Grand Armée, Carnot, Mac-Mahon,Wagram puis Hoche, je vous conseillerai de prendre son « périphérique » par la rue Tilsitt. Une vision de l’Arc sous toutes ses coutures... armez-vous de patience, cela prend un certain temps !
Avenue Hoche, Faubourg St Honoré, passage devant la salle Pleyel consacré à des concerts symphoniques. Rue Darus, ne pas manquer la cathédrale Russe St Alexandre-Nevsky de Paris et ses commerces et restos russes.
C’est par la rue de Courcelles et à l’extrémité de l’avenue Hoche que l’on rentre dans le parc Monceau, par l’une des entrées monumentales, entouré de très belles grilles avec dorure. Belle espace de 8 hectares, réaménager en 1861 par Alphand (pas Luc…. Faut suivre !!!).
A voir le platane d’Orient de 7 m de circonférence âgé de 180 ans, également la colonnade bordant la pièce d’eau dite « la Naumachie ». Mais le « clou du spectacle » c’est tout ces joggeurs avec la panoplie de chez décathlon complète ! A savoir dans les parcs, il n’y a pas de balisages… C'est par le Pavillon de Chartres, que nous resortons du parc. A l'intérieur, possibilité de se ravitailler: snack/bar et WC … fermé en hiver… ça devient dans certain quartier un vrai problème !
A la Place du Général Catroux, à 500 m du parc Monceau, faire le
tour de celle-ci, formé de quatre squares en triangle ornés des statues d’Alexandre Dumas Père & Fils (Faire le tour de la statue) et de Sarah Bernhard.
Jusqu'à présent la balade ce déroule dans un Paris « chic » à partir de la Place du Général Catroux, c’est un Paris plus populaire, plus commençant… une autre facette. Comme souvent, le tracé tournicote au tour d’une rue principal, d’où l’intérêt à ne pas se laissez distraite… au risque dans perte son chemin.
La présence de la démultiplication des voies de chemin de fer annonce que la gare de st Lazare est proche, tout comme déjà le charmant square des Batignolles et ces WC ouvert ! Aménager en 1862, auparavant c’était une place communale. Ne pas manquer (impossible) la paire de deux platanes d’Orient dépassant les 38 m de haut implanter en 1830. Je ne connaissais pas ce square que j’ai adoré… seul bémol un peu bruyant un 30 décembre … alors vous imaginez en temps normal ! Ressortir à gauche de l’église St Marie des Batignolles.
Deux possibilités, soit suivre le balisage où suivre une variante non balisée… avec un plan bien sûr ! Afin d’aller découvrir l’église St-Michel-des-Batignolles réalisé en briques rouge, En écrivant ces lignes je réalise, que surpris par ce magnifique édifice, je n’ai pas eu l'esprit d'aller pousser la porte… peut-être était-elle fermée !
En traversant l’avenue de Clichy on quitte le 17ième pour le 18ième arrondissement qui depuis quelques années est devenu mon « Jardin de Noël » Ici commence l'ascension de Montmatre par la rue Lepic, auparavant on emprunte le premier pont métallique de Paris (1888), ce dernier passe au dessus du cimetière de Montmartre (Sacha Guitry, François Truffaud et récemment Michel Galabru y sont enterrés ). Avant 1780, il y avait qu’un seul chemin escarpé, pour monter sur la butte, afin de créer une voix moins pentu accessible aux attelages il fut aménagé dans un premier temps le chemin neuf devenue par la suite la rue de l’Empereur en 1870 puis rue Lepic de nos jours. Hors GR, prendre la première rue à droite, rue de l’Armée d’Orient pour passer devant le théâtre Galabru, ce jour là il était encore à l’affiche, mon grand regret, ne pas avoir assister à l’une de ces comédies.
Le balisage vous conduite dans le Montmartre « citadin » loin des foules, le tracé officiel ne passe pas devant le parvis de la Basilique du Sacré-Cœur.
Choix délibéré , puisque le but étant la découverte de nouveaux horizons, ceci dit, faire la boucle du Vieux Villages par l'Espace Dali. (Sous la place du tertre et ses portraitistes)
"Passe Muraille" tiré d'un roman de Marcel Aymé. Oeuvre immortalisé par Jean Marais, acteur (Fantômas) et sculpteur à ses heures. Cet oeuvre se trouve, au fond de la petite placette en haut de la rue Lepic.
C’est par la rue du Chevalier-de-la-Barre et le passage Cottin que l’on quitte la butte Montmartre, pour un quartier très populaire, très coloré, peuplé d'immigrants d'Afrique du Nord. « Château-Rouge », plus connu sous le nom de "Barbès". C'est un passage très dépaysant, par ses petits magasins proposant alimentation, tissus etc.. Un 18ème arrondissement contrasté, intégrant îlots ethniques à un secteur bourgeois ou son contraire !
C’est par la rue de la Goutte d’Or que l’on quitte Barbès, cette appellation existait déjà en 1474, de nombreuses vignes recouvraient la petite butte, on produisait un vin blanc très apprécier. Hélas le nom de cette rue, vous parle pour un autre événement récent : Le 7 janvier dernier le commissariat de la Goutte d’Or était attaqué par un homme armé d’un hachoir de boucher et d’une ceinture factice d’explosif… Je suis passé devant ce commissariat, car le tracé passe devant… pire ce jour là il y avait un léger embouteillage dans la rue, les policiers étaient sur « le qui-vive », les barrières n’ont obligées à descendre sur la chaussées, avec une cohabitation délicate, je me rappel m’être dit « mon gars, faut pas traîner ici ! »
L'église Saint Bernard de la chapelle sonna le glas de cette Balade à la limite du 19ième.
La suite au prochain numéro !