Les récits, sur le chemin de Jean-Jacques de Compostelle sont aussi nombreux qu’il y a de cailloux sur le chemin ! Un tel exercice, n’est pas tâche facile, comment évoquer mes longues successions d’étape sans d’être ennuyeux, alors après une très longue réflexion… je vous raconte ma pérégrination sous forme d’un très modestes « guide destiné au futur pèlerin », Un mélange de conseils, d'anecdotes et de belles rencontres. retrouvez également dans la colonne de droite
Vous l'aurez compris ce guide est inachevé... mais je ne désaspère point de le finir cette année 2018 !
Déjà 2024... que le temps passe vite, que mon chemin est loin... mais toujours présent, pas un jour sans y pensé... mes souliers sont là pour me le rappeler.
Le covid à tout stoppé, avec mon épouse nous avions le projet de partir ensemble sur le Camino Françés. Aujourd'hui nous mourissons un nouveau projet... faire des sauts de puces en camping car et faire quelques étapes et visiter ses villages et grandes villes que le chemin traverse.
Si tu es là... c'est que le chemin te titille ou de donne des insomnies, part et vie cette belle pérégrination.
Tout au long de mon chemin je me suis souvent demandé comment nos aïeul se repérèrent, si vous avez la moindre répondre j’aimerai bien la connaître. Aujourd’hui inutile de savoir lire une carte IGN où connaitre utilisation d'une bousoule... le chemin est devenu un jeu d’enfant et je suis encore époustouflé par le degré de la qualité du balisage, 2000 kilomètres sans devoir chercher son chemin, certes il y a bien quelques petits couacs ici et là… mais rien de bien méchant, pour qui est un tantinet vigilant.
En France: les chemins principaux de St Jacques de Compostelle sont balisés sur des chemins de Grande Randonnée reconnaissable par le célèbre trait blanc et rouge, jalonné en complément de la coquille St Jacques, représenté sur un carré autocollant où cloué sur un support sur fond bleu en forme de soleil donc les rayon sont jaunes. Il arrive que le chemin de St Jacques quitte le GR afin de respecter au plus près son tracé historique où éviter un passage délicat sur le GR. IMPORTANT, un GR est balisé dans les deux sens …si vous manquez une bifurcation soyez très vigilant en revenant sur vos pas … car vous pourriez vous retrouver à votre point de départ, aussi il arrive que des Gr se croisent, soyez très attentif. Concernant le balisage jacquaire, celui-ci est fléché uniquement dans le sens de votre marche, au hasard du chemin certains indiquent le nombre de kilomètres restants jusqu’à Santiago, les variantes… ce qui rend la marche exaltante.
En Espagne: il faudrait être blond avec une chaussure noir pour ne pas arrivée sur la Praza do Obradoiro à Santiago ! En Espagne c’est un fléchage que je qualifierai de folklorique tant il est anarchique ! Elles sont partout : au sol, sur une pierre, un muret, un arbre… un vieux tracteur où même sur des conteneurs de poubelles ! Elles se superposent par 2 voir même par 3 sur le même support, elles jalonneront votre parcours à distance inégale, sauf en Galice où là vous aurez en décompte hectométrique. Peut-être que c’est trop… mais j’ai énormément aimé à marcher dans l'insouciance à chercher ma direction.
Si vous possédez une âme d’aventurier, il est possible de partir sans topo-guide, je ne devais pas avoir cette âme ! Un conseil, si vous avez un doute rebrousser votre chemin sur quelques centaines de mètres, chose que je me suis refusé à l’approche de St-Romain-le-Puy au cœur du Forez, en croyant retrouver mon bon chemin ! Hélas, sur les chemins secondaires ne parler pas de coquilles, voir du chemin de Compostelle, certains locaux vous regarderont avec des yeux tout ébahis, alors que d’autres vous interpellerons pour vous remettre sur le bon chemin. Petits florilèges de coquilles sur mon chemin de St Jacques de Compostelle.
Km 1018 sur la voie du Puy. (Départ de Genève)
Sur le chemin vers Los Arcos en Navarre.
Bifurcation à Léon.
Du côté de Hospital de la Condesa, elle ne vous quitterons plus jusqu'à Compostelle.
Traversée de Fromista, canal de Castille
Trouver son allure sur le chemin
« Qui veut voyager loin ménage sa monture » et là ce n’est pas utopique. Très rapidement le marcheur apprend à connaître ses propres limites, tant physique que mental. Une réflexion qui à toute sa place dès les premiers pas: Compostelle est-il qu’une simple ligne d’arrivée où l’essentiel n''est-il pas cette pérégrination dans son ensemble, là réside toute la philosophie de la démarche à se rendre sur le tombeau de l’apôtre.
Sur le chemin on rencontre tout type de marcheurs, l’essentiel est d’être en osmose avec soi même. Mon rythme n’a été dictée souvent par la stimulation venue de mon environnement, créant une émotion qui peut vous faire marcher d’un bon pas où vous faire vous traînassez. Malheureusement, il arrive fréquemment que l’anxiété « d’une nuit à la belle étoile » agit sur le comportement… et fait retomber dans les travers de l'homme pressé. L’arrivée sur la Praza do Obradoiro, n’est que la fin d’un magnifique rêve et que où uniquement l'aphotéose de la conclusion d’un voyage.
A votre arrivée à Compostelle il n’y a aucun laurier à gagner, si ce n’est des regrets, comme celui de ne pas avoir accompagné Odile plus longtemps dans son chemin. J’ai rencontré Odile à Maslacq, la sagesse voulait que je m’arrête à Arthez-de-Béarn, premier village rue d’une tristesse à remettre un coup de gaz, avec la motivation de passer ce jour là le Gave de Pau. Lorsque je pousse la porte du dortoir, la pièce est dans le noir et une petite voix m’accueil. Odile est là, toute seul dans la pièce et m’explique quelle doit se reposer si bien que j’entreprend mon petit rituel de fin de journée. Dans la soirée Odile, essaye de me parler mais mes 38 kilomètres du jours mon exténué et Morphée me prend dans ces bras. En ce Mercredi, la météo s'annonce orageuse, alors je décide de me lever très tôt, Odile me rejoint lors du petit déj’ et me confie tout un pan de sa vie, au début tout allait pour le meilleur des mondes et puis la descente au enfer… à causse d’une maladie rare et dévastatrice qui fera éclater sa famille et la conduira en hôpital psychiatrique. Odile à de nombreuses séquelles d’ordre psychologique et cela la fatigue énormément, l’oblige à réaliser de très courte étape et d’utiliser également des moyens de transports pour raccourcir la distance entre deux gîtes. En l’embrassant affectueusement ce 14 juin au petit matin… je ne peux qu’être admiratif devant cette leçon de vie, j’aurai temps aimé lui donner un peu de ma force physique. Nous ne devions pas nous revoir, ainsi va le chemin et quelle surprise le lendemain matin de découvrir dans cette brune qui nous entoure ce matin là la silhouette d’Odile. Elle m’explique qu’un taxi la conduit en fin de journée à Ostabat-Asme au cœur du pays Basque, je me peux que l’accompagner un instant… et c’est bien là mon grand regret du chemin ! Pourquoi ne suis-je pas resté ce jour là plus longtemps en sa compagnie ? Il parait… que j’étais pressé d’arrivée à St Jean ! Odile chantait tout en marchant, pour ne pas se sentir seul, après quelques minutes en sa compagnie, d’un commun accord j’ai allongé le pas sans me retourner … sous l'air de la chanson de Compostelle "d’ultrëia", cette séquence fût grand moment émotionnel de mon chemin.
Cela fait plus de 4 mois que je suis rentré du chemin de Saint-Jacques de Compostelle et pas un jour s’écoule sans repenser à cette belle tranche de vie, normal me direz-vous aujourd’hui mon quotidien est fait d’un grand vide ! Plus de projet dans un bref horizon, si ce n'est raconter cette marche au long court comme je me le suis promis. Aujourd’hui 30 Novembre de l’an 2017 je m’y colle, dehors les premiers flocons, j’aurai pu me joindre à la première randonnée raquette organisé par le club de la retraite sportive de Nantua, sur le magnifique plateau du Retord, dernier contreforts de la chaîne du Jura sud et petit cousin germain de l’Aubrac. Là aussi nous possédons « notre » chapelle St-Roch, même qu’au XXe siècle il y avait une grande messe suivie d’une bénédiction de voitures anciennes ! Et j’ne vous parle pas de ses pâturages inondés de Narcisses et de jonquilles au printemps, avec en toile de fond ma majesté la chaîne du Mont-blanc comme vous ne la découvrirez nulle part ailleurs. Ne penser pas que je m’égare, cette envie de faire Compostelle c’est construit tout au cours de ces randonnées dans ces grands espaces, avec l’envie un jour de prendre le grand large, de lever les amarres et de se laisser porter par l'inconnu.
Les récits, les écrits sur le chemin de Jean-Jacques de Compostelle sont aussi nombreux qu’il y a de cailloux sur le chemin de Saint Jacques ! Un tel exercice d'écriture m'enthousiasme, surtout lorsque l’on à été le cancre de sa classe, alors merci par avance de votre indulgence ! Comment raconter trois mois de chemin, sans que cela devienne très ennuyeux, prendre comme sur le Camino Francés l'alternavito ! Après une très longue réflexion, c'est sous la forme d'un très modeste guide que je vais vous racontez la pérégrination du pèlerin Claude, destiné en priorité au futur pèlerin, en espérant qu'ils y trouvent leurs réponses à toutes leurs interrogations, à leurs doutes, aux peurs bien légitime car partir en refermant sa porte derrière soi n'est pas anodin . Un mélange de conseils, de découvertes, d'anecdotes, de douleurs et de rencontres inoubliables. BUEN CAMINO.
Pourquoi partir ?
Annoncé à ces proches que l’on veutfaire le chemin de Saint-Jacques de Compostelleest déjà certainement la première peur du futur marcheur avec la question que nul échappera pourquoi partir ? Les motivations pour marcher « le chemin » sont multiples et variées, d’ordre religieuse, spirituelle, touristique où simple randonnée sur un chemin mythique. Le chemin expression souvent utilisé par le marcheur de Compostelle, cela laisse entendre qu’il n’y en a nul autre digne de ce nom et de confirmer que le chemin est unique, voir de surenchérir un chemin de Grand randonnée par comme les autres !
Compostelle est initialement un pèlerinage Catholique dont le but est atteindre le tombeau légendaire de l’apôtre Saint-Jacques et cela tombe bien… ayant suivi toute les étapes de la vie chrétienne depuis mon baptême. L’église fait partie de ma vie : Baptême, mariage, décès, célébrations et visites régulière de ces lieux de culte. Tout au long de ces 80 jours de marches, j’ai constaté que la raison intérieure est dominante chez de nombreux pèlerins, nous vivons une période très difficiles où le break devient quasi nécessaire, le chemin permet de se trouver face à soi même et de partir à la rencontre de soi même. Loin de son quotidien, de ses habitudes, le chemin offre la possibilité de reprendre la maîtrise de nos pensées oùchassez ses vieux démons, certains parlent d’une expérience initiatique, d’un retour à l’essentiel, voir d’une véritable renaissance ! Je veux bien le croire, mais toi futur pèlerin se ne sont pas les écrits, mais des pas qui feront ton chemin.
Certains se lancent sans raison apparente, histoire de combler quelques jours de réduction du temps de travail (le fameux RTT) l’infrastructure permet de marcher dans une sérénité totale et de découvrir au grès de ses pas une architecture vieille de plusieurs milliers d’années et de découvrir des territoires façonner depuis des lustres par la main de l’homme. Mais quelles que soit la raison de son départ un sentiment fort nous prend très rapidement à la gorge, ce chemin là… n’est pas un simple sentier balisé en rouge et blanc, ce dernier dégage une onde positif totalement différente d’un GR classique ; Je te passe le relais à toi d’en faire bon usage.
A l’aube de mes 60 ans je me devais de respecter le pack que je n’étais fixé, plus jamais de dossards ! Compétiteur depuis mon adolescent, la pratique du sport c’est transformé au fil du temps en recherche permanent de nouveaux défis, des dépassements sans fin, aujourd’hui cela porte un nom : la bigoréxie, et croyez-moi vous n’avez pas fini d’en attendre parler dans les années à venir. Mon paradoxe, en partant pour Compostelle n’est pas de réaliser un exploit de plus où d'accrocher un laurier de plus sur la cheminée, mais bien de détricoter cette addiction, me débarrasser de cette nicotine sportive qu’est la course à pied ma dernière passion. En 2012 lors d’un raid de 12 jours entre Genève et Hendaye, je croise le chemin de Compostelle, 5 ans après ce même tracé sera mon antidote, mon patch anti-addiction.
Quel chemin choisir ?
Tous les chemins ne sont pas semblables, en termes de difficultés, de kilométrage, d’infrastructures, d’hébergements, de dénivelés et surtout en termes de fréquentation, d'où l'importance de bien se renseigner avant de partir... après il sera trop tard. Sachez, qui n’y à pas de départ officieloù obligé, vous pouvez commencer votre marche de n’importe quel coin de Navarre, attention je parle ici de l'expression "de France et de Navarre" mais j'vous rassure vous pouvez très bien partir de la région de Navarre là où en 778 Roland neveux de Charlemagne livra la célèbre bataille de Roncevaux. En France, on dénombre 4 voies principales que vous connaissez, par contre moins connu sont les voies dites de raccordements où bretelles, pour les identifier rapprochez-vous d'une l’association des Amis de st Jacques de votre région. Le conseil amicale que je vous donne est de partir de chez soi, je prêche pour ma paroisse comme le pèlerin d'antan, partir en voyage du seuil de sa porte à pied est exceptionnelle et vous ne le réalisez qu'une fois alors....
Le 3 mai je larguais les amarres de chez moi destination Genève en voiture ! Ma décision était prise depuis longtemps que je me devais de saluer tout le travail fait par l’équipe des Amis de St-jacques en Rhône-Alpes, d’avoir après de minuties recherche dans le Codex Callixtinus ouvert cette nouvelle voie Genève-Lyon-Le Puy, voie plus ancienne que sa voisin la Gebennensis. Un départ un peu contrariant, suite a un largage en pleine zone d'activité de Genève... merci la ligne N° 27 qui m'amena directement sur les bords du lac Léman. Comme rien impose de partir d'un culte religieux, mon intention de départ était toute choisi: Depuis l’horloge fleuri dans le parc des Anglais, histoire de faire un pied nez à ce temps qui file, moi qui partait dans un univers sans repère... malheureusement petit couac, mon horloge avait disparue derrière des balustrades pour restauration ! Du coup c’est sous une petite pluie fine que je regagnais la Cathédrale St-Pierre et j’obtenais sur ma crédential mon premier tampon et prenais la destination d'un voyage de 80 jours comme Jules Verne.
Le Rhône... en sortie du Lac Léman. Le Rhône traverse le lac Léman, en provenance des montagnes du Valais Suisse.
Parti seul où accompagné.
Elle fait partie des questions récurrentes dès l’instant où vous annoncez votre intention de partir. Avec qui tu parts ? Car il est évident pour la personne qui pose cette question, qu’il n’y a pas l’ombre d’un souffre, voir impensable, inimaginable que vous puissiez partir seul ! A cette interrogation j’affirme Ne craignez pas la solitude, même lorsque l’on part en solitaire, on est rarement seul C’est pourquoi J’oeuvre ici pour la cause du partir seul Pourquoi se privé, d’une telle expérience en immersion, se retrouver seul avec soi même, j’vous l’accorde faut-il encore se supporter !
Sur le chemin vous serez en sécurité, la peur de vous perdre est impossible, que ce soit devant où derrière il y a toujours un marcheur « où comme le raconte certains marcheurs parait-il que les nouveaux loups de Bosnie vous observeraient dans les forêts de la Margeride ! ». Les rencontres se créent au grès de vos journées, à chaque traversées de villages et notamment aux alentours d’un bar, d’une superette ou d’une fontaine ont se saluent et bien souvent une conversion amicale commence et peut-être une vrai amitié, comme celle qui perdure depuis mon retour. « Dès la descende des escaliers de la cathédrale Notre Dame du Puy je rencontre Nicole de Lausanne et Yann de Lyon, laquelle sympathisait avec Gaby, laquelle fraternisait avec Marjolaine et Isabelle, lesquels s’étaient rencontré dans le TGV et Aurélie. Si bien que dès le deuxième jour… nous formons une jolie petite bande de gais lurons… que j’ai surnommé « ma petite colonies de vacances ». Au fil des étapes la petite bande s’en retrourna et c’est seul que je franchis le Pont Venlentré à Cahors. Cette amitié, se poursuit encore, par SMS, Ma petite bande étant Parisienne, nous nous sommes retrouvé dans un bon resto durant les fêtes de noël et rendez-vous est pris pour une week end raquette dans mes montagnes du Haut-Bugey très prochainement ».
Durant mon périple, j’ai côtoyé des couples, des groupes où ne semble t-il cela fonctionnait très bien et comme nous poursuivons tous le même but rien m’empêche à se séparer quelques kilomètres, voir une journée et se donner un lieu de retrouvaille. Surtout ce n’est pas parce que l’on part à plusieurs, qu’il faut croire que l’on doit vivre 24 h/24 h ensemble. N’oublier pas que si vous partez en groupe pour uniquement quelques jours, pensez que « vous ne marcher pas sur votre balade dominicale » soyez mesuré, parlez discrètement, le pèlerin solitaire aspire à la méditation.
Si d’aventure, l’idée germait de partir avec notre meilleur compagnon à 4 pattes, optez-vous cela IMMEDIATEMENT de la tête, votre chien sera bien dans l’incapacité de vous parlez de ces douleurs, car malheureusement lui aussi peut souffrir de tendinite où de grosses fatigues et sans compter du remue ménage que vous allez provoquer à l’approche des maisons isolés où fermes…. leurs gardiens ne sont pas tendres avec leurs compatriotes.
Dans les rencontres solitaire il y a « Alain » croisé à l’accueil paroissial Kasena à st Jean de Pied Port, obligé de se déplacer en fauteuil roulant suite à la maladie du chikungunya, il désirait relever le défi de rallier Paris à Compostelle sans assistance, malheureusement la tâche s’avéra insurmontable et dû abandonner à Astorga. Néanmoins avec beaucoup de modestie, une bonne préparation des étapes, une assistance pour les étapes infranchissable… l’aventure reste possible, pour preuve l’association des Amis de St Jacques en Rhône-Alpes amène régulièrement des personnes en joellette.
Une partie de ma petite colonie de vacances devant le convent Malet à Saint-Côme-d'Olt
Alain quittant st Jean Pied Port, pour prendre le bus, le Pyrénées étant infranchissable.
Combien ça coût
Marcher vers Saint-Jacques de Compostelle à un coût, écarté de suite l’idée de cheminer gratos, la porte qui s’ouvre et qui vous offre gîte & couvert fait partie du pèlerinage autrefois. La première question à se poser est comment j’vais partir en autonomie total bivouac , en gîte où en chambre d’hôte.
Pour parler de chose concrète, j’ai fréquenté trois où quatre types d’hébergement différent : l’accueil Jacquaire entre Genève et le Puy, en donativo c'est-à-dire en libre participation, le prix est laissé à la libre appréciation du pèlerin. Toutefois "Donativo" ne veut pas dire que l'accueil et gratuit où qu'une petite pièce suffise... le donativo n'est pas un bon plan pour se loger ! Merci à Georgette à la frontière Franco-suisse, Marinette et Hubert à Confort, Gilbert et son épouse dans la plaine de l’Ain, Christine & Bruno aux portes de Lyon, Nadine & Rémy dans les Monts du Lyonnais, Geneviève & Jean-Paul dans la traversée de la plaine du Forez. Attention à ne pas confondre avec l’accueil pèlerin, ici votre hôte vous impose son prix comme se fut mon cas à St-Denis-sur-Coise dans les Monts du Lyonnais. (25 € sans le repas du soir,). Par retour d’expérience, l’accueil jacquaire peut s’avérer pesant sur plusieurs jours, il est souhaitable de pratiquer l’alternance. Le pèlerin, même sur le chemin à beaucoup de mal à parler argent, la fourchette est de l’ordre de 15 à 25€ pour l’accueil Jacquaire.
Après le Puy j’ai privilégié les gîtes communaux, pour leurs aspects de sobriété, rusticité, de rencontre et surtout pour le coût qu’ils représentent. Le gîte communal propose un lit en dortoir, une cuisine à disposition, même quelques fois un frigo garni par les occupant de la vieille ayant eu les yeux plus gros que leur sac à dos … toutefois attention aux dates de préhension des aliments. Concernant leurs tarif pratiqué en Mai/Juin 2017 une moyenne de 11€ à 18€, la réservation suivant la période est conseillé, leur capacité peut-être vite atteinte en cas de la venu d’un groupe et il n’est pas rare que la distance entre deux gîtes communaux soit supérieur à 25 kilomètres. A nom sens c’est le meilleur compris pour tenir son budget pour qui part sur une marche au long court et voyager léger et libre dans tout les sens du terme.
Le bivouac reste bien sûr le moins coûteux de 5€ à 10 € en camping, certains gîtes proposent un petit bout terrain, avec l’avantage d’utiliser ses structures. A la condition de disposer déjà de son matériel, une simple toile de tente l’utra-légère de 1kg 200 vous en coûtera des centaines d’euros, l’idéal est de partir à deux et de se partager le matériel, ici également dans tout les sens du terme. A coût zéro, reste le bivouac sauvage où le hamac entre deux arbres… à la seule condition de respecter les lieux privés.
L’hébergement le plus répandu sur le chemin sont les chambre d’hôtes en demi-pension, nombreux sont les pèlerins généralement en couple où en duo qui choisisse se mode pour son confort et l’assurance de trouver une chambre individuelle, c'est également le gage de passé une bonne soirée autour d’une bonne table et d’histoire locale. Comptez à partir de 50 €, difficilement envisageable sur un long cheminement.
Au stade de ma préparation…. futur pèlerin qui me lisez, je ne jurais que par le mot liberté soif de vivre mon chemin au jour le jour, hélas la réalité ma très vite rattrapé ! J'ai très vite abandonné l'idée du bivouac dés les premiers essai du sac, si bien jusqu’au Puy, mes étapes n’ont été imposées par mes accueils jacquaires… malheureusement même sur le chemin il faut savoir faire des concessions. Mais d’un autre côté, cela vous libère l’esprit et permet de marcher beaucoup plus sereinement, je me souviens de ce matin à St Romain le Puy, dans le Monts du Lyonnais à composer chaque numéro de ma page de mon miam dodo à trouver un lit* pour le soir ce matin là, j’ai été à deux doigts de renoncer, de peur de me transformer en standardise ! Si bien qu’après le Puy, j’ai pris la décision de retenir sur plusieurs jours mon lit dans les gîtes communaux. Le nombre incalculable de pèlerins, me demandant où dors tu ce soir et sentant bien dans leurs questions une petite peur de ne pas devoir trop musarder en chemin… et si justement prévoir ces hébergements, n’était-il pas source de liberté … Mais à refaire je ne réserverez pas, car effectivement le chemin devient bridé .Sur le chemin Espagnol, l’hébergement devient le cadet de nos soucis ! Dans chaque village traversée se trouve un accueil où une albergue privée où il vous faudra déboursé la modique sommes de 5 € à 10 € en moyenne, un peu plus en arrivant en Galice. Vous trouverez tout le long du chemin le menu pèlerin à 10 €… mais j’vous préviens, il ne faut pas avoir tout de même une grosse faim… ce n’est pas pour rien que j’ai perdu 10 kg dans mon périple ! J’ai dormi dans des albergues flambants neuves, lits métalliques, sol carrelé et matelas synthétiques… si j’ai vu des punaises… moi non et si j'ai déposer mon sac devant l'albergue dans la fil d'attente sous le cagnard... c'est encore non !
Aussi bizarre que cela peut paraître, mon chemin Espagnol n’a coûté très légèrement plus chère que mon chemin Français… dur de résister à la tortilla du matin, aux bières où à un petit supplément au menu pèlerin… les extra sur la voie du Puy n’était interdite, afin de maintenir mon budget… une des rare chose que l’on amène !A titre d’information pour 80 jours, le coût entre Genève et St Jean Pied de Port c’est élevé à 31 € par jour y compris l’achat d’une nouvelle paire de chaussure à 150 € à st Jean. C’est l’accueil pèlerin de st Jean… rire !!!. Entre St-Jean-Pied-Port – Santiago – Fisterra - Santiago et le bus jusqu’à Lyon le coût s’élève à 34 € par jour y compris les 99 € du retour. A noter le retour Lyon la maison de nouveau à pied, soit 100 km en 4 jours … histoire de goûter au mode bivouac et d'y laisser mes dernières forces. IMPORTANT : tout marcheur doit posséder son carnet de pèlerin, Appelé credencial, elle est délivrer par les associations jacquaires ou créanciale délivré par les instances religieuses. Sans ce sésame vous n’aurez pas accès au gîte réservés aux pèlerins ; l’application d’un tampon à chaque étape témoigne de votre passage et vous permettra d’obtenir la Compostela à Compostelle (Diplôme du pèlerin). En photos quelques uns de mes plus beaux souvenirs d'hébergements.
Le 22 Mai, Gîte-ferme-auberge du Domaine du Sauvage en Haute-Loire
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Le 1re Juin, Monastère des Filles de Jésus à Vaylats - Lot.
Le 5 Juin, Lundi de Pentecôte, Le gîte de l'ancien Carmel de Moissac (Tarn et Garonne)
Le 19 Juin, Accueil chrétien chez les frère Mariste, albergue de la Trinidad de Arre (Pamplona-Navarre) avec Laurent & Gérard.
Entraînement, mot à bannir !
Déjà le mot entraîner est à bannir… on ne prépare pas les JO de Paris ! Je ne pense pas que le pèlerin du IXième siécle réalisait des tours de pistes, d’ailleurs savait-il se qu’il l’attendait !Qui part sur St Jacques de Compostelle pour la première fois, rare est celui à avoir déjà accompli un tel chalenge. Que l’on soit sportif où non le doute est le même, pour mener à bien une telle entreprise il est impératif de canaliser son ardeur, son enthousiasme ou sa fouge. Depuis l’âge de 12 ans je pratique une activité sportive, alors je sais que ce passé ne plaide pas en ma faveur, nombreux sont les sportifs n’atteignant jamais St Jacques de Compostelle, l’orgueil, l’amour-propre causant leur propre perte.
Parlant de ma propre préparation, elle fût plus psychologique… je me devais de chasser cet esprit compétitif recherchant, performance et dépassement no-limite ! Alors j’ai Commencer pas quitter mes baskets pour une paire de godillot, quitter sa montre/Gps pour la simple horloge de l’église du village, remplacer ces vêtements techniques qui vous font vous prendre pour le champion de monde par un simple jeans et chemise…. voilà à quoi s’est résumé ma préparation physique, je me devais effacer toutes traces de ce passé me déconnecté de cette emprise est entré au fil de ma préparation dans mon nouvelle habit de pèlerin et découvrir et découvrir ces deux mot: activité physique.
Tous les marcheurs s'en allant sur le chemin ne sont pas des accros du sport, alors effectivement une préparation physique s’impose. Si vous passé de sédentarise à ne plus rentré le soir, je vous dit de suite inutile de réservé votre billet de retour ! Commencer plusieurs mois à l’avance par revenir de votre travaille à pied où réalisé tout vos déplacement à pied, préparer votre corps à l’effort. Et seulement après, lorsque vous vous sentez bien commencer des randonnée de plus en plus longue afin d’acquérir de l’endurance en compagnies de votre chère sac à dos que vous aurez chargé à 5 à 7 kg avec des bouteilles d’eau de 2 litres… éventuellement vous pourrez les délester en cours de marche. Et le mois qui précède votre départ… piano piano. Parole de pèlerin, un mois avant mon départ j’ai réveillé une vieille périostite … elle à disparue seulement trois avant mon départ. Autre conseil, marcher sur des chemins balisés inconnu, suivre une balisage cela s’apprend et cela vous permettra de rodé la marche arrière ou réapprendre le demi-tour ! Et surtout n’oublier jamais cette devise « qui ménage sa monture va à Saint Jacques de Compostelle !
Maintenant, on peut toujours partir « la fleur au fusil » et se dire que tout cela est du baratin ! Mais quand même, demandez l’avis votre corps, A part être un dur à cuire sachez que vous souffrirez probablement le martyre et comme il y a de fortes probabilités que tout conseil sur le poids de votre sac est foutaise alors lorsque vous serez de retour anticipé… pensez à me laisser un petit message de remerciement en bas de page !!!
Eté 2016, sur le GR de Rocamadour. Partez quelques jours... histoire de s'aclimater.
Equipements
Le futur pèlerin est souvent un novice du chemin de St Jacques de Compostelle, choisir son équipement et notamment son sac à dos et Chaussure devient alors un vrai casse-tête. Je ne compte pas vous donner la recette miracle, mais juste éviter mes erreurs à se sujet.
Au printemps 2015 Je profite de la traditionnelle braderie chez « Lafuma, » pour repartir avec mon sésame un monstrueux sac de 65 litres…. que je m’empresse de revendre m’apercevant de l’énorme bévue. Sur les conseils d’un vendeur du Vieux campeurs je repars c’est fois avec un 48 litre Osprey pesant 1.400 kg la rolls rolls du sac à dos et du chemin de Compostelle… mais voilà, entre temps l’idée de partie en mode bivouac me traverse l’esprit de ce faite mon 48 litres redevient un peu juste, du coup je me remets à la recherche de mon 55l+10l de 2 kg 400, que je retrouve d’occasion sur LeBoncoin, histoire rocambolesque je vous l’affirme. Heureusement mes 3 jours de Marche entre Genève et Chez moi m’auront vite fait prendre consciente que je me devais abandonner l’idée du bivouac et au 4ième jour je quittais mon seuil de porte léger comme un Osprey. Tout au long de ce cheminement sa principale qualité fût sa discrétion, au point de se faire oublier malgré ces 10 à 12,500 kg en moyenne sur mes épaules… au point quelques fois de me faire peur de l’avoir oublié !
A noter, que si pour des raisons de santé, il vous est impossible de porter votre sac, vous trouverez dans chaque gîte les coordonnées de la société « la Malles Postale » qui moyennant environ 8/10€ transportera votre sac au gîte suivant. Reste une autre alternative, le « carrix », petit chariot à une roue lequel est accroché par un harnais au marcheur, cela permet de reporter la charge… Par prudence ce munir du parcours Vtt. Peut-être repartirai-je avec ce mode de bagage en 2019 avec mon épouse ?
Le juste poids du sac à dos est un vaste sujet ! Déjà il ne doit pas dépasser 10% de votre poids… tabler entre 10 et 15% sinon vous risquerez d’être poursuit pour atteinte à la pudeur ! Apprêtez-vous à de nombreux sacrifices, à ce jour j’me pose encore cette question : pourquoi ai-je pris 3 paires de chaussettes et 3 silps ? Réfléchissez bien à l’avance, vous ne trouverez pas de grandes enseignes du sport sur le chemin… à moins de faire un crochet ! Un conseil, si vous n’arrivez pas à faire votre choix, il vous reste « un jokker » après quelques étapes qu’il s’appelle La poste !
Concernant les chaussures, j’vous donne ma triste expérience de ce chemin ! Ampoule dès le deuxième jour en arrivant chez Hubert à confort, la cause… chaussure non étanche, manque d’activité les 3 dernières semaines, suite au repos forcé avant mon départ ? Et pour couronner l’œuvre une grosse inflammation sous la plante du pied droit … elle m’accompagnera au delà des Pyrénées. Sans parler de la canicule que j’ai subi lors de la traversée du Gers, une l’asphalte se transformant en plaque d’induction ! Et vous voulez mon avis ! A écouter certain il faudrait partir avec des godillots de 3 tonnes et insubmersible ! Dite-vous bien une chose… vos ampoules se fichent pas mal de savoir quelle chaussure vous portez aux pieds ! Petite chose amusante lors d’une arrivée à un gîte, d’un seul coup d’œil au rayonnage des godillots vous découvrez vos futurs colocataires de la nuit. Les chaussures d’alpinistes pour les papys et les baskets où trial pour les plus jeunes. Le Gr 65, est un chemin accessible à monsieur tout le monde… talon aiguille s’abstenir toutefois ! Il reste néanmoins un chemin de grande randonnée avec ses passages humides, boueux, privilégiez des semelles donc la seule qualité est de posséder une accroche sans faille et si l’idée venait de partir en sandale comme nos ancêtres, sachez que c’est possible. J’ai marché des heures, voir des kilomètres en sandale… et j’ai adoré, c’est fraîcheur, cette sensation de liberté, seul bémol… il faut porter ces godasses ! Soyez très vigilant lors de l’achat chose que je n’ai pas fait, résultat un changement de pneumatique à St Jean, malheureusement malgré une excellente paire de chaussure basse tout cuir mon cheminement restera très compliqué au niveau des pieds, ces derniers étant trop traumatisé.
Compeed, j’ai découvert ce petit miracle sur le chemin, hélas trop tardivement ou bande adhésive 3M ! Sur le chemin, c’est comme à Casto… vous aurez des linéaires d’ampoules dans les dortoirs, avec cette question faut-il les percer… sans état d’âme, je perce et désinfecte, le mot ampoule fait partie intégrante du vocabulaire du Camino. Autres équipements, prendre un sac de couchage où sac à viande, je vous conseil si vous partez dans la bonne saison le sac à viande très léger 170 g et pas de crainte j’ai trouvez des couvertures dans tout les gîtes Français et Espagnol… eh oui et polaire en plus ! Autre compagnon de marche que je vous conseil, le bourdon où plus exactement une paire de bâton, en effet un seul provoque une inclinaison qui occasionnera des tensions et douleurs… donc une aide non productive. Reste à choisir entre le chapeau, le bob, le bandana, mais par pitié pas la casquette de l’ornithologue… le look du chapeau est pas mal, vous êtes reconnaissable de loin ! Il est léger, efficace et un peu capricieux… je l’ai utiliser dans sa version 3 en 1 : Version douche, shampoing, lessive… accompagné de la serviette en microfibre on s’y fait très bien à la longue !
Maintenant que tout est clair dans votre tête, reste plus qu’à mettre un pied devant l’autre !
Nouvelle vie pour mes godillots "de la voie Podiensis" ... Agréable surprise lors de mon retour, renvoyez-les par la poste !
"Mon Osprey" au Collado de las Antenas à 1515 m d'altitude à 232 km de Santiago.
Le look... de Gégé à Zuriain km:73 du Camino Francès.
Qui ne rêvent pas un jour d’accomplir un rêve enfoui au plus profond de lui. Pourquoi partir à Compostelle ? En Août 2012, je croise le chemin par le pur des hasards « et entend cet appel du chemin ». Mon rêve de voyage à pied au long court était tout trouvé, à mon tour je partirai marcher sur ces pas millénaire… Aujourd’hui alors que s’ouvre une nouvelle tranche de vie, je me dois lui donner un sens … et les 2000 kilomètres entre Genève et Santiago de Compostela en Galice ne seront pas de trop !
Pourquoi ce carnet de voyage ? Autrefois le voyageur partait avec son calepin où son Kodak, dessinait où photographiait les paysages, croquait ses rencontres glanées au fil du temps, aujourd’hui nous sommes à l’ère du numérique…et le chemin de Compostelle se connecte ! Inscrit comme chemin Culturel Européen (La Via Podiensis) et classé au patrimoine Mondial de l’UNESCO (Camino Francès).
Jour -2 : 2 Mai 2017
La question qui revient sans cesse est : tu pars seul et d’où !!! Ah si j’étais Normand j’dirai : « P’têt ben que oui, p’têt ben que non ! ». Mon autodérision me pousse à dire que je pars avec un compagnon qui me pèse DEJA … sur mes épaules !!! Et puis il y a cette petite « chose » que l’on traîne + où – et qui s’appelle l’alter ego, donc non j’serai pas tout seul !!! Partir en voyage de chez soi … C’n’est pas banal ! Seul les chemins de pèlerinage offrent cette opportunité. En 2014, l’association des Amis de St Jacques s’inspire d’une relique du Codex Callixtinus pour réhabiliter un ancien chemin Jacquaire, ce manuscrit Compostellan du 18ième siècle relate que l’hôpital de pèlerin de Nantua accueillait environ cinq cent pèlerins chaque année. Donc je partirai de Genève, soit 3 jours de marche pour rejoindre le lac de Nantua et surtout accomplir « mon devoir citoyen » et repartir « comme les pèlerins d’antan… depuis "chez moi"
Jour -1: 3 mai 2017 -
Cette fois c'est la bonne... Je pars avec pour tout et pour tout: 3 slips et 3 paires de chaussettes. C'est Sébastien qui s'y colle de nouveau, sauf que je n'ai pas droit au même traitement !!! Je serai débarqué quelque part dans une zone d'activité de Genève... trouvez la ligne de bus N° 27 !!! L'essentiel est de partir.... et ce laisser porter sur ce chemin millénaire. .
Une première étape de mise en route. Un peu de jardinage pour trouver mon chemin, nos amis Suisses ne veulent pas de coquilles sur ce nouveau tracé. Journée pluvieuse et un départ depuis la Cathédrale Saint-Pierre . Super Accueil chez Georgette mon accueil jacquaire du jour , une bonne soirée de partage et déjà un compagnon !
Superble journée, je n'attendais à quelques courbatures. .. Rien de cela. La journée a commencé par l’ascension de Fort Écluse, avec de drôles de pèlerins. Petite amertume, à l'un d'eux le tampon pour la crédential avait disparu. Etape très agréable je pense pour ceux qu'ils ne connaissent pas la région. Ce soir je dors à Confort, là où durant 3 années je venais en Colonie: C'était un temps que les moins de 20 ans ne connaissent pas... Les jolies colonies de vacances de Pierrot ! Le chemin passant devant l'ancienne structure. réhabilité en logement. .. Les cabanes, les jeux de pistes et le tableau avec le résultat du tour de France....Je suis incollable sur les vainqueurs des années 1967/68/69 ... A peine 2 jours de marches est déjà des souvenirs qui remontent en surface. Ce soir je suis accueilli par Hubert Bonin vice président de l'association des Amis de St Jacques en Rhône Alpes, soirée au combien bénéfique pour les semaines à venir.
Ce soir je suis Rincé... par cette pluie diluvienne qui à durer toute la journée.... je confirme mon chapeau est bien étanche. Une étape qui se déroulait sur les derniers contre-fort du Jura. Fait amusant ! Le plus haut sommet du Jura se trouve dans l'Ain (Le crêt de la neige 1700 m).. et du coup en région Rhône-Alpes/Auvergne !!!! J'vous laisse découvrir la photo du topo, une étape de montagne russe. Et puis ce petit billet serai incomplet, si j'vous parlait pas des dinosaures de La Plagne ! Amis pèlerins, toi qui passera un jour... sache qu'il y a des millions d'années vivait ici des petites bébêtes !!! Alors si tu vois la cime d'un arbre bougé... prend vite ta besace à ton cou et court très vite !!! Après cette rincé, je m'accorde 2 jours "citoyen électorale ".... et repartirai Mardi avec le soleil pour rejoindre le bord de la rivière de l'Ain.Peu de photos... c'était pas le jour à mettre un smartphone dehors !!!!
Fermer une porte est un geste anodin, anecdotique. ... Partir en voyage depuis le seuil de sa porte est une sensation extraordinaire, ce coup clef là... est très particulier. Un dernier au revoir , chez tante Suzanne, un dernier aperçu devant mon lac, un dernier MSM aux enfants... pour leur annoncer mon départ... depuis le temps que je leur casse les bonbons !!! Et merci Xav' Pour ton appel et Dav' pour ton MSM. Mes premières coquilles dès le début de la plaine de St Martin, que déjà se profile la tour des Amis de St Martin. Nouvelle arrêt café à St Martin, chez d'anciens pèlerins, je repartirai avec une demi tablette de chocolat, cette fois, je peux quitter ma contrée sereinement.45 minutes pour monter au col du Sappel et faire tamponner ma credential, mon passeport lequel sans je serai un simple randonneur. Et là plus de doute je suis bien sur le chemin de Saint Jacques... En me rendant ma credential une petite voix me dit "soyez béni par notre seigneur" et là je me dit... effectivement "tu ne marches pas sur un vulgaire GR, elle se retourna ..et m'offri une pomme. C'est face au vignoble ancestrale du pays de Cerdon que je n'offre mon première pause sur l’ancienne aire de départ du "fantastique câble". Une étape où il me faut trouver mes repères... cette fois c'est bien parti ! Ce soir je suis chez "Corinne", faute d’accueil Jacquaire, j'ai trouvé un toit grâce à Airbnb... et oui le chemin se met à l'heure de la mondialisation !!!
Etape de Poncin à Rignieu le Désert: chez Gilbert et son épouse: Petite inquiétude ce soir, en arrivant chez mes hôtes, je me suis retrouvé devant une maison aux volets clos et cet interpellation d'un passant: mon brave Monsieur ils sont en voyage, ... donc le chemin ne serait pas un long fleure tranquille !!! J'vous rassure le TGV était à l'heure... cela m'apprendra d'arrivée en avance ! La soirée fut consacré à refaire rétrospectivement le petit monde de l'athlétisme départemental, point commun de notre jeunesse... peut-être avons-nous été concurrent sur la cendrée d'une piste ? Il restera de cette journée la visite du cloître de l'abbaye d'Ambronay ... il aura fallu que je réalise le chemin de Compostelle pour le visiter.
Détente dans la plaine de l'Ain... Surchauffe DEJA des pieds
Cette étape sur le papier peut apparaître ennuyeuse. ...Rien de cela. Traversée du Bourg médiéval de Pérouge, les étangs de la côtière, que j'ignorais ! Et pour finir plus de 6 km de chemin de halage, sous l'orage et donc interminable. Un accueil des plus chaleureux chez Christine et Bruno, Ce soir nous étions deux pèlerins de passage : Martine de Suisse, qui chemine quelques jours et hasard également ce matin, avec la rencontre de Paul, suisse lui aussi réalisant uniquement le tronçon Genève - Lyon en découverte de ce nouveau chemin de Compostelle.
Martine, une pèlerine de passage et Christine & Bruno
Jour 6: Rillieux-la-Pape - St Priest (Hors chemin)
Initialement je devais arriver sur Lyon par le canal de Jonage et le nouveau stade de l'OL et rejoindre St Priest chez Fanny. Mais voilà l'accueil jacquaire que j'avis prévu n'étant pas libre, je ne suis détourné de mon chemin initial et du coup hier je me suis retrouvé à Rillieux chez Christine et Bruno, pour revenir à St Priest, Une longue diagonale sous la pluie pour rejoindre la Porte des Alpes.. J'ai profité de passer à côté de chez décathlon, pour régler les imperfection de ma logistique. Ce soir j'suis chez Fanny, Laurent et Anna, soirée en famille.
Ce matin mon taxi était à l'heure, vous ne penser pas que j'allais me payer une deuxième traversées de Lyon... à pied, la journée sera suffisamment longue ! Laurent ma posé au Fort de St Foy les Lyon, à hauteur de la passerelle du collège là où j'aurai dû tourner hier. Une première partie d'étape à longer par intermittence les vestiges de l'arqueduc du Gier, lequel alimentait la ville gallo-romaine de Lugdunum , de nombreux petits passages de cours d'eau, également beaucoup d'arbres fruitiers. .. Je sens que je vais bientôt me régaler ! Malgré un échauffement mal placé sous l'orteil la journée à été plus que agréable. ... Déjà 8 jours de marche, que le temps passe vite.. Ce soir " c'est bonne franquette " chez Nadine et Rémy et leurs châtons de quelques jours... un pur bonheur. Le bon moment de la journée fût c'est échange avec un local, lors de ma pause de midi, très impressionné par ma p'tite entreprise !
Ce soir j'ai opter pour un accueil pèlerin seul hébergement de disponible, ici prix est imposé. Moi qui souhaitais voir les Monts du Lyonnais, je suis servi pays idéal pour la randonnée et les mollets ! Les pieds souffrent, depuis la pluie de vendredi et cela est très perturbant et déstabilisateur. Comme dirait l'autre c'est pas le pied ! Ça fait partie du chemin . Ce matin j'ai rencontré "une croisée de chemin"entre celui de Compostelle et Saint François d'assises en Italie, balise sous la forme de "T"... j'espère avoir pris le bon !!!!!
Croisement avec le chemin de st Francois d'Assis en Italie
Jour 9: St Symphorien sur Coise - Azieux: chez Jean-Paul
Je suis en zone libre !!! Je viens de traverser la Loire et arrêt à ce puits restauré ... Bien à la l'abri de la chaleur !!! Après la zone libre.... c'est la zone Blanche.... connexion impossible !!!!
Je profite du miracle appelé 4G...pour vous donner quelques nouvelles d' hier...c'était opération " dite ventilation et séchage de pieds" J'ai marché une bonne partie de la journée en Sandale, mes pieds sont à la fête (je pensais pas marcher sitôt en sandale... j'vais finir pieds nus !). Aujourd'hui c'était : quand on a pas pas de tête. ..mieux vaut avoir des TRÈS BONNES JAMBES... 2 plantages... + un bâton à la boulangerie . Ce soir je suis à Marols, magnifique village de caractère. Aujourd’hui j'ai beaucoup souffert des pieds d'ou ce premier coup de blues et le faite de devoir réserver mes étapes ... casse mon rêve de liberté, il faut que je prenne le rythme certainement !!!
Il est 10 h05 et j'entre dans Montarcher, village le plus haut de la Loire (1200 m). Construit sur un éperon rocheux, Montarcher avait une importance stratégique à l'époque, son enceinte fortifié du 12ème siècle existe uniquement en photo hélas ! A l'entrée du village se trouve une croix datant de 1497.
La traversée du Forez est une agréable surprise, le relief est certes accidenté, mais pas insurmontable ! Pas de doute, cette voie était bien utilisé par les pèlerins, sur la clef de voûte de l'église se trouve une coquille sculptée. c'est le premier soir que je me retrouve seul, dans mon chalet et cela me fait un très grand bien. Séverine, j'ai suivi des conseil... tu me rembourses la différence ! !!
A Montacher, deux possibilité: par le GR 3 et les gorges de la Loire où la Voie Bolème (sagesse). Les aléas du chemin !
Jour 14 &15: Usson en Forez - Le Cros - Le Puy-en-Velay
Retour sur la journée d'hier, super balade de 32 km en plein pampa Forezienne, arrêt au gite de la bergeries au Cros à 18 km du Puy. Passage ce matin par la poste de st Paulien... allègement l 1 kg, retour d'une veste Gortex et gilet polaire ! Le Puy est éminemment relié à l'histoire de Compostelle, depuis que son évêque Godescale se rendit à Santiago en l'an 951. J'ai hâte d'être à demain matin et rencontrer enfin des pèlerins... car depuis Genève je les compte sur une seul main ! Ce soir , je suis à l'acceuil pèlerin St Jacques, rue du Cardinal de Polignac, magnifique village et son chateau fort à 5 km du Puy que j'ai traversée ce matin. Accueil tenu par des hospitaliers en donativo, dortoir avec box indivuelle. Déjà 15 jours de marche !
Au pied de St Jacques, là où chaque matin à lieu la bénédiction des pèlerins à 7 h00
Le chemin de St Jacques de Compostelle début par la célèbration de la messe, suivi de la bénédiction devant la statue St Jacques. Chaque pèlerin est invité à prendre un prière écrite par des pèlerins déjà en chemin et en déposer une à son tour. Nous quittons la cathédrale par le pont levis situé à l'intérieur de Notre Dame et ouvrant face au grand arche et ces 300 escaliers ...chaque pèlerin y va de sa photo souvenir. Premières connaissances du chemin: Yann un jeune homme parti de Lyon et déjà un point commun nous unis nous nous sommes arrêté dans le même gite à Marols... et dormi dans le même lit ! Nicole de Lausanne qui déjà marche déjà en sandale, je lui propose de partager mon gite étant seul et décidons de faire pot commun pour le dîner.
La journée commence pas une sévère descente sur Monistrol sur d'Allier, heureusement réalisé par beau temps ! Privilège du chemin, passage à la chapelle de Rochegude datant du XIIe siècle et de son château, malheureusement il ne reste plus qu'une tour qui domine les gorges de l'Allier. On quitte Monistrol par son vieux pont suspendu "Eiffel" et la voie ferrée "du Cévenol". Dur montée pour rejoindre le plateau de Montaure, à mi-pente la chapelle troglodyte "Saint-madeleine". Première leçon de vie, sur le chemin, avec la rencontre de 3 malentendants allemand. Comment ne pas être admiratif ! Difficile ici à Sauges et sa montagne la Margeride, de ne pas évoquer "la bête du Gévaudan" qui sévit juste avant la révolution. La bête dévora une bonne centaine de femmes et enfants... avant d'être tué à son tour, probablement s’agissait-il d'un énorme loup. La légende dit "quelle n'aurait pas eu le temps de faire des petits... Ouf !!!
Après la douche, le rituel de la visite du bourg qui m'accueil: La tour carré érigée en plein centre de son Bourg médiéval. Son église Saint-Médart, reproduite à la plume par ce pèlerin Autrichien. tandis que Martine et Marjolaine préfère une "bonne bière" au coeur de son centre historique.
C'est l'étape reine de la traversée de la Margeride, la "Dômerie" du sauvage situé à 1300 m d'altitude. Ferme fortifié qui tout au long des siècle est parvenu à défier les guerres, les hivers, aujourd'hui site géré par le conseil régionale de Haut-Loire et tenu en gérance par un regroupement d'agriculteur, proposant aux pèlerins le partage du repas préparé avec des produits locaux. De Saugues au domaine une étape très plaisante dans une forêt d'épicéas, avec très peu de relief.
Aujourd'hui longue journée de 9 h de marche en compagnie de Gaby, qui s'arrêtera à Cahors. Peu avant midi c'est Nicole que je retrouve dans un pré à vache pour quelques minutes avant quelle reprenne son chemin... il en va ainsi, chacun étant libre. Voyant passer Yann, je l'invite à me rejoindre et nous profiterons de la pause pour réserver nos prochains gîtes communaux. J'aime bien ce petit gars Yann, peut-être parce qu'il à l'âge de mon fils où pour son projet, de refaire sa vie professionnelle à la suite de son chemin. Ce soir je suis dans un gîte privée: Aubrac-Hôtel... où est la bouteille de gaz où est la plaque électrique qui fonctionne !!!!
La traversée de ce haut plateau volcanique et granitique de l’Aubrac est un moment inoubliable pour qui fait le chemin, comment de pas être admiratif au contacte de cette magnifique race d'aubrac, des bêtes très reconnaissables à leur yeux maquillés. Cette journée restera gravé à tout jamais par la beauté des lieux, mais également par cette amitié qui depuis quelques jours me lie à ce petit groupe . Ce soir, ma petite colonie se retrouve au gîte de Nada à Nasbinal, Nicole, Gaby, Aurélie, Marjolaine, Yann et René... l'ami hollandais ! c'est au gré du chemin que se forme et se défont les amitiés. Aurélie aurait dû nous quitter hier, mais à réussit à négocier quelques jours supplémentaires sur le chemin pour notre plus grand bonheur de tous. Vive ma petite colonie de vacance...
Une deuxième journée au coeur de l'Aubrac, autant dire que le réveil ce fait dans la bonne humeur. Ce matin ma tête est encore à ma soirée prise en compagnie de ma " p'tite colonie de vacances". Avec Nicole nous partons en éclaireur, nous retrouvons nos drailles , ces chemins bordé de murets de pierres, tracé depuis des siècles par les troupeaux, lors des transhumances. La Dômerie de l'Aubrac, est certainement le monuments le plus prestigieux du chemin du Puy, hélas... notre passage ce fait en pleine préparation de la fête de la transhumance, pour la p'tite histoire... toutes les bêtes ne montent pas à pied... Une bonne partie de l'après midi, nous nous sommes attaché à trouver un " lit" à tous, les gîtes ayant été pris d'assaut par les touristes... Une amitié qui se renforce de jour en jour, je n'avais pas envisager un début de chemin sous cet aspect.
Hier l'Aubrac et aujourd'hui la vallée du lot... longue descente jusqu'a St-Côme-d'Olt, et son église avec son cloché "flaminé vrillé"; Ici prend fin le chemin de Gaby, premier déchirement, Marjolaine, Nicole, Aurélie et moi décidons de l’accompagner jusqu'au gite du convent Malet avant quelle un prendre "la male-postale" pour le Puy. . Ce soir je suis à Espalion, ville toute habillé de grès rose et son pont médiéval donc sa hauteur donne une idée des crues du Lot. Le long de la rivière s'élèvent également d'anciennes maisons de tanneurs, malheureusement l'heure tardif de notre arrivée, ne me donne pas le temps de visiter cette petite ville forte agréable, les filles ont un peu, beaucoup calé en fin de journée de plus une petite erreur nous à fait manqué l'église de Perse véritable petit chef-d'oeuvre de l'art Romain. Demain je reprends mon bâton de pèlerin, Aurélie quitte le chemin et je pense que la fin de la colo à sonné... et il est temps de reprendre mon bâton de solitaire.
Martine, Gaby, Marjolaine... ma p'tite colonnie de vacances.
Sur le chemin de Golinhac: Estaing en live (Aveyron)
Au détour d'une boucle du lot, le chemin s'ouvre soudainement une fois de plus sur un autre siècle ! C'est un pont médiéval vieux de cinq siècles, que l'on accède au cœur de la cité d'Estaing. Son château du 15e siècle domine le village et ses ruelles, longtemps appartenu aux religieuses, il fût racheter en 2005 par notre ancien président de la république Valérie Giscard d'Estaing, qui en est toujours le propriétaire .
Une seconde partie d'étape très physique une fois les rives du chemin de halage délaisser ( D'aileurs chemin goudronné ! ) Golinhac est un village perché, qui à gardé la mémoire du passage des Jacquets, il suffit de traverser ce village pour s'en rendre compte. A noter l'excellente infrastructure du Chemin de Compostelle dans la traversée de l'Aveyron et cela sur 100 kilomètres. Félicitations au conseil Régional.
L'étape commence par de petits villages du Rouergue: Campagnac, Espérac, Sénergues et se termine par la descente du "chemin du chapitre" dénommé ainsi depuis an 1424 et depuis l’échancrure d'une haie, je découvre Conques, venue du fond des âges. Et par dessus les toits gris, apparaissent les trois tours de l'abbatiale Saint-Foy, Abbaye édifié au XIIe siècle, malheureusement le cloître fût démantelé en 1840. C'est au soleil couchant que le tympan de l'abbaye dévoile tout son mystère ! Chef d'oeuvre de l'art Romane, il faut bien tout le décryptage de "Frère Jean-Daniel" pour comprendre et contempler ce tympan, après sa présentation Frère Jean-Daniel joue de l'orgue, moment de médiation musicale à forte densité émotionnelle. Sa vaste nef plus de 22 mètres et ses larges transepts collatéraux donne une acoustique parait-il identique à les meilleurs salles de concerts. Un après midi n'est pas de trop pour flâner dans ses ruelles pavées, ses maison à colombages, sa petite chapelle saint Roch en redescendant sur les rive de la Doudour. Ce soir, je loge au gite communale dans la plus simple authenticité tarifaire !
Cerise sur le chemin... enfin ! Quitter Conques à l'heure du laitier et de surcroît par le pont des pèlerins restera à coup sûr une image forte de ce chemin. Mais que faisait ce groupe de très jeune lycéen sur les berges de la Doudour ... à cette heure là ? Un dernier panorama sur Conques, depuis la chapelle St Foy situé sur le versant d'en face; Au passage la tradition veut que l'on sonne "les cloches"... et croyez-moi elles ne sont pas à la fête ! Petit dilemme sur le plateau, le Gr 65 se divise... lequel choisir ? Bonne pioche par Noihac, magnifique église avec son retable... et mes premiers œufs durs du chemin !!!! Je retiendrai de Dezaville, sa descente et sa montée à me prendre en photo dans les miroirs routiers ... le pèlerin s'amuse ! Mais le graal de la journée est indiscutablement le moment où chaleureusement on m'offre mes premières cerises du chemin, elles avaient un goût "de générosité" ! Grosse pensée à toi Gabby... qui à repris le train train.... métro, boulot !
Tradition lors du passage de sonner "les cloches" à la chapelle Saint-Foy. Etable de Noailhac et mes premières cerises.
Figeac ville médiévale aux portes du Quercy, cela méritait bien cette petite accélération matinale ! Le centre historique de Figeac à non été seulement préservé des outrages du temps mais restauré de telle sorte, que le pèlerin que je suis fait un saut dans le chemin d'antan. En parcourant ses vieilles rues, cela permet d'admirer des maison à "colombages" et également des " soleilhou" genre de grenier à l'étage servant au séchage des récoltes. Figeac est la ville de naissance de Champollion... il est partout dans la ville, Champollion à été le premier à traduire les hiéroglyphes Égyptiens, un magnifique musée est consacré à ce génie des langues. Je loge ce soir à accueil des Sœurs Carmélites de Figeac au bord du Célé. Nous serons en petite ommunauté de 8 personnes à partager le dîner, préparer par nos hospitaliers.
Toute la journée mes pensées sont allés à Jeannette qui nous à quitté hier. Aujourd'hui changement de décor place aux plateaux de calcaires "les causses" du Quercy n'ouvre ses portes. Une végétation de buis, de chênes, des chemins bordés de murets de pierres... et de petites cabanes de pierres sèches: se sont des "caselles" où "gariottes", avec cette particularité, elles sont bâties sans aucune charpente, les pierres en cercle formant une voûte. C'est en compagnie de mon couple de senior, avec lequel je marche depuis quelques jours que nous découvrons depuis ses falaises Carjac. Nous avons bien cherché le magasin de pêche de Papy Mougeot de Cajarc. ... en vain !!!! Le Schmilbic, est-il rond.... un œuf n'est pas rond, réplique du célèbre jeu de Guy Lux repris par Coluche, lequel possédait une résidence secondaire ici... d'où le fameux, Carjac dans son sketch. Ville de naissance de François Sagan, Georges Pompidou possédait ici une demeure et venait régulièrement déjeuner au restaurant du bourg, lequel s'appelle aujourd'hui " Le President". Les verbatims du chemin, l'amie Isabelle "dit Babouche" est parti vent debout ce matin... pour trouver porte close au gite communal jusqu'à 15 heurs ! ... Nous ne sommes plus que les 2 rescapés.. des jolies colonnies de vacances, Yann à disparue des écrans radars, peut-être est-il parti sur la variante de Rocamadour Il voulait partir sur la variante de Rocamadour où du Célé ? Quand à Nicole et Marjolaine je pense qu'elle doivent être vers Figeac.
Super journée à plusieurs titres, des chemins exceptionnels bordé de murailles de pierres...normal me direz vous, ne j' suis pas en terre du Quercy. une surprise "coloriée"" sur le chemin comme je les aime, avec une petite présentation des personnalités célèbre du Quercy, les "puristes" snobe ces lieux... à chacun son chemin. Une journée forte agréable passé en compagnie d' Isabelle, avec des échanges que seul le chemins dévoile... des échanges qui demanderont certainement méditation et réflexions. merci Isa. J'ai poursuivie mon chemin seul jusqu'à Vaylats. .. ce soir je fais étape au convent des sœurs de Jésus.
Accueil très chaleureux et petite visite guidée des lieux, pour la petite anecdote ICI l'avé Maria est remplacé par "Fun radio"... à l'acceuil ! Ce couvent date de la fin Napoléonienne et avait pour mission d’accueillir des jeunes filles afin de leur donner une éducation et une scolarité. A l'heure d' aujourd'hui il ne reste qu'une vingtaine de sœurs, elles assistes à deux offices, matin et soir, bien évidement nous étions inviter à la prière du soir. Le pèlerin de passage reçois l'honneur de souper dans le grand réfectoire avec les soeurs...tenue à distance ! Au menu: soupe maison, viande d'agneau au pruneaux et pomme de terre sautée, fromage et salade de fruits. servi avec d'un petit cru de Cahors. Le convent survit grâce aux pèlerins de passages, l’accueil de groupes et la création d'un maison de retraite sur une aile du bâtiment.
Cahors est l'ancien capital du Quercy, elle fût une cité forte réputée au Moyen Age, aujourd'hui Cahors reste pour le pèlerins du 21e siècles un passage important, première grande ville traversée depuis le Puy. La visite du vieux Cahors, mérite une soirée étape, cité commerçante grâce à ses produits du terroir, il était facile à l'époque grâce au Lot d'effectuer des liaisons jusqu'à Bordeaux.
Verbatims du chemin, l'ami Yann est parti sur la variante du Célé, ce soir je retrouve Isabelle est nous nous offrons un bon resto, car nous savons que nos heures sont comptées.
Accueil pélerins, sur le pont Louis Phillipes. Pont valentré à la sortie de Cahors
C'est sous la pluie et une belle béquille à la cuisse suite à un choc avec un coin de table ce matin que je quitte Cahors, par le magnifique pont Valentré du 14e siècle, il se compose de 3 tours fortifiées et 6 arches. Mais la légende à retenir de ce pont est s'en aucun doute ce "petit diable" accroché à plus de 40 m au dessus du Lot. . La légende dit "Ainsi à chaque fois que le Diable vérifie si le pont est bien inachevé, il se fourvoie en pensant que c'est l'un des siens qui démantèle le pont"... La construction du pont s'éternisa sur plus d'un demi- siècle... d'où cette légende. Une étape rendu très très difficile par la pluie sur un sol de terre glaise qui colle et pèse aux godasses... une journée interminable. Je vous passe des jeux de mot "sur Mon'cul, une anthologie du petit écran devenu célèbre grâce au petit rapporteur de Stéphane Collaro. De Montcuq, je garderai son accueil "froid" au gite du Soleillou..avant l'heure c'est pas l'heure... Même si le pèlerin est trempé !!! Ce soir je retrouve de nouveau Arnaud, rencontré il y à 15 jours à Sauges...
Changement de département, adieux le lot et vive le lot et Garonne. Croyez-moi, j'suis pas prêt d' oublier la traversée du Quercy ! C'est une vrai relation amoureuse que mes godillots entretiennent depuis 48 heures avec cette terre blanche du Quercy Blanc et ce n'est pas fini... cette dernière aime le goût du voyage, elle s'agglutine, s’agglomère autour des semelles. .. Sur le chemin les moments difficiles font places rapidement à de très grandes joies... comme ce village perché sur son piton Lauzerte, cité médiévale du 11e siècle. Ici, on n'échappe pas aux façades à colombages, fenêtres à meneaux et surtout sa magnifique place des Cornières entouré d'arcades. Déjà à cette époque on resquillait l'impôt. .. pourquoi le deuxième étage à une avancée par rapport au rez de chaussée ... parce que l’impôt était calculé sur la surface au sol ! L'histoire du jour commence par cette boutade adressé à ce couple, marre de cette boue, je leur demande d'échanger mes souliers contre leurs bottes, leur réponse est déconcertante... et me répond "vous n’auriez pas vu mes 17 moutons", nous les recherchons depuis 2 jours. Une discussion s'engage sur les relations entre pèlerins du chemin et résidents du chemin, le verdict et sans appel. .. le pèlerins d'aujourd'hui est à l'image de notre société, il "consomme son chemin" est-ce pour avoir pris quelques minutes, du coup ces derniers m'invite à m'arrêter à leur ferme, situé à 2 kilomètres.... j'y resterai 45 minutes. A chaque pas le Quercy "blanc" s'éloigne, pour faire place aux cerisiers, poiriers, pêcher et abricotiers. Ce soir je retrouve de nouveau Arnaud.
C'est sous l'un des 76 chapiteaux qui ornent le Cloître de l'abbaye Saint Pierre de Moissiac que je rédige ce billet. 50 de ces chapiteaux racontent des épisodes de la bible ou des récits de la vie des Saints. Malheureusement le lieux et loin d'être un havre de silence... la voie ferroviaire via Bordeaux passe juste à côté ce qui entraîna la démolition du réfectoire médiéval du cloître. Petite étape ce matin de 14 kilomètres, je quitte le Quercy après 3 jours à "traîner" mes godasses dans cette glaise gluante, aujourd'hui place à la plaine de la Garonne. Difficile de ne pas avoir la chaire de poule lorsque l'on arrive face à l'abbatial Saint-Pierre, donc une tour fortifié datant du XIIe siècle. Chaque année lors du Week-end de la Pentecôte, est célébré la fête de la Rosière, cette tradition, qui date de 1888, récompense une jeune fille pour sa gentillesse, son éducation et son implication dans la vie local, une messe est célébré à son honneur, messe très musicale à laquelle j'aurai la chance d'assisté. Je loge ce soir dans l'ancien Carmel, lequel possède un magnifique cloître sur les hauteurs de Moissiac avec vu sur le canal des deux- Mers reliant Bordeaux à Toulouse. Que d'émerveillement depuis Genève, chaque jour je savoure cette chance que de pouvoir accomplir ce voyage à pieds .
Il est 13h30 et les 22 kilomètres du jour sont suffisants et je me demande si je n'ai pas pris un petit refroidissement ? Une balade forte agréable le long du canal latéral de la Garonne sur un chemin de halage jusqu'à Pommevic, à l'ombre des platanes et le clapotis de l'eau. A l'issue de ce chemin, il faudra que je comptabilise "les plus beaux villages de France !". Auvillar en fait partie, une place centrale sortie du XVe siècle, sa tour de l'horloge et sa halle aux grains. La pente est raide pour monter à Auvillar, mais la récompense est au bout avec ce magnifique panorama sur la plaine de la Garonne. Ce soir je loge au gite communal, qui n'est autre que l'ancien presbytère.
Aujourd'hui le chemin c'est transformé en "bitume" sur des petites routes du Gers le bonheur n'est pas uniquement sur le chemin ! Une belle série de villages et châteaux médiévaux, Flamarens et son église sans toit, Miradoux et Castet-Arrouy. Mon petit refroidissement d'Auvillar, poursuit son oeuvre et je me sens sans force, la sagesse m'oblige à m'arrêter dans ce petit village. Le gîte de ce soir n'est autre autre que l'école communale et mairie d'antan.
Capitaine Capitaine. ..les Pyrénées en vue ! Vous avez trop bu mon ami !!! Alors que les Pyrénées sont encore à 250 kilomètres, belles surprises à l'instant... sur un petit plateau avant la descende sur Lectour, rêve, mirage où il fallait bien que cela arrive un jour ! Les Pyrénées sont bien là.... sur ma toile de fond.
La journée à commencé par les montagnes enneigées des Pyrénées au loin, elle se termine par une très vilaine farce 1h30 de marche supplémentaire, j'ne fais pas dans la dentelle !!! L'histoire commence à Marsolan lorsque qu'arrive mes 2 Francs-Comtois rencontrés hier, ils choisissent une assiette à 10€ au bar du coin et pour moi, c'est le banc de la magnifique l'église ... Je les rejoins pour prendre le café qu'il m'offre, par politesse et respect je repars avec eux, et arrive ce foutu panneau et par distraction nous partons directement sur Castelnau-les-Avignon avec 24 h d'avance !!! Heureusement je suis dans un bon jour... mes 2 Francs-Comtois eux appelleront au secours et ne quitterons dans une voiture balai !!! J'aurai certainement le regret de ne pas avoir fait étape à Lectour... ville sous l'influence de l'Empire Romain, sous le nom de Lectora. ville que je n'ai fait que traverser ce matin. La bévue de l'après midi me coût la visite du cloître de la collégiale, il reste l'exception de la beauté de ce village, qui à toujours été une étape sur le chemin de Compostelle. Fait rarissime ce soir, je dors dans l’ancien convent de la Romieu... en compagnie UNIQUEMENT de 8 pèlerines et dîne au resto du camping en Cie de deux entre elle.
Sur mon chemin ce matin, Condom et sa Collégiale. .. elle était ouverte ! Je ne sais pas par quel miracle, mais dès que j'entre dans une Abbaye cela déclenche un requiem... et des frisons. Moments de privilèges et inoubliables. Je reprendre mon chemin .. sous un ciel nuageux, après avoir fait mon petit marché... je quitte Condom avec ma pastèque et toutes ces petites choses qui agrémente mes pas. Tata.. J'ai par erreur annulé ton message... Ne le cherche pas... Je l'ai bien lu ! La légende dit: Que le pèlerin venaient ici plus pour sa liqueur d'Armagnac et pour ses reliques !
Je me devais OBLIGATOIREMENT de faire une halte à Montréal du Gers première bastide Gasconne, mais surtout il fait partie des Montréal de France... n'est-ce pas depuis un Montréal de France que j'ai fermé ma porte ! Bâti autour de sa Collégiale Notre Dame dédié aujourd'hui à St Philippes et St Jacques, datant du 15e siècles. Au grès de la balade quotidienne, un ancien couvent, un ancien hôpital Jacquaire qui accueillait jadis des pèlerins. de nombreuses maisons à colombages et sa place à d'arcades où il doit fait bon vivre dans ce petit bourg. Le regret du jour est de m'avoir pas persévéré à descendre jusqu'à Laressingle hors chemin , j'ai fait demi tour à 500 m du village-château-fort, un petit "Carcassonne"
Une matinée magistrale...Tout en sous bois, sur des pistes où ancienne voie ferrée transformé en voie verte jusqu'à Eauze, se prononce "é-ôze" soit 16 kilomètres. A Eauze c'était la farfouille annuelle, malheureusement je n'avais pas trop le temps de flâner. 36 kilomètres afin de trouver un gîte communal, la devise dit " qui ménage sa monture va loin" mais qui ménage sa bourse va loin également ! En descenant sur Nogaro, je me suis revu feuilletant les bandes dessinées de "Jacques Vaillant" le pilote des 24 h du Mans ! Le Vroon vroon des V8 ou V10 lâchant leurs chevaux sur le circuit Paul Armagnac s'entend de loin, petite déception, mon arrivée tardive au gîte communale ne m'a pas permis d'aller le visiter, dommage il se trouvait seulement à quelques lieux. La satisfaction du jour, et d'avoir retrouvé Fabien le Drômois... que j'ai beaucoup de mal à cerner, marginal où jouant ce rôle ? Quoiqu' il en soit Fabien est très attachant, il fait "son chemin" et je l'envie, il marche à son rythme et dors là où la providence s'invite à lui, mais jamais dans un lieux sacré.
Fabien, le gars de la Drôme, le sud ouest n'est plus très loin !
Que la journée fût galère... galère pour les pieds ce n'est pas nouveau ! mais galère dans la tête... une deuxième partie à mettre les nerfs en pelote. ..de longues lignes droites le long d'une ancienne voie ferroviaire et champs sous un cagnard de plomb, mais je ne vais pas me plaindre, seulement deux jours de pluie l'étape de la maison et Montcuq. Lors de la pause, on n'a remis une bande de sparadrap 3m à coller directement sur la peau en guise de protection, c'est génial cela calme les l’échauffements. Enfin, devrai-je dire... je le tiens mon gîte "made in esprit du chemin" dans la pur tradition de Compostelle, ok, il est vrai que lorsque vous entrez dans la maison d'Isabelle et Alex, cela peut faire un peu "secte", pas du tout, comme à chaque fois il sont tombé amoureux du chemin et ils sont décidés d'y consacrés un moment de leur vie et ce soir notre table est "mondialiste" Anglais. Australienne. Allemande le tout dans un esprit bons enfants. Demain je passe le cap des 900 kilomètres soit la moitié, plus que jamais je savoure chacun de mes pas.
Etape de transition de 34 km... la cathédrale de Santiago se rapproche ! Lors du dîner hier soir Isabelle & Alex, nous ont prévenus, vous allez avoir encore de "belles rectiligne" sous le cagnard... si bien que dès 6h15 en ordre dispersé nous quittions le gîte et des regroupements s'effectuant au grès de notre marche. Après une courte excusion en plaine Landaise, le Béarn n'ouvre ses chemins excellents marchepieds avant les premières pentes Pyrénéennes. Ici il est notoire que chacun fait son chemin, mais ce soir je suis un peu "chatouillé" par quelques comportements, par exemple prendre un raccourci où utiliser un Gps et gagner quelques pas.... bien sûr chacun est libre de faire le chemin comme il l'attend... comme le chantait Renaud "laisse béton" ! L'Espagne arrive à grand pas et quelques décisions doivent être prise.. alléger encore le sac et changer les chaussures car les semelles ont perdues en rigidité !
Hier je comptais m'arrêter à Arthez de Béarn... et au final j'ai fait étape à Maslacq, cela devait en être ainsi ! Une rencontre avec Odile, qui malgré une maladie très handicapante fait "son chemin", par petit bout et en alternant avec des transports pour réduit ses journées et regagner ses hébergement. Lorsque que vous évoquez son courage elle vous répond " que voulez-vous que je fasse " et " il faut que j'apprenne à faire " . une grande leçon de vie .Ce soir je suis au Pays Basques, plus précisément au gîte accueil de la ferme bohoteguia, j'y retrouve une pèlerine Allemande rencontré à la bénédiction lors du départ du Puy. Après Figeac, elle à pris la vallée du Célé et poursuivra sa route par le chemin du Nord, le Del Norte... belle réjouissante en perceptive, car la tâche s'annonce très physique.
Navarrenx, étati un passage attendu ce matin sur la via Podiensis, cité fortifiée à la "Vauban" sauf qu'ici elle à été édifié 100 ans avant ! Navarrenx faissait partie du royaume de Navarre .De mon passage à Navarrenx, je retiendrai cet "instantané" alors que je traverse le pont, mon ami Fabian est allongé le long du gave d'Oloron. il à fini sa première partie de la journée, la suivant il la rependra en fin d'après midi et je me peux ne pas me poser cette question... qui es dans la vérité ? Moi qui de peur de ne pas avoir un lit ce soir marche sous cette canicule où Fabian se refusant de se plier aux règles de notre système !
Cette étape en "Basse Navarre" à cheminer dans ses vallons verdoyants aurait dû être exceptionnelle . ...hélas le petit crachin d'aujourd'hui ne m'à pas permis d'admirer la chaîne des Pyrénées depuis la crête de la chapelle Soyartz. Ce matin, j'ai eu la surprise de revoir Odile, cette personne ne me laisse point indifférent et je me devais de l'accompagner sur quelques lieux... c'est sur son chant l'ultrëa que j'ai allongé le pas et disparu dans la brume matinale. C'est par le Mont Sauveur, que l'on arrive à la Stèle de Gibraltar, point de convergence des voies de Vézelay, Tours et Le Puy (Via Podensis) mais pour le pèlerin que je suis ce lieu annonce aussi la fin du chemin du Puy. Niché dans un écrin de verdure, Ostabat à gardé la mémoire de son passé glorieux, difficile d'imaginer que des milliers de pèlerins étaient accueilli dans ce village, en 1350 c'est plus d'une vingtaine "d’hôpital" qu'ils y prospéraient. d'ailleurs un de ces gîtes existe toujours "l'ospitalia", hélas pour moi... ce soir je suis au au gîte Burguzaharia, en compagnie d'un couple Américains rencontré à Aroue.
Pas d’euphorie manifeste... mais une très grande satisfaction, au moment de franchir la Porte et les pavés de la rue de la citadelle à St-Jacques à Saint-Jean-Pied-Port . Difficile de ne pas entrer au 39 de cette même rue, l'association Jacquaire des Pyrénées-Atlantiques tient une permanence journalière: délivrance de crédential, renseignements sur le Camino Francès et ses albergues ... une mine d'or pour le pèlerins en partant pour Santiago. Au bas de la rue de la Citadelle, on franchit à hauteur de Notre-Dame le pont sur le Nive et ses maisons Navarraises aux balcons de bois. Au-delà du pont la rue d'Espagne, et sa Porte ouvrant sur l'horizon de ces montagnes tant redoutées des Jacquets du temps jadis et du temps présent. Je loge pour deux nuits au au gîte Kaserna, tenue par des hospitaliers. Je pars visiter St-Jean et surtout acheter des nouvelles pompes... d'où cette "relâche" d'une journée.
Ce jour de "relâche" à été consacré à "une grande lessive" et une dernière expédition enfin d’alléger "encore" ce sac (10.500 kg) et l'achat de mes nouvelles chaussures. Dans les rencontres, il y aura celle de ce prête missionnaire Hongrois. arrivant de Lourdes et repartant ce matin pour Santiago, ces rencontres là ne peuvent me laisser indifférent. Malheureusement mon Anglais de 6ième ne pas pas permis d'échange, un grand regret. Autour de la table ce soir, il y a aussi Alain et sa sclérose en plaqué attrapé à l'Ile de la réunion des suites à épidémie du fameux moustique. Marchant très très difficilement, il compte relier Santiago en fauteuil roulant... et comme son l'handicape ne lui suffit pas il a attelé une remorque à son fauteuil... pour cet ancien athlète d'aïkido et aux 3000 pompes par jour rien n'est impossible. Personnage très attachant, j'espère le revoir et partagé son aventure. (Il devra jongler avec le chemin et les horaires de bus, comme ce matin). Le chemin est internationale, pour preuve cette grand mère avec son petit fils débarquant d’Alaska et ces deux Coréennes ne se connaissant pas.
C'est un peu avant midi que j'ai franchi la borne m'indiquant que j'étais en Navarre, 50 m après la fontaine "Roland". C'est la deuxième fois que je réalise cette ascension et je n'en lasserai jamais, tellement les paysages du pays Basques Français sont de toute beauté... ce matin, une légère brume tapissait le fond de vallée et se dissipait avec le levé de soleil. La première partie jusqu'à Huntto est physique, j'ose imaginer la pensée des pèlerins commençant leur chemin ce matin, après la pente devient plus douce, petite halte au refuge d'Orisson, vient ensuite le passage à la vierge de Biakorri (1095m), A la croix Thibaut, quitter la petite route des pâturages et rejoindre le col de Bentarte (1337 m, fontaine Roland) et le col Lepoeder (1430m). Je suis peu enclin à dormir à Roncevaux, usine à pélerins donc sa capacité peu atteindre 180 places. Ce soir je suis en compagnie de Gérard, rencontré dès le passage sous la Porte d'Espagne, de Laurent rencontré hier au gîte Kaserna et d'un binôme père et fils Italien accompagné d'un ami. En l'espace de quelques kilomètres tous mes doutes et crainte se sont évaporés... se sent déjà que je vais adorer "ce camino Francès".
Avant de s'engager, s'assurer que le chemin est bien ouvert (Porte d'Espagne). Table d'orientation au refuge d'Orisson
C'est avec Laurent, le voisin de l'Isère que nous quittons le village-rue de Aurizberri, Laurent à fait la voie du Puy l'an dernier en mode "Bivouac", encore actif, Laurent doit arrivé mi-Juillet à Santiago, cela me semble un peu "express !!!" Hier à peine franchi la Porte d'Espagne, j'ai rencontré Gérard, au loock "baroudeur", un expérimenté des chemins de Compostelle. D'ailleurs, si j'ai continué au delà de Ronsevaux hier c'était bien pour ne pas me priver d'une telle compagnie. Aujourd'hui c'est par un chemin en pente douce que nous quittons les hauteurs de Roncevaux, le premier changement est la signalétique du chemin Espagnol, des panneaux identique aux automobilistes visible à des lieux et cela est rassurant. A Zubiri, mes premières empiètes et la recherche en vain d'un distributeur trop distant du chemin ! Gérard me rejoint et c'est avec minutie que j'écoute ses conseils, il est de st-Jean-de-Luz et parle l'espagnol... un gars à ne pas lâcher !!! A Larrosoana, Laurent nous rejoint à ma grande surprise... Je le pensais déjà loin devant, nous décidons de rester ensemble et de rejoindre les Portes de la grande cité de Navarre. Ce soir nous sommes dans une ancienne basilique, lieu d'accueil depuis le XIIIème siècle aujourd'hui ce lieu est lié à des Frères Maristes situé à 5 km de Plampelune. Ce lieux est idyllique, mais malheureusement difficile de savourer pleinement l’instantané, je crains avoir réveillé une vieille fracture de fatigues... ce soir c'est poche de glace et cela n'est pas très bon !
Mes Compères de ce début de Camino. Gégé et Lolo !
Réveil musculaire très difficile ce matin, Laurent est parti très tôt pour Puente la Riena et c'est en compagnie de Gérard que nous nous sommes lancé dans la périphérie très urbanisée de Pampelune, l’enthousiasme, la concentration à surveiller la moindre flèche jaune, amabilité, la bienveillance des Navarrais à notre égard m'à fait oublier mes petits tracas musculaires du matin. C'est par la porte "Francès" que l'on rentre dans la vieille ville, Gérard ne connaissant pas le "Monumento al Encierro" je lui propose de s'y rentre et de là nous nous séparerons, car il préfère prendre son bus de retour ici. Ce monument à gelé un instant la course devant les taureaux, dans une virtuosité audacieuse et un bel équilibre de forces qui laissent percer l'angoisse permanente et le courage. Mon idée, était de passer la journée à Pampelune et de rejoindre Cizur Menor dans les faubourgs de Pampelune, histoire de ralentir un peu et de souffler... mais voilà à la sortir de la ville apparaissent dans le lointain de l'horizon les éoliennes et les silhouettes emblématiques de l'alto del Perdõn représentant le passage des pèlerins depuis le moyen-âge... difficile de résister à la tentation de continuer... chaque pas est une nouvelle découverte.
Près Cizur Menor,(sortie de Plampelune) on monte progressivement à l'alto del Perdon en passant par de magnifique village Guendulain et Zariquiegui offrant de magnifique point de vue sur la plaine de Navarre avec en toile de fond Plampelune et plein ouest les prémisses de la Maseta. Une journée beaucoup plus longue que prévu (24 km), je ne pensais pas passer l'alto del Perdõn aujourd'hui. Ce soir je suis à Muruzabal, dans une albergue privée El Jardin avec piscine ! A 2 km de cette petite localité se trouve un petit joyaux, la mystérieuse chapelle Notre-Dame-de-Eunate de forme octogonale entourée d'une double enceinte d'arcade ... Par sagesse ce matin je ne suis appliquer un patch sur le tibia, paquet acheter en secours à Livinhac-le-Haut, je croise les doigts... mon chemin est en sursis. Au grès du chemin une rencontre insolite, un pèlerin avec sa guitare... il va falloir enquêter !
Journée festivalière, à peine la mis en route effectué que se présente Abanos et son église St-Salvador et à quelques lieux de là le chemin du Somport venant d'Arles. Quelques kilomètres plus loin se présente de l'une des cités les plus renommées du pèlerinage de Compostelle Puente la Reina, Après une traversée assez rapide de la cité, peut-être trop impatient de découvrir ce qui à fait sa richesse d'hier et sa gloire aujourd'hui le "Puente de los peregrinos". Magnifique pont médiéval à six arches dont des milliers de pèlerins comme moi ont foulé ses vénérables pavés. Mais au risque de vous décevoir... hélas son environnement enlève de sa superbe, attention à bien cadrer la photo ! Mon coup coeur du jour va à Cirauqui, jugé au sommet de la colline avec en toile de fond les montagnes de la Cantabriques entre champs de blés, arbres fruitiers et oliviers. On quitte ce village circulaire de Cirauqui par ses ruelles pavées et son pont romain. J'ai adoré la traversée de Lorca, village-rue où chaque pèlerin à sa façon reprend ses forces pour rejoindre le prochain village.. C'est sous une chaleur de plomb, que je rejoins l'albergue juvenil Oncineda à Estella, Joël un gars de Moselle rencontré hier n'y rejoindra. J'apprendrai plus tard, qu'il fallait s'adressez à l'officina de Turismo pour avoir les horaires d'ouverture de l'église et le tout dans un très bon français ! Ce soir nous partageons le dortoir avec une jeune mère et son fils ados venu des pays des Balkans ... et ses très inquiétantes "ampoules".
Au départ d'Estella le café avait un goût bizarre ... ça c'est ce que raconte les pèlerins passé après 8 heures à "la fontaine à vin d'Irache"... car avant vous m' avez que les "papilles gustatives " pour pleurer ! Cette heureuse initiative... n'a rien "historique" juste publicitaire due au vignoble de Bodegas d'Irache. Mais très vite, le chemin "console" avec la traversée de Villamayor de Monjardin en très bonne compagnie d'une jeune Coréenne, nous marcherons ainsi durant plusieurs kilomètre avec seul échange.... nos sourires.Ce camino francès me réserve des paysages époustouflants, Un premier isolement de 12 kilomètres au milieu des champs de blés et un chemin serpentant à perte de vu avec en fond d'écran la Sierra de Andia et Cordés. Los Arcos, villages-rue tout droit sortie des film de Sergio Léone et comme à chaque fois sa place est prises d’assauts par des pèlerins assoiffés. A Torres del Rio, malgrés des plante de pieds meurtri je décide de continuer malgré les 28 kilomètres déjà effectué. Et je n'aurai pas à le regretter, car en cours de chemin j'ai fait la connaissance d'un gars de Montpellier, arrivant du camino Aragonés et comme un bonheur arrive jamais seul je retrouve ce soir à Viana mes Italiens père &fils d'Aurizberri. Que les derniers km, le long de la route sous cette fournaise fut interminable et suicidaire afin de rejoindre Viana, ville perché sur sa colline et traversée depuis le moyen-âge par les jacquets du Camino de Santiago.
C'est par l'imposante église en ruine de Viana que le chemin quitte la Navarre pour entrer dans la Rioja. La Rioja est la plus petite des régions automnes d'Espagne. Se sont Vignes, arbres fruitiers notamment des nèfles petits fruit ressemblant à des abricots qui m'accompagne jusqu'à Logrono. Petite étape aujourd'hui de 14 kilomètres et j'vous rassure tout va bien, à 9 heures je franchisais le pont de Pierre , Puente de Piedra et à 10 heures je prenais possession de mon lit à Hostel-Albergue touristique Entresuenos en plein quartier historique pour un prix modique de 10€ Incroyable !!! Cité riche d'un passé jacquaire, L'église Santa Maria del Palacoi et son clocher de 45 m, l'église San Bartolomé, l'église Santiago el Real et la cathédrale Santa Maria la Redonda. Une journée à flâner, déambuler dans ses ruelles et s'imprégner de ce début de camino.
Journée ULTRAFOND de 52 kilomètres et croyez-moi cela n'était pas programmé. Départ à 5 h 38 ce matin avec les derniers fêtards ! La sortie de Logrono est un peu fastidieuse, heureusement la traversée du parc "pantano de la Grajera" est un petit oasis de verdure et permet d'oublier ses premiers kilomètres. Jusqu’à Navarrête et Ventosa, le chemin est souvent parallèle à la nationale 120 et alterne avec les vignobles de la Rioja, qui se trouve être l'activité principale de la région. La distance déjà parcouru aurait dû faire que je m'arrête à Najera, capitale historique de la Rioja et reconnu pour sa splendeur... mais ça c'était lors des rois de Navarre ! Est-ce l'aspect bidonville à l'entrée de Najera, qui à conditionné mon jugement ? Est-ce le faite d'avoir débarqué en pleine fête locale avec une tradition plus que surprenante, consistant à faire griller des grillades à même les caniveaux, néanmoins il me restera de mon passage sa terre et ses falaises "rougeâtres" un changement radical avec les jours précédents. Après une bonne heure de marche en plein cagnard Azofra village-rue se présente, son petit square et sa fontaine sont les bienvenues. Avec cette interrogation, lorsque l'on passe devant une albergue sur le coup de 13 h30... est-il encore raisonnable de poursuivre son chemin ? Avec toujours cette réponse "absurde" ce qui est pris, n'est plus à prendre". C'est seul, dans l'immensité de ce paysage sans ombre que je repars vers Ciruena, perdu au beau milieu du chemin de Compostelle, un complexe de golf... et toute la dérive qui va avec ... belle voiture et bulles immobilière... vide ! Malgré une lassitude certaine, difficile de ne pas rejoindre le village suivant... et voilà comment sur le chemin de Compostelle les lieux s'enchaînent et finissent en miracle ! Comme à Santo Domingo de la Calzada, une arrivée digne des plus beaux films de westerns spaghetti. Qu'il chemine sur le chemin n'a pas entendu parler "du miracle du coq et de la poule " où du "miracle du Pendu-Dépendu", pour faire court, la cathédrale de Santo Domingo est la seul au monde où on vénère un coq et une poule ! Après cette longue étape marathon, j'ai trouvé refuge à l'abadial Cisterciense la ascuncion, géré par les Sœurs, ce soir je partage ma table sur une terrasse de resto de Santo Domingo avec deux pèlerines une Italienne et une Belge. Malheureusement, je suis arrivée trop tard pour voir "Madame poule " dans l'église !
A force de jouer avec le feux....j'ai bien failli me brûler les ailes, La faute à une albergue privée fantôme... heureusement comme sur la via Podiensis les "casa rurale" sont nombreuses, leurs seules différence étant le tarif de la nuitées. La Rioja, que j'ai délaissé à Granon, ne me laissera pas un souvenir impérissable ! Région manquant indiscutablement de deniers public, à l'image de cette autoroute jamais fini. Très difficile d'ignoré que l'on rentre pour pas moins de 375 kilomètres en Castille-Léon avec des traversées comme Burgos et Léon à venir. De Belorado, je garderai en mémoire mon énorme paquet de chips à la main, pas facile le Dimanche de garnir le garde mangé. Petite inquiètude cette après midi, je crains de nouveau une petite infection dentaire, ce qui m'a obliger à prendre un anti-douleur et pour clore cette journée les premières gouttes de pluie sur ce camino Francès.
Halte matinale de pélerins, tenuede Coréen sur le chemin, l'homme à la guitard !
En s'arrêtant hier à Villafranca, je savais qu'aujourd'hui je me devais affronter les montagnes de l'Oca, ces mêmes là tant redoutées par les jacquets du moyens-âges, forêts éparses, où loups et bandits semaient la terreur. 12 kilomètres au cœur d'une magnifique forêt agrémenté de sculptures taillées à la tronçonneuse... histoire de faire ralentir le pèlerin pressé que je suis ! En parlant de terreur, je connais un pèlerin Hollandais qui à dû se faire une belle frayeur ce matin... voulant faire une photo avec son smarphone il s’apercevra l'avoir oublié sur un banc 3 kilomètres en amont. j'vous rassure grâce à radio camino l'histoire c'est bien fini.. Au passage d'un clairière au beau milieu des Monts de l'Oca, le monastère San Juan de l'Ortega et en passant je ne peux avoir que le regret de ne pas avoir fait étape ici. A Atapuerca, rencontre avec un pèlerin originaire de Pau se trouvant en très grande souffrance dù à des chaussures sortie tout droit du package militaire, il est toujours bon de pouvoir de temps à autre que de pouvoir parler la langue de Molière sur le chemin et lui conseiller de se déchausser. Au passage du Puerto de la Pedraja (1200 m), une petite invité... la pluie et surtout des petites rafales de vent, passage rendu délicat sur ses dalles de pierres. Au sommet la ville de Burgos apparaît au lointain, la sagesse m’incite à faire halte à Cardeñuela Riopico un village-rue rendu à l'état d'abandon tout comme Villaval peu avant, village rendu à l'état de ruine. A l'albergue je me retrouve avec Thierry un pèlerin partir de Brest, rencontré il y a 2 ou 3 jours, notre point commun est d' avoir séjourné à Djibouti, territoire de la corne d'Afrique. l Ce soir je me retrouve dans une chambre individuellement à 25€... alors qu'il y avait un dortoir à 10 € ...grosse "arnaque du chemin "... mis sous incompréhension de se comprendre !
Tout support est bon, pour faire arrêter le pèlerin.
A la fin de ce chemin il y aura certainement de la frustration... de ne pas avoir fait étape à Burgos et pourtant celle là était cochée. En faite tout à commencer hier, avec cette petite pluie peu avant midi et cette arrêt imprévu à Orbaneja alors que j'escomptais bien rejoindre Burgos distant de 15 kilomètres. Mais il y a surtout une infection dentaire, heureusement mon dentiste m'a appris comment me soulager... avec une aiguille !!! HEUREUSEMENT j'ai des d'antibiotiques pris en secours. La douleur est acceptable et tout le reste ne semble sans intérêt aujourd'hui. En clair ce n'était pas mon jour, temps gris.et jaunâtre un mélange de pollution et également une variante afin d'éviter "cette fameuse zone commerciale " non trouvé et indiqué ? En faite Thierry avec qui je suis reparti ce matin, voulais passer par cette zone commercial, pour trouver une nouvelle paire de godillots. Aux futurs pèlerins, le contour de l'aéroport et la longue traversée de la zone ne mérite pas que l'on en fasse tout un fromage sur les forums de discutions ... seul bémol, bien rester fidèles aux flèches jaunes sinon, j'peux vous en causer !!! C'est par la Porte de la rue Calzadas que nous entrons dans le vieux Burgos, tout en marchant je sens mes pulsations montées et devant cet immense vaisseau gothique tant elle est impressionnante, je ne peux retenir quelques larmes d'émotions dû à la beauté du site, mais également au faite être là à contempler une des plus belles cathédrales d'Europe et cela après plusieurs semaines de marches. Après un bon café, Thierry pars à la recherche de nouvelles chaussures et je décide de reprendre mon chemin, à peine 10 h et aujourd'hui je me sens pas l'âme à jouer au pèlerin-touriste en claquette ! Mais une chose est sûr je reviendrai. La sortie de Burgos, n'est pas marrante... hormis un petit parc, autoroute, voie ferrée mais cela fait partir du chemin. Je ne serez le dire, mais ma seul préoccupation de l'après midi et de mettre le plus de distance ce soir entre moi et Burgos... pourquoi ? Peut-être cette impatience à en découdre avec "ce chemin mythique" qu'est la Maseta, immense plateau de solitude noyé dans des champs de blés à perte d'horizon. Des traversées de villages-rue à donner à chaque fois la chair de poules, Rabé de las Calzadas, Hornilos del Camino où j'ai enfin posé mon sac et pris l’avant dernier lit... une première depuis Roncevaux. En ce mois de Juin 2017, les gîtes ne sont pas complet, est-ce exceptionnel où encore l'intox des forums ?
Ce matin c'est sous un ciel très chargé et une bise plein face que je découvre les longues étendues de la Meseta. Sur le chemin ce matin elles se comptaient par dizaine, voir centaine, je veux parler de ses d'éoliennes que mon regard croise depuis mon entrée en Espagne, avec cette pensée: nous allons encore une fois de plus prendre le train en marche ! Chaque village traversée est une petite bouffée de bien être et ils sont attendus comme le messie, Hontanas est un petit village aux maisons de pierres où une pose semble inéluctable, sa ruelle principal pavée est abordé de deux bars... apprécier des pèlerins: Oui mais voilà, leurs tenanciers n'on pas trouver mieux que de mettre sur notre passage de jolies racoleuses qui m'indisposèrent à m'arrêter. A chaque jour son lot d'émerveillement, comme c'est ancien monastère en ruine de l'Ordre des Antonins, situé au détour d'un virage à st Anton. A quelques lieux de là se dresse au lointain le château-fort de Castrojerie, ce dernier laisse place à la collégiale de la Virgen, aujourd'hui s'y tenait une exposition en donativo... visité durant une averse ! Castrojeriz est le village-rue le plus long du Camino presque 4 kilomètres, dans l'ordre les ruines du couvent Franciscain, l'église Santo Domingo de style renaissance... c'est assez surprenant ! Petit arrêt sur la plaza Mayor, c'est au tour de l'ancienne l'église San Esteban transformé en albergue et en quittant le village se présente l'église San Juan Bautista et son cloître, Castrojeriz aurait compté jusqu’à 7 hôpitaux de pèlerins et garde encore de nos jours cette tradition, il suffit de voir le nombre d'albergue le long de ces 4 km. A la sortie de Castrojeriz, un beau effort physique attend le pèlerin, la montée sur l'alto de Motelares, avec un passage à 12% sur mille cents mètres la récompense est au sommet avec une dernière vu sur la province de Burgos et la province de Palencia majestueuses et inquiétante traversée de la Meseta de Mostelares. A Itero de la Vega, première maison, premier gîte... premier pèlerin à m'arrêter, ma douleur dentaire est tenace et donc ce soir je n'ai plus le choix... je commence mon traitement d'antibiotique c'est que qui pouvais m'arrivée de pire. Mais je continu à faire confiance à ma bonne étoile.
Administrativement je suis dans la province de Palencia et ce matin il n'y fait pas chaud ! Au point que le bonnet est de sortie ! A Boadilla ce n'est pas ses maisons blanchies à la chaux qui m'interpelle.... mais un pèlerin un peu à l'écart du chemin, tenant un "petit rapace", dans un Français approximatif je comprend qu'il veut l'amener jusqu'au prochain village... je n'aurai pas connaissance de la suite de cette étrange histoire. Agréable balade ce matin, le long du canal de Castille, avant de le traversée par une magnifique écluse en cascade à Fromista. Une première partie bucolique, car après le Camino Francès suit fidèlement son tracé original par la nationale 120, heureusement une large bande sécurisé nous protège du peu de véhicule qui y circule. 18 kilomètres en ligne droite interminable et toujours depuis deux jours face à un vent très violent et froid, heureusement entrecoupé par les villages de Poblacion de Campos, Revenga de Campos, Villarmentero de Campos et Carrion de los Condes. A Carrion de Los Condés c'est jour de marché, pas facile de se frayer un passage et surtout de trouver l'entrée de l'albergue paroissiale Santa Maria . Il est à peine 13 hrs et affiche presque complet... car Carrion de los Condés est le terminus pas pour tous ! Car commence ici, la plus longue portion du Camino, plus de 4 hrs de marches sans villages, sans ombre et point d'eau ... mais cela me semble t-il n' effraye l'ami Isérois Laurent, lequel vient de me filer entre les doigts comme une anguille ...info de radio camino "père & fils Italien" que je retrouve ce soir à Santa Maria. En fin d'après midi, grand moment de rencontres entre pèlerins et les sœurs de Santa Maria, malheureusement une fois de plus la barrière de l'anglais ne me permettra pas de savourer pleinement de ces échanges spirituelles entre pèlerins venus des quatre coin du globe.
Un bon pèlerin averti en vaut deux et ce matin croyez-moi mieux fallait l'être ! Déjà ne pas manquer mon train Italianos " père & fils de l' Adriatique, car se sont des lève tôt... 5 hrs ! Aussi surprenant que cela peut le paraître, c'est bonnet et gants que j'ai retiré du sac et j'ai fait des envieux (une paire de gants en soie, ça mange pas de pain dans un sac !). En sortant de Carrion de Los Condés, le Camino se confond avec l'ancienne voie Romaine de la Trajana "la fameuse traversée de Paramo" 17 kilomètres rectiligne... 10° ce matin et je me demande comment Laurent à pu s'engager sur cette voie hier en plein cagnard ! Car ici c'est bien connu, il fait chaud la journée et froid la nuit. C'est en pèlerin humble que je suis arrivé à Calzadilla de Cueza, on se sent tout petit et quel bonheur de revoir simplement un toit.... signe de civilisation. jusqu'à Sahagun, le chemin alternera entre N120 et A231 et des villages quasiment désertiques, abandonnées socialement, que l'on laisse dépérir progressivement. A Sahagun, je suis dans l'ancien église de la trinité, renommé depuis albergue de Cluny, l'une des plus importante cités Jacquaires, dont la réputation s'étendait dans toute l'Europe.
Cette journée devait être la plus chaude dans tous ses sens du terme... elle le sera par sa légende et certainement pas par sa chaleur hélas... encore et toujours ce vent glacial, avec impossibilité de se défaire de son coupe vent. A partir de Sahagun, le Camino offre deux choix: suivre à N120 jusqu'à Reliegos de las Matas où emprunter l'ancienne voie Romaine de Trajan, avec un village rencontré Calzadilla de los Hermanillos après 2 heures de marche. Ce matin, j'ai rencontré le vrai chemin de Compostelle, seul durant 24 kilomètres (j'ai rencontré uniquement que 4 pèlerins) frigorifier par ce vent glacial, alors que j'aurai dû être écrasé par la chaleur ! Des petits pas, l’échine ployée par la lassitude et l’effort rébarbatif, ici dans cette immensités ennuyeuses, un kilomètre à pied n’use pas que les souliers mais aussi le moral. Heureusement, vers le 15ième kilomètres, le chemin à mis sur ma route un couple de pèlerin "Lyonnais", rencontre incroyable, de quoi me rebooster car à cet instant là... cela devenait un vrai chemin de croix vers Saint-Jacques de Compostelle. Cette traversée de la Meseta, est la plus belle chose de ce chemin, étendues assez austères, des immensités de paysage de champs à perte de vue, je ne suis pas prêt d'oublier cette Meseta. Ce soir j'ai retrouvé "ma horde" de pèlerins, vous l'aurez compris ces mêmes qui pestent depuis plusieurs jours à devoir suivre la nationale, le pèlerin de 2017 n'est pas à une contradiction prête, pas de doute il est bien de son temps....toujours pressé ! Un mot sur Mansilla de las Mulas, sept églises, quatre hôtipaux , deux convents, des remparts médiévaux...
Ne croyez pas que le Camino est un long fleuve tranquille, depuis Genève il me faut gérer "l'appel du corps " et pas un jour sans qu' un voyant orange me s'allume. Est-ce le faite d'être sous antibiotique qu'aujourd'hui j’essuie un grand coup de mou... avec une première conséquence, l'appel de Morphée.
Décidément les grandes métropoles espagnoles me porterait-elles pas la poise, après Burgos et Léon ce matin. L'approche de Léon est très ennuyeuse et sans intérêt et de surcroît rentrer dans une métropole après une gigantesque méga fête de deux jours déserté de ces occupant à de quoi être déstabilisant. Sur la place de cette magnifique cathédrale gothique Santa Maria de la Régla je retrouve un brin d'activité touristique... autant dire sans grand intérêt avec toute les dérives inutiles dès lors que les poches sont gorgés, euros, de dollars où de yuan chinois. La particularité de Léon, aucune albergue ne se trouve dans le périmètre de son centre historique, même mieux certaines sont carrément à l'opposé du chemin de compostelle ! En ne m'attardant pas, je sais que je crée une grande désillusion futur, mais à l'heure d'aujourd'hui m'a seul obsession est d'arrivée à Santiago et ce "coup mou" n'est pas anodin. Si "aven Léon" n'est point agréable que dire de la sortie.... des quartiers tombant en désuétude et une ville-rue de banlieue bien sinistre par ce beau Dimanche de Juillet. Le seul point positif sera alimentaire avec ses commences ouverts et son albergue municipale flambant neuve aux portes d'une zone industrielle... Au grès de nos pas, nous passons du magnifique au très laid, laideur créé par cette modalisation sans âme et cœur.
A la sortie de La Virgen del Camino, le Camino offre deux possibilités: Suivre le Camino historique par la N120, la légende dit "on a retrouvé des pèlerins morts de chagrin et c'est tout droit pendant très très très longtemps ", sinon prendre la variante par Oncina, itinéraire plus bucolique. Cette fois pour ne pas me retrouver seul, j'encourage une Italienne et deux jeunes filles Américaines à me suivre.... à la pharmacie de l' hospital de Orbigo, elles me remercions de ce choix. Une nouvelle fois, la journée commence par la traversée du plateau de Paramo et à Villar de Mazarife, de nouveau ces magnifique cigognes reines incontestées du Camino. Quelle surprise à mon arrivée à L'hospital de Orbigo, de découvrir ce majestueux pont médiéval, de 200 mètres de long et ses vingts arches . Quel plaisir que de pouvoir encore le franchir de nos jours, ce passage restera certainement un image forte de mon chemin. D'antan, Hopital de Orbigo accueillait les lépreux...est-ce pour cela que le barbier local ne voulu pas me tailler ma barbe ! Ce matin de nouveau un voyant orange c'est allumé... la jambe droite à dû mal à suivre la gauche, d'où mon passage à la pharmacie pour l'achat de crème et patch anti- douleur, l'arrêt s'avère intelligent à l'albergue paroissiale Karl Leisner, à l'Hopital de Orbigo.
Pont médiéval de L'hospital de Orbigo
Villar de Mazarife... scène coutumière depuis Léon
Ne cherche pas où je suis ce soir...même les cigognes ont désertées le clocher de l'église, dommage mon dortoir est à quelques mètres du clocher ! Démarrage difficile ce matin, ma petite inflammation au niveau du tibia se réveille elle aussi au grès du chemin, alors je marche " à l'écoute de mon corps", expérience acquise tout au long de ces décennies à pratiquer du sport à haut intensité et limite d'overdose... A la question pourquoi ce chemin, je vous livre une première piste ! Avec un départ "tortue" , cela m'a permis de faire deux belles rencontres, comme cette Coréenne désemparé devant une bifurcation de chemins et parlant un très bon Français et adorant la ville Annecy, pour avoir travaillé à Paris. Alors que nous "échangons", cinq gamins nous rattrape suivi de leurs grands-parents âgés de 75 ans, ils sont partis de la Rochelle il y a 3 ans et à raison de deux escapades chaque année compte bien le finir aux vacances de la Toussaint... en présent de leurs parents respectives. La joies, la gaieté, l'entende et leur volontarisme de ces gamins fait plaisir à voir, j'en suis presque ému aux larmes et j'ai envie de leur dire merci... des choses simples, anodines mais tellement réconfortante. Et dans la série des plaisirs, il y a tout au long du chemin ces accueils "en donavito" proposant fruits, légumes, boisons et même tipi sur le plateau peu avant Artosga . A Astorga, que nous traversons en plein marché, j'ai une mission "retrouver" la trace perdu d'Alain l'aventurier en fauteuil roulant de St Jean Pied de Port, mon épouse suit sur son blog tant bien que mal "son chemin de croix" (pas facile de trouver de la connexion). Aux dernières nouvelles il était bloqué ici, j'ai bien retrouvé le gîte où il a séjourné, mais sans autres explications... est-il reparti pour Compostelle où Paris ? Certaines portions ne pouvant être réalisé en fauteuil, cela l'oblige à prendre des lignes de bus quelques fois inexistantes... pourtant annoncé dans les guides ! Murias de Rechivaldo est la porte d'entrée du plateau de la Margateria, le pays des Muletiers, le chemin offre ses premières pentes caillouteuses en toile de fond la montagne de la Cruz de Ferro, que j'ai hâte à être demain !
Des chemins de "rêves"
Traversée du marché d'Artosga
Acceuil en donativo
Claude et son ami, il quitteront le Camino le même jour.
Indiscutablement la journée d'aujourd'hui à tenue toute ses promesses. c'est par un petit sentier en terre battue s'élevant tout en douceur. que l'on rejoint Rabanal del Camino (1150 m) lequel doit sa survit à la fraternité Saint-Jacques de Grande-Bretagne qui ont sorti le village de sa torpeur au début des années 90, si bien que de nos jours l'ancien presbytère est devenu un refuge pour pèlerin "sous pavillon Britannique" ... Ses rue pavées du village laisse place à un chemin caillouteux, dès lors le Camino nous donne toute sa plénitude dans un environnement de chênes où parfois il est nécessaire de se frayer un passage au milieu des bruyères. A Foncebadon,(1440 m) étrangle sensation en remontant l'artère principale, ses maisons sont quasi effondrées, une fois de plus c'est une grande désolation et comme toujours en pareil situation on retrouve un où deux bars/épiceries avec terrasse... DU SURRÉALISME ! La montée en direction du mont Irago est savoureuse entre genêts, bruyères et panorama sur les montagnes de la Margateria et arrive ce moment tant attendu... le sommet à la Cruz de Ferro la "Croix de fer à 1504 m, tout comme "mon Grand Colombier" au dessus du lac du Bourget. C'est l'un des passages mythiques du pèlerinage pour qui " s’intéresse" à son histoire et à sa tradition ! J'ai vu des pèlerins passer tout droit... sans un regard,sans un ralentissement, chacun est libre, chacun conçoit son chemin avec ses inspirations, ses croyances et sa divagation ... ah celle-là à dû me rendre aveugle plus d'une fois. Je tenais à perpétué cette tradition, qui consiste à transporter une pierre de "chez soi" et la déposé sur le petit monticule sur lequel repose une vieille croix toute rouillée juchée sur une longue perche de bois. Sur mon "ancien ordi" du boulot j'avais deux coquillages.... ramasser par un beau Samedi d'automne sur une plage de Palavas, Ces coquillages était là pour me rappeler des moments très difficile que mon fils à dû surmonter... c'était devenu mes anti-stresse. En accrochant mon coquillage au mat, j'ai eu beaucoup de mal à retenir mon émotion, car j'imagine que toute ses pierres racontes une histoire personnel "des choses de la vie simplement.". J'ai eu beaucoup de mal à repartir de ce lieu mythique, l’émotionnelle n'avait pas encore atteint le paroxysme de cette journée. Une flore, le passage du Collado de las Antenas à 1515 m, ses panoramas et le village-rue d' Acebo sur le versant descendant bordé de vieilles maisons de pierres aux balcons de bois débordant sur le camino, Restait les 18 kilomètres de descente dans la rocaille, afin de rejoindre la plaine du Bierzo et Molinaseca... où avec surprise je retrouve Laurent et Thierry (que je croyais sur mes pas !!!) à l'albergue Santa Maria Magdalena, ayant essuyé du "compléto" dans les gîtes du centre historique... une première depuis Genève pour mon plus grand bonheur.
Le sommet à la Cruz de Ferro la "Croix de fer à 1504 m
C'est en compagnie de Laurent et Thierry que je reprends mon chemin, les yeux encore éblouis de ma journée d'hier. Une heure de marche et nous voilà à Ponferrada, attablé sur la terrasse d'un café face au château des Templiers, imposant monuments témoin unique de l'architecture militaire du moyen Âge. Sur le chemin il y a autant de "rituel" que de pèlerins, me concernant pas possible de partir sans prendre un petit en-cas, généralement acheté la vieille.... d'autres sautent directement dans leurs godillots et partent à la recherche du moindre bar ouvert et c'est le cas de Laurent... donc ce matin j'ai juste eu le temps d'avaler une demi-pomme que j'ai partagé avec Thierry et encore parce qu'il y avait "bouchon" aux toilettes ! Sur le camino les retrouvailles se font et se défont aussi vite, pour preuve ce matin... peu après Ponferrada notre trio c'est disloqué, Thierry optant pour une cadence un peu élevé, alors que je suis dans l'évidence à géré un débute de périostite, Laurent c'est arrêté... on appelle ça "le cul entre deux chaises"... sur le chemin, un pèlerin parti seul reste un solitaire et mène son chemin comme bon lui semble et personne ne lui en tiendra rigueur. Depuis Astorga, la circulation sur le Camino est beaucoup plus dense, se sont des dizaine de groupes, dont certains se composent d'une vingtaine d'unités que nous remontons où récupérons sur le bord du Camino. Se sont tous des jeunes ados Espagnol, venant de finir leur année scolaire et réalisant les 200 derniers kilomètres, afin d’obtenir à Santiago « la Compostela » diplôme attestant avoir fait une partie du chemin, lequel pourra être mentionné sur leur prochain curriculum vitae. Les puristes (les soi-disant !!!!) Pesteront et moi et moi…. ca me remet de la pêche, ils apporte leurs jeunesses, rires et facétie, avec l’inconvénient de trouver des albergues comme à Villafranca del Bierzo « compléto ! ». C’est donc sous la menace d’un orage que je m’engage dans la vallée de Valcarce, étroite, austère, coincé entre la paroi de la montagne et une autoroute passant 100 mètres au dessus, là où jadis était réclamé un droit de péage aux pèlerins. Ce soir j’ai trouvé un toit à Trabadelo, pas simple dans trouver encore un DEBOUT … ils se comptent sur les doigts d’une mains ! Village tout droit sorti du moyen-âge.
C’est à La Faba l’un des derniers villages de la province de Castille, que l’on attaque la montée hautement symbolique de O Cebreiro perché à 1293 m. Attendu avec impatience…. car depuis le temps que j’en attends parlé et très redouté par d’autres. L’ascension n’est pas très longue mais toutefois assez physique, la pente est raide et humide dans sa première partie en sous bois, c’est une marche de toute beauté, une nouvelle fois en compagnie de genêts, bruyères et de petits villages hors du temps les derniers du chemin, car peut avant O Cebreiro… impossible de manquer la borne indiquant que je rentre dans la dernières région du Camino Francès : La Galice, région prospère. Il est dit que O Cebreiro entre dans l’histoire du chemin dès le IX siècle, désolé il ne rentrera pas dans l’histoire de mon chemin… bien sûr ses chaumières où « pallozas » au toit de paille de seigle sont exceptionnelles et magnifiques mais cela ne suffit pas, faut-il encore qu’il y ai une âme ! Malheureusement je crains que le mont Cebreiro ne soit qu’un passage obligatoire sur l’itinéraire du touriste, un très beau village de pierre et surtout pas fait pour la bourse d’un pèlerin ! En Galice, je retrouve une signalétique du chemin digne à celui de Navarre, indiquant le décompte des kilomètres jusqu’à Santiago. A la sortie d’O Cebreiro le chemin ne finit pas de montée et descendre jusqu’à l’Alto San Roque, petit col culminant à 1240 m où se trouve une statue géante d’un pèlerin médiéval luttant contre les bourrasques fréquentes dans ces lieux. De l’Alto San Roque à Triacastela, un large chemin conduit à rejoindre la vallée de l’Oribio, par les villages de Condesa, Fonfria et mon premier « horreos » Galicien, Triacastela n’échappe pas à la règle où soit peu de village-rue, profitant en face de l’albergue un salon de « peluqueria » je tentais une deuxième tentative de me faire tailler ma barbe avec succès cette fois…durant la coupe je dû m’éclisser avec mon tablier, pour vite récupérer mon linge sous l’orage qui venais d'éclater… des petites anecdotes qui donne de la saveur à ce chemin.
Au départ de ce matin, j’avais deux versions : soit prendre par Samos et son monastère une option plus longue de 8 kilomètres… que j’ai eu tors de ne pas prendre! L’idéal aurait été de rejoindre hier soir, le « Monasterio San Julian y Basilissa »…. Mais voilà le chemin se découvre au jour le jour…avec son lot de surprises, de découvertes et de petits regrets ! Néanmoins idée où le leitmotiv du jour était de passer la borne des 100 derniers kilomètres, celle-ci se trouvant 13 kilomètres après Sarria. Ville d’Origine Romaine et en faire son inventaire serait trop fastidieux. Sarria est plus « réputé » sur le chemin, pour son point de départ des 100 derniers kilomètres du chemin de Compostelle « au minima » pour obtenir sa « Compostela ». De Sarria, je me rappellerai d’une chose… le quartier de San Lazaro et ses escaliers ! Depuis mon entrée en Galice je retrouve des payages verdoyant presque familier, à s’y méprendre avec « mon Haut-Bugey » ! Mon après midi à été rythmé par le décompte des kilomètres, « sur le Mian mian dodo » le km 100 est indiqué à Brea, au finale il se trouve 500 m après Ferreiros … donc petite dèception ce soir... je suis à 100,500 de Santiago ! Mais sur le chemin, une bonne nouvelle chasse vite une petite déception…. à plus de 18 heures, « mon arrière garde » arrivèrent dans mon albergue « ultra-moderne » de Ferreiros … Thierry, ayant pris le même chemin que moi et Laurent par Samos et son monastère… descendant tout droit des sommets de l’O Cebreiro… fous ses jacquets des temps modernes. !
Premier Grenier à Maïs et Alberge à Ferreiros, perdu dans la pampa Galicien à 1000 m d'altitude
Le passage aux 100 derniers kilomètres aura fait « pitch » malheureusement depuis hier… certains préfèrent « emporter une partie du chemin » ...en souvenir et les belles bornes de Galices, sont « dépouillés » de leurs kilométrages. Je m’attendais à plus de solennité, voir une borne « marquant le coup » Que dalle ! Suite à la mise en eau du barrage de Portomarin en 1962, le village à dû être remonté pierres par pierres notamment l’église fortifié de San Nicolas, mais le faite marquant de cette traversée de Portomarin à été cette déferlante, voir ce tsunami, des groupes de pèlerins jaillissant de tout côté convergeant tous vers Santiago. Depuis Astorga, j’avais échappé à cette concentration de jeunes Espagnoles, pour beaucoup étudiants Madrilènes. Mais cela n’est pas pour me déplaire, des hordes de pèlerins arrêtées ici et là, des bars plein à craquer… EFFECTIVEMENT je plains les « puristes » !!! En résumer ce matin, il fallait mieux avoir un « un bon pas » et ne pas trop « musarder » en chemin est assurer le repos dominical à Palas de Rei. Balade, empiète à la « Tiendra » pour demain matin et resto avec Laurent et Thierry ce soir… nos jours sont dorénavant comptés !
Le chemin de Compostelle est faite de rencontres, celle avec Laurent en est une belle. Nous nous sommes rencontrés la première fois à St Jean-Pied-de-Port, puis nous nous sommes retrouvés à Aurizberri/Espinal et à Trinidad de Arre mes deux premiers jours en Espagne et après chacun s’en est allé sur son propre chemin, le destin à fait de nous retrouver à Molinaseca, avec Thierry, parti de Brest. Avec Laurent, nous avons réalisé toute l’étape en binôme… et comme si l’on devait se libérer d’un poids, des portes de intimes se sont ouvetes, les blessures de la vie, un échange sincère et spirituellement profond que seul ce chemin de Compostelle peut nous offrir. Cela fait déjà plusieurs jours que ce chemin m’échappe, l’impression est indescriptible un mélange de nostalgies, de mélancolies s’empare de moi, à 24 heures de mon "graal" la peur m’habite, la peur de la fin….et en même temps mon chez moi me manque un peu… plus de deux mois de marche c’est long, la lassitude , la répétition des journées vous gagne, vous lasse un peu plus chaque jour, mais je sais que ce chemin va me manquer, d’ailleurs il me manque déjà ! Ce soir je suis à Arzua… avec Laurent & Thierry, avec cette question en suspend ? Demain serai-je Santiago distant de 39 kilomètres ?
En prenant mes bâtons de pèlerin, lesquels sans eux je ne serai pas là… tant qu’ils n’ont été des propulseurs dans certaines montées et permis d’économiser cette l’énergie indispensable , je ne peux une fois de plus « rejouer » ce match ! Combien de fois ai-je imaginé suite à des lectures cette dernière étape me menant à Santiago. Comme toujours Laurent, part à la recherche d’un café dans Arzua et Thierry, ferme la marche… leur point de chute est Monte do Gozo, il veulent voir ce gigantesque complexe à pèlerin, pour moi ma décisions est prise ce soir je serai à Santiago, nombreux sont les pèlerins s’arrêtant à Monte do Gozo, la colline de Montjoie, là où se trouve actuellement une stèle rappelant la venue du pape Jean-Paul II en 1989. On attendait 300.000 jeunes venus des quatre coins de l'Europe, à pied, en auto-stop, certains même à cheval... Ils furent un demi million, auquel Jean-Paul II a dit son espérance de voir naître un renouveau catholique en Europe, grâce à eux, je ne souviens de ces images, de ces foules… et si moi aussi j'étais venu ici... à l'insu de mon plein grès, chercher "une paix intérieure" Mon passage au Monte do Gozo, aura été très bref, certainement dû à l’impatience de découvrir enfin, le cœur historique d’une ville-sanctuaire renommée dans toute la chrétienté et cette dernière colline permet pour la première fois d’apercevoir les tours de la cathédrale de Santiago et de réaliser les dernières photos du Camino Francès avec un groupe de vététiste Français, admiratif de mon chemin. En descendant sur Santiago je me suis applaudi une façon de saluer la réussite de cette marche au long court et de remercier « cette providence qui m’a conduit jusque là » Certains relayaient l’approche à la plaza del Obradoiro comme un enfer, une l’apocalypse, pour ma part rien de cela. C’est même par de drôles de statues que Santiago nous accueil… la remontée vers la cathédrale se fait par la rua de San Lazard, via Rua do Valinobien bien dans l’air de notre société moderne… mais le pèlerin que je suis savait qu’un jour le plancher des vaches rappellerait son ouailles ! Et cette longue approche en direction du tombeau de l’apôtre Jacques le Majeur est interrompue par la traditionnelle photo souvenir devant le panneau de Santiago "en mode selfi", la prise de cette photo, je vais vite l’oublier et garder uniquement la joie quelle transmet…. En d’autres circonstances j’aurai souhaité « BUEN CAMINO » à ces deux vététistes, mimant ne pas me comprendre et que dire de cette pèlerine…. Apeuré, effrayé, terrifié par le grand méchant loup que je suis devenu après 67 jours de marche, mille huit cents neuf kilomètres et une barbe ! En une fraction de seconde, mon chemin de la tolérance, du respectueux, de l’humaniste vient de se fracasser sur les huit lettres de Santiago., bienvenu dans le nouveau monde ! J’ai pris mon quartier à l’Hostal-Albergue turistico à Santiago de Compostela, rua Dos Concheiros, situé sur le camino. Le centre historique se trouve à 15 minutes et c’est en pèlerin « propre » que je part à la rencontre de saint-Jacques.
Sur le chemin il est dit « c’est ton chemin qui fait Compostelle » et non l’arrivée à Compostelle ! Aussi bizarre que cela peut paraître, j’ai quitté mon albergue avec une certaine peur « au bide »… il me restait à peine 15 minutes de marche pour « toucher mon graal » et là soudainement une drôle de peur n’envahit pourquoi ? Ne pas être en osmose avec ce lieu chargé de spiritualité et d’histoire, moi qui suis parti juste pour marcher, marcher et encore marcher…. Et refaire mon monde ! En remontant la rue de San Pedro, (pas moins de trois albergues), je me sens plus léger,… normal me direz-vous, je marche sans mon sac ! Tout au long du chemin ma crainte à été de rencontrer ce « petit grain de sable » qui sans ménagement vous renvoie à la maison, alors lorsque je passe sous la Puerta del Carmen, la Porte de France, je sens mon rythme cardiaque s’accéléré, mes derniers pas me conduisent sur l’immense place de l’Obradoiro que l’on accède par un grand escalier voûté descendant sous la Palacoi Gelmirez, l'ancien palais épiscopal et là s’ouvre à vos yeux l’immense place… et l'imposante façade baroque de la cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle, 1832 kilomètres à pied, 68 jours de marche pour voir … un ECHAFAUDAGE ! Moi qui croyais être submergé par une très grande émotion se transforme par un grand éclat de rire, une façon de relativiser cette petite déconvenue. Comme de nombreux pèlerins aux regards hagards, je m’assis à même les pavés mon ressenti est étrange, pas d’euphorie, pas de tristesse, je me demande ce que je fais là et maintenant je fais quoi !!!
Reprendre mon bâton de pèlerin, il me reste à aller chercher ma "coquille" au « bout de la terre » … à Fisterra, après promis je rentre... à pied depuis Lyon à la descente du bus.
Ce soir je suis à Vilaserio, sur la camino de Fisterra, là où au moyen âge les jacquets prolongeaient leur pérégrination jusqu’à l’océan, afin de brûler leurs vêtements et les jeter à la mer. Symbolisant l’abandon de « l’ancienne peau » et purifier le corps et l’esprit pour un nouveau départ. C’est vers 10 heures que j’ai retrouvé mon chemin…. Retrouvé car l’imprévu, voir le stress c’est invité sur ce chemin…. Depuis plusieurs semaines les compagnies de bus de la région de Galice sont en conflits sociaux et pratiquent des grèves tournantes… semant une certaine confusion générale… Heureusement grâce à un pèlerin Belge, pour la traduction je suis arrivée à obtenir un billet de bus pour Lundi, via San sébastien/Lyon, par la compagnie Elsa, car hier à la gare routière à deux pas de mon albergue il y avait pas de bus…. Dur retour à la réalité, d’autant que je ne sais pas si il y aura un bus pour mon retour de Fisterra ! En tout cas, j’ai retrouvé mon chemin, des paysages verdoyants, un pont médiéval à Maceira de toute beauté et prendre la décision à Negreira de poursuivre. Une fois de plus saugrenues idées, une fin de journée interminable… Ne pensez pas que ce matin j’ai fait une grâce matinée, dès huit heures… j’étais à l’officine pélègrinos, rua das Carretas pour récupérer ma « compostella », pas de file d'attente, décidement rien ne se passe comme on à bien voulu me le faire croire !
Le pèlerin français compare souvent la Galice à la Bretagne, j’en avais déjà eu un aperçu hier et je confirme. Après 100 m de marche, j’ai retrouvé ma « senior » Haute- Savoyarde rencontré à Hospital de Orbigo et à Arzua, ça démarche sur ce chemin me déplait, elle réalise de très longue étape… mais dans le même temps ne se refuse pas de prendre un bus pour traverser Burgos par exemple où voir même « faire du stop » Est-ce pour cela que l’ami Saint-Jacques est en colère aujourd’hui…. et lui à infligé une bonne gastro !!! Dans ce crachin matinal, dès l’absence où l’inattention envers le balisage celle-ci prend de suite un aspect angoissant, mais très vite réconforté par un père et son fils… binôme très très nombreux sur le chemin de Compostelle. La star du jour, c’est incontestablement les « fameux horréo de Galice », attention ce n’est pas une friandise ! Ces greniers à maïs où de séchage quelconque se trouvent répartis dans toute la province de Galice, avant Santiago, mais là depuis se matin… ils y en a à foison, ils sont de formes rectangulaire en bois, en pierre, avec une toiture à deux pans et reposent sur des piliers de pierres avec cette particularité, surmontés d’une pierre plate débordant… si bien que nos chères petits rongeurs des champs doivent faire preuve dans certain sens acrobatique ! Après une pausse-arrêt semi forcé, à l’abri du vent à alberge-auberge à Hospital à 400m d’altitude c’est le cœur serré que j’entame ma dernière après midi de marche sur ce camino de Saint jacques de Compostelle et aujourd’hui je ne peux retenir mes larmes, contenir toute ma tristesse de devoir le quitté…. ce qui restera à tout jamais mon plus beau vécu de toute ma vie…. hors familiale. La descente et l’arrivée sur Cée, restera un des moment fort du chemin, cette fin d’étape est « magistrale » entouré de montagnes, de forêts d’eucalyptus toujours bien présentes, un panorama sur l’infini de l’océan, Cée et Corcubion, sont deux petites villes offrant un cliché de rêve… l’émotion est à son combe quand mon fils me demande par texto de lui « rapporter » un coquillage pour à son tour le déposé qui sait…. un jour à la croix de Ferro. Après une bonne douche et lessive, je pars visité ces deux charmantes citées balnéaires et faire mes petites courses du soir et de demain…après 71 jours, mon rituel à du plomb dans l’aile !!!
Dernière tortillas et la fin d'une belle histoire.
Je vous adresse ce dernier billet depuis Santiago que j’ai regagné cette après midi en bus, ce long voyage s’est achevé au cap Fisterra, après 71 jours et 1925 kilomètres et de surcroît un 14 juillet... promis pas fait exprès ! Je suis heureux d’avoir dû tenir au quotidien ce carnet de voyage et de l'avoir partagé avec vous tous. Ce matin j’ai préparé mon sac, mes chaussures, mes bâtons comme d’habitude… et je suis parti comme d’habitude à la recherche de mon chemin ! Une dernière remise sur « cap » par un riverain de Sardinerio de Abaixo, et une longue approche par la plage de Langosteira, une dernière rencontre avec trois Français réalisant le tronçon Santiago-Fisterra pour finir cette marche au long court.
Fisterra est un petit Port de pêche, ressemblant à ceux que l’on peut rencontré sur nos côtes, Fisterra est un vrai village avec tous ses commerces et son port de pêche, reste une fois son centre traversée à parcourir les 3 derniers kilomètres de mon chemin afin de rejoindre la pointe la plus occidentale de l’Espagne. Et arrive ...le dernier kilomètre, les derniers hectomètres et l’approche de la borne indiquant le point ZERO du chemin, comme aus césars on aimerai remercier tout le monde... prendre dans mes bras ce chemin, fait de tolérance et de bienveillance et n’offrant un dernier « bonus » ! Un concerto offret par l’homme à la guitare retrouver à 1500 m du cap Finisterre… ce chemin est magique ! Une joie intérieure m’habite, un sentiment d’un certain accomplissement me saisi, assis sur mon rocher mon regard plonge dans l’infini de l’océan, ma pensée va à mon épouse qui ma encouragé et soutenue dans ce projet de vie … j’espère que nos chemins futurs nous reconduiront à ce bout de terre …pour un magnifique coucher de soleil * et maintenant je peux fierement arborer ma coquille Saint-Jacques et rentrer en homme nouveau à la maison.
Quitter le chemin, en revenant sur ses propres pas (jusqu'à Fisterra) vous assigne durement que votre chemin est bien fini et là d’un seul coup vous vous dite « je ne suis plus pèlerin » le chemin est en vous, il vous a tellement donné que vous n’avez pas envie de le quitter… alors il reste ce dernier acte du pèlerinage vénérer Saint Jacques lors de la traditionnelle messe célèbrer dans la cathédrale de Santiago, ses quatre traverses sont combes, à part « je vous salut Marie » et « notre père » mes pensées se perdent dans cette immense Cathédrale qui à vu le début de sa construction en l’an 1075. Le pèlerin que je suis et là pour voir « valser » l’encensoir Botafumeiro au dessus de nos têtes…. en signe de purification spirituelle et "chasser" les mauvaises odeurs... chéri je sens de nouveau bon ...j'peux rentrer ! En baladant dans le centre historique, le chemin défile au grès des retrouvailles à commencé par le vendeur de journaux Italiens, rencontré avec père & fils, la petite bande du Couvent de Vaylat, Fabien le pèlerin à la liberté totale et René mon Hollandais ! René je l’ai rencontré pour la première fois le 16 mai à la sortie d’une boulangerie, nous avons plusieurs fois partagé les mêmes gîtes et nous nous sommes perdues lors de l’étape du convent des filles de Jésus à Vaylats le 1er Juin ; Seul ce chemin peut vous donnez de telles émotions, une main sur une épaule et vous vous retournez et là devant vous… un grand gaillard Hollandais, pour qui vous avez souvent pensé, de peur qu’il lui soit arrivé « ce fameux grain de sable » et que vous retrouvez en pleine forme. " Mon René " à suivi le chemin du Nord « le del norte », il étais écrit que nous devoins nous revoir. Et puis tous ces visages croisés, accompagner par le célébrissime cri du chemin « buen camino ».
Au dessus de l’office Pérègrino, à lieu chaque jour une rencontre entres pèlerins, proposé par les hospitaliers de l’accueil francophone, une sorte de débriefing, d'échange, je vous le conseille. Suivi par une visite commenté des extérieures de la cathédrale "l’histoire de l’Apôtre Saint-Jacques à nos jours." Tout au long de la journée, j'assiste à l’arrivée de groupe se congratulent, s’enlaçant au centre de cette gigantesque place et profite de déguster enfin ma première coquille St-Jacques !
Goobye mon chemin… déjà tu me manques ! Tes départs à l’aube, Tes levés de soleil à l’horizon… Tes départ « en catimini » pour ne pas réveiller toute la chambrée. Tes premières retrouvailles lors des premières heures de marche. Tes prises d’assauts des comptoirs… aux premiers bars ouverts. Tes coquilles, les flèches jaunes… peintes sur des poubelles à roulettes !!! Et le silence du chemin… car OUI même en 2017, il est possible de marcher SEUL sur le camino Francès. Tchao… à toi et à très bientôt, il n’en est pas possible autrement.
Il est 6h34 et le soleil se lève sur l’autoroute A9… un pèlerin averti en vaut deux et cela je ne pouvait l’ignoré tant que j’en était averti… mais j’suis sauvé d’affaire, la péripétie du retour en bus sera à mettre dans les anecdotes du chemin. Ma nuit la plus courte de l’année, coucher à l’ouest et réveillé à l’est ! Même ce retour aura son lot de surprises, déjà par un itinéraire suivant le Camino del Norte, j’avais imaginé revoir toutes mes contrées traversées … mais au final pour 99€, j’ai fais le chemin du Nord, grâce à la compagnie Asla, omnibus entre Santiago-San-Sébastien, car bleu ! Le car à fait toute les petites villes du chemin… plus besoin de le faire, sauf qu’a ce petit jeu là je suis arrivé à 22 h 15 au lieu de 21h45…. heureusement que ma correspondance de Madrid avait du retard… Ah oui à savoir, les cars bleus c’est uniquement pour l’Espagne et les cars Blanc Alsa c’est l’international, bon à savoir à la gare routière de San Sébastien ! ! Et à Oveido, si le car se "BARRE" au bout de 5 minutes alors que l’arrêt est prévu de 45 minutes, ne courez pas après le bus… comme moi… il reviendra … là l'Espagnol est indispensable ! Attendez…mon voyage n’est pas encore fini, du coup j’ose plus aller « P….. » Ah oui, billet éditer depuis la wifi GRATUITE du bus… pour les « chiotte » c’est UN euro !!!
Plus de 26 heures de bus et Santiago me semble déjà très loin ! J’vous cache pas que d’attendre de nouveau parler la langue de Molière… est un vrai soulagement, vous l’aurez compris depuis longtemps, ce qu’il à été le plus douloureux et ce manque de communications, d’échanges et surtout ces petits mépris envers les pèlerins ne parlant qu’une langue. C’est en pèlerin un peu déboussolé, que j’arrive à la gare routière de Lyon/Perrache, la décision de remonter à pied chez moi à été prise sur la Via Podiensis, un jour où j’ai rencontré un pèlerin revenant de Compostelle. Je me dois de me rendre à l église de Saint-Nizier, point de départ du chemin de Lyon et remercier ma bonne étoile et refaire toute la traversée de Lyon pour rejoindre mon gîte « Chez Anna » du côté de st-Priest afin de récupérer mon matériel de bivouac et remonter ce même chemin de l'Ain emprunter en Mai … histoire de boucler la boucle !
Décidément, je crois bien que j’suis pas encore au bout de mes surprises, c’est en nouveau pèlerin-campeur que je suis reparti ce matin… et l’apprentissage est douloureux ! Plus de 40 kilomètres aujourd’hui, le camping du Grand Large à Meyzieux, proche de Lyon n’accepte plus de campeurs en toile, caravane et camping-car…j’ai eu beau dire que je rentrais de Saint-Jacques de Compostelle, la madame ma gentiment prier d'aller voir ailleurs ! Hier, j’ai fini par trouver une bascule, moins 9 kilogrammes depuis le 4 mai… Laurent elle ne serait pas un peu « bidouillée !!! » En me regardant, c’est vrai il y a des manques !!! Ce soir je suis à pont Chazey sur Ain, j’vous cache pas que cela fait du bien d'être chez soi, Malgré le risque d’orage de ce soir je fais dormir au sec… ma guitoune est monté sous un chapiteau… merci Mr le gérant, je partage les lieux avec un cycliste rentrant d’un tour d’Europe réalisé avec un vélo électrique muni d’un énorme panneau solaire sur sa remorque.
En me réveillant face à mes montagnes du haut-Bugey, je commence à mesurer la grandeur de mon périple. L’unité de mesure est simple… je suis passé là le 10 mai et marché quasi tout les jours à raison de 27 kilomètres de moyenne. La fatigue commence à bien se faire sentir, je marche comme un métronome et que cet « option » bivouac va me prendre mes derniers forces. Je soir je bivouac à Pont d'Ain toujours sur les bord de l’Ain légèrement en retrait du chemin de l’Ain.
Tout le monde se pose cette question tête pourquoi Compostelle ? La réponse se trouve en partie ici au camping de Poncin, Village présenté comme ancien Bourg médiéval au bord de la rivière de l’Ain. Compétiteur dans l’âme depuis toujours… je m’offre pour mes 50 ans le marathon de Paris et découvre au delà un univers de « frapadingue », des courses d'ultrafond, des raides sans limites. Le camping de Poncin à été le théâtre de mes préparations, en 2008 je rejoins Paris – Montmartre en 6 jours, en 2012 je rejoins la côte Basque en 12 jours en course à pied et rendre avec une grosse fracture de fatigue, durant ce raide je croise je chemin de Compostelle… 5 ans c'est écoulé de depuis et ils auront pas été de trop pour chasser cette bigorexie du sport, cette surenchère aujourd'hui de défis est derrière moi… quoi de mieux qu’une bonne thérapie d’une longue marche au long court sur le chemin de Jacques de Compostelle pour balayer mes vieux démons !
Voilà aujourd’hui Dimanche mon chemin de Saint-Jacques de Compostelle est bien fini, ce dernier m’a mourir pendant deux années alors que fait un pèlerin le jour d’après…. Il se rase !!! J’vous propose un dernier compte rendu de cette dernière journée de marche, avec une rencontre que je ne serai bien passé dans la montée du col du Sappel et des vignobles du Cerdon, des colonies de chenilles de la famille des Pirales du buis, heureusement ce chemin se finira par deux notes heureuses… un dernier tampon sur ma crédential à la maison du Sappel (Accueil jacquaire… pour les partants !) Et à 10 kilomètres de la maison, après 78 jours les retrouvailles avec mon épouse, suivi un peu plus loin du frangin. Jusqu’à son dernier souffle mon chemin aura répondu à toutes mes attentes… comme ces retrouvailles avec mes vieilles chaussures envoyées depuis St-Jean-Pied-Port, que je retrouve en décoration sur mon muret et l’ultime tour de clef , pour rouvrir cette porte fermée il y a 78 jours… l’heure est venue de refermer ce carnet de Voyage après deux mille soixante dix neuf kilomètres, la boucle est ainsi bouclée.
Muchas gracias a todos, adios amigo, hasta muy pronto
Voilà déjà plusieurs mois que je suis rentré et j’vous rassure de suite on réintègre son petit confort douillet très très facilement ! Par contre je n’échappe pas aux « coup de blues » où « mini déprime », un tel voyage vous transforme en profondeur… les choses ne sont plus comme avant, le chemin vous ouvre les yeux, d’où une certaine déconnexion... le chemin reste encore bien présent. A vrai dire, depuis mon retour je me sens ailleurs ! Ce voyage était au départ qu’une parenthèse… plus que cela il est contagieux ! Mon fils partira en septembre et j'espère bien l'accompagner un peu... Mon histoire avec ce chemin n'est pas fini !
J-2: le 2 mai 11h42, Mon sac est droit comme un « I » au sous sol ! Et attend sagement Jeudi 4 pour commencer ce long cheminement. Départ de Genève comme prévu… 3 jours de marches pour un premier pas de danse … histoire de bien s’accorder que cette petite douleur au tibia, n’était qu’un avertissement « Qui veut voyager loin, ménage sa monture ».
La tradition veut que chaque pèlerin dépose au pied de la « Cruz de Ferro » lieu de passage mythique du chemin culminant à 1504 m, une pierre transportée depuis son lieu de départ. Ce poids supplémentaire et inutile dans le sac et représente « les choses superficielles de la vie, auxquelles nous accordons une trop grande d’importance » Ainsi le pèlerin peut se libérer de ce qui lui pèse, avant de fini la dernière partie du chemin, vers le tombeau de l’apôtre. Certains, amène un cailloux ramasser dans leur jardin où une pierre ayant un souvenir personnel, pour ma part il s’agira d’un coquillage ramassé sur la plage de Palavas un samedi d’autonome… avec sa sœur jumelle, elle m’accompagne encore aujourd’hui sur mon bureau… j’ai pris la plus légère !!!
28 Mai 2017: Décidément nous sommes dans une période où rien ne se passe comme prévu… même mon scénario de départ ! Mon m’enthousiasme c’est un peu éclipsé par une grossière bévue de ma part : Il y a une quinzaine de jours, ne n’ai pas pris garde à une légère petite douleur (suite à une rando) est comme un débutant je l’ai nourrit, entretenu, résultat des courses depuis deux jours, gel anti-inflammatoire et glace ! Je n’suis pas inquiet, juste impatience de pouvoir décompté le compte à rebours ! Ce contretemps va peut-être m’obliger à revoir ma copie où scénario, ne plus partir de Genève, mais directement du seuil de ma porte… De sorte que mon cheminement m’empiéter pas trop sur le mois Août.... la vie n'est-elle une histoire de COMPROMIS !!!
Il y a pas meilleur baromètre que l'affiche du poids d'un sac sur un blog, pour penser que le grand départ est proche !
J'Vous cache pas que la peur du poids de ce dernier à légèrement tournenté mes nuits. Il semblait impossible d'obtenir un poids de sac résonnable avec une formule "bivouac"
Pour ma décharge mon départ prévu en mai, n'est pas sans rapport avec ce poids et le conseille que je soumetterai est de regarder le poids de tous ses achats (Sur un simple Tee shirt, il n'est pas rare d'avoir +200 gr. donc rien ne sert d'économiser sur le sac et le perdre sur son couteau !!!) Autre précision, "le porté" sur soi n'est pas compris dans le descriptif ci-contre: compter 1.5 kg à 2 kg... suivant si les poches sont vides où pleines !!!
Poids du sac 10.300 kg:soit 14% de mon poids... Possibilité de gagner 0.500 kg sur veste Gotex fin mai ? et éventuellement 1.100 kg sur la toile de tente... mais je me suis laisser dire... que le bivouac en espagne à la tombée de la nuit était envisageable, donc 1000 gr pour une tranquillité d'esprit cela vaut le portage !!!
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A méditer avant de partir....
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En avant première je vous présente la photo/bannière qui illustrera mon carnet de voyage connecté. Autrefois le voyageur partait avec son calepin dans la poche de sa chemise coloniale, aujourd’hui il part avec un carnet de voyage connecté. Autrefois le voyageur reproduisait par le dessin ses rencontres glané au fil du temps. Aujourd’hui je pars avec un smartphone … Par contre la chemise coloniale à deux poches à survécu aux époques ! Actuellement, plusieurs pèlerins utilisent « ce carnet connecté » Certain sont ouverts à tous (Cliquez sur « suivre ce voyage », d’autres sont « privés » comme celui de Gaelle & Lyonel partis de leur chère Bretagne depuis 20 jours. (Cliquez sur « devenir ami ») et à chaque parution d’article vous recevez une notification.
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Préparatif: Sac à dos
La tentinite est l'emmeni du marcheur, afin d'éviter de rentrer à la maison avant l'heure il est conseillé de boire fréquement. OUI MAIS... cela oblige à un excercice de contorsionniste où l'halthérophilie à chaque dépose du sac ! Donc ce matin, opération couture... la dernière fois cela devait être à l'armée... pour y greffer deux tresses et leurs mousquetons afin d'y suspendre mon bidon d'eau et éventuellement une bouteille.
La préparation du sac à dos est certainement la bête noire du pèlerin. Ok, le poids du sac ne doit pas dépasser de 10 à 12% de son propre poids ! A partir de là, cette histoire devient très cornélienne, un dilemme qui a lui seul demande que l’on si attelle assidûment. a un 1 mois du départ en bon pèlerin, j’ai listé une liste détaillée, merci Mr Excel … et je ne vous cache pas, qu’il y aura des frustrés de ne pas faire partie du voyage ! Evitons les conflits, si bien je ne m’empresse pas à définir le contenu de mon sac. Car si y il a la peur du manque, il y a aussi la sagesse d’attendre la tendance météorologique du mois de Mai. Si bien qu’actuellement, je marche avec un sac lesté à 6 kg, une façon d’alerter mon corps… que ce chemin ne sera pas un long fleuve tranquille !
Je n’échapperai pas à la règle du blogeur/pèlerin à savoir mettre en ligne le contenu de mon sac. Au faite, vous pensez que mon adjudant du 3ième régiment d’artillerie de Marine connaissait la règle des 10% !!!
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Le bourdon outil où arme indispensable du pélerin de jadis, Aujourd'hui il nous serre à soulager nos vieilles articulations ! Connaissez-vous le bourdon siffleur ! Ecoutez ICI
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Pendant mon Chemin, j’avais un carnet de voyage : j’ai dessiné pendant mon périple, et j’ai agrémenté, avec ce carnet et mes articles, un blog dessiné que je vous invite à visiter pour partager vos souvenirs du Chemin avec mes dessins, mes impressions et mes mots. N’hésitez pas à me contacter via le blog. Vu dans les Zoreilles N°070. Retrouver ce magnifique carnet de voyage dans "le coin des blogs" colonne de droite.... faite tourner la molette de la souris !
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La randonnée plébiscitée par les Français
Au fil des ans, la randonnée et la promenade sont devenues les premières activités pratiquées par les Français en vacances. Si la région Rhône Alpes est une région d'accueil particulièrement prisée, elle est également une région fortement émettrice : 43,8% de la population de plus de 15 ans pratiquent la promenade et/ou la randonnée.
L’heure n’est plus à la rêverie … l’heure est aux préparatifs, dans quelques semaines je prendrai l’envole de l’un de ces voyages qui vous marque à tout jamais. Mon départ est programmé depuis longtemps, en Mai avec une idée fixe ne pas déroger à mon devoir de citoyen, aller voter au deuxième tour de la présidentielle le 7 mai puisque le chemin passe devant la maison. J’ai toujours souhaiter partir en amont du chemin et démarrer ce cheminement depuis Genève pour cela 3 jours de marches me sont nécessaire (Traversée du Haut Bugey et ses dénivelés).
Dès le 2 mai je me tiendrai dans les starting-block, les accueils n’étant pas légions sur cette partie je serai tributaire de la disponibilité de mes accueillants. Une bonne mise en bouche… avant un départ bien définitif c’est fois le 8 au petit matin !
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J'Vous rassure elle ne mord pas
Une « Lafuma » dans cet état uniquement dans une phase de préparation…. C’est plus qu’inquiétant ! Je me souviens d’un temps où le made in France était plus fiable ! Comme je l’avais annoncé lors de son achat, elle ne serait pas du voyage… impensable de partir avec des chaussures de préparation. Je les regretterais pour leur confort, imperméabilité et pour les merveilleuses « glissades » mémorable !
C’est chaussée en Randy Merrell de chez décathlon que je partirai… au moins c’est fois il y aura pas tromperie sur le made in chine ! Elle ne semble moins confortable, mais cela vient certainement du faite que j'ai pris une pointure au dessus compensé par une très bonne semelle gel. L'imperméabilité est une vraie passoire, de tout façon impossible de trouver une chaussure étanche à 100% sous une pluie diluvienne et de surcroît sur une journée de 8 heures ! Le point positif car il en faut bien un... c'est l’accroche de cette chaussure qui est irréprochable sur tout chemin, pluie, boue où dalles humides. Sur les avis, certains se plaignent des coutures ... je crains une fois de plus: Jeux de roulettes !!!
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Après mon adhésion à l’association des Amis de Saint-Jacques, difficile de ne pas faire d’une pierre d’un coup ! Après m'être rendu à la permanence d'Ambérieux, je repartais avec le sésame du chemin "la crédential" en poche.
Historiquement il s’agissait d’une lettre de créance donnée aux pèlerin du moyen âge un laissez passé leur permettant de rejoindre la Galice. Autrefois délivrée par les autorités religieuses, elle se nommait « La Créanciale ». Celle-ci fut remis au « goût du jour » en 1958 par une association Jacquaire au motif suivant : les pèlerins étaient souvent confondus avec des vagabonds. Elle fût alors nommée : crédential. De nos jours, deux choix s'offre aux pèlerins: la crédential obtenu par le biais d’une association jacquaire où créancial délivré par les diocèses.
La finalité pratique : Permet l’hospitalité chrétienne du chemin et de solliciter la « Compostella » à la cathédrale de Santiago, parchemin attestant d’avoir accompli le pèlerinage. Pour cela il est nécessaire à chaque étape de tamponner du sceau de son hébergeur le carnet en forme d’accordéon, certain sont de petits chefs-d’œuvre. Autre aspect de ce passeport, cela permet d’obtenir auprès des hébergeurs et restaurateur de « prix spécial pèlerins », en dehors de l’hospitalité chrétienne et jacquaire.
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Le glas de ma retraite a ENFIN sonné, aujourd’hui des sentiments étranges m’envahissent. Pas facile de tirer un trait sur 44 années de travail et de réaliser que désormais son quotidien n’est plus le même… de quoi être déboussolé quelques temps ! Aujourd’hui une nouvelle ère commence, à moi t’écrire la partition. Le virage va être difficile à négocier, ces derrières années je ne suis beaucoup impliquer dans mon entreprise, je pense qui va être nécessaires de réaliser des paliers de décompressions … avant de retrouver la sérénité et l’apaisement.
Mon départ pour Compostelle arrive à point nommé, ce voyage se veut être un déracinement, une aspiration à l’évasion, un chemin qui nous vide dans un premier temps pour mieux nous remplir par la suite et aborder avec simplicité « cette nouvelle tranche de vie ».
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"Donativo" sur le chemin, lu dans Webcompostelle, Février 2017
Ce pèlerinage, pour tous ceux qui l’ont entrepris, est vécu comme un don. Les merveilles vécues par les pèlerins, jour après jour, témoignent de ce don, de cette grâce qui leur est faite. Croyants, chercheurs de Dieu, ou même chercheurs de sens, conviennent de ce qu’apporte le Chemin à celui qui l’emprunte. Combien y pacifient leur cœur, combien y retrouvent l’espérance et s’y réconcilient, combien y acquièrent un regard nouveau sur leur vie, sur la vie, et combien s’y convertissent ? Lire la suite...
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Témoignage « coup de gueule », du chemin.
J’ai eu l’occasion d’effectuer le Chemin de Saint-Privat-d’Allier à Saint-Jean-Pied-de-Port, je ne témoignerai pas sur ce que le Chemin apporte, les rencontres, le bien être, etc… Je veux ici pousser un « grand coup de gueule » par rapport à ce que l’on voit sur le chemin. Quelle honte toute cette pollution aux papiers, emballages, boites de conserve, bouteilles vides… Si vous pensez être perdu, vous avez un deuxième balisage. Suivez les déchets, il y en a presque plus que de balises rouges et blanches… J’ai hurlé mon désespoir. Le Chemin m’y a autorisé. Pourtant je suis plutôt réservé ! Mais là, il fallait que je laisse éclater mon désarroi. Pourtant, il s’agit d’une des premières discussions qui vient lors des partages entre pèlerins. Quel bonheur de marcher dans la Nature, de vivre au rythme de la Nature, de s’y sentir en symbiose… Que de belles paroles !
Vu dans les: Les Zoreilles N° 069 de Janvier 2017
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C’est la pirouette abracadabrantesque de l’année 2016 ! Lire la suite.
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Le chemin de l'Ain sous la neige: Voie piètonne le long du lac de Nantua.
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La trilogie sur le chemin de l’Ain, serait incomplète si je m'évoquais pas son départ, avec cette question d'où partir ?
Je vous ofrre un p'tit Noël "Avent" l'heure ! A découvrir où revivre ce chemin pas comme les autres.
« Chroniques d’en Haut », un magazine entièrement consacré à la randonnée en montagne , Laurent Guillaume oeuvre aux manettes de cette excellente émission de Fr3 Région depuis déjà plusieurs années. C'est sous la forme de 3 triptyques qu'il nous amène à la découverte des chemins de Compostelle, 1/3,traversée du Massif Central, 2/3 le passage des Pyrénée (Pour la quitter, cliquez sur la vidéo), 3/3 passage par les Monts Cantabriques. Ne tardez pas à les visionner, car malheureusement si le chemin est millénaire... pas sûr que ces dernières le soit.
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Partir sur ce long chemin demande de disposer d’un espace temps important, malheureusement de nombreux pèlerins / randonneurs, ont le choix que de fractionner leur cheminement sur plusieurs années. J’aurai la chance et j’en parle encore au conditionnel de disposer d’un congé permanent et d’envisager de réaliser le chemin jusqu’en Galice en enchaînant les jours, les semaines et les mois.
Le 4 juillet dernier je m’embarquais sur un chemin aux milles feuillettes… un chemin de patience, un chemin de tolérance envers ce corps administratif tant décrié et par un jour de dècembre afin le sésame « m’autorisant à demander ma retraite anticipé pour carrière longue ». Aujourd’hui je repars sur un nouveau chemin « celui de faire valoir mes droits à la retraite » J’ai hâte de vider ma besace de toute cette paperasserie au profit d’une credential, j’ai hâte d’écouter le chant des oiseaux à l’aube de ce nouveau printemps 2017, histoire de me changer d’air du 39 60 de notre chère caisse d’assurance retraite !
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Fini le calepin fini le stylo ! L’heure est au carnet de voyage connecté. Compagnon idéal, une photo, un commentaire et en un clic tout est sauvegardé même sans connection, plus de risque d’ oublier son carnet dans un gîte. De nombreux pèlerins utilisent déjà Memotrips, comme Jean-Pierre et Michel, parti de Wissembourg en Alsace. A noter que sa visibilité peut être: privé, tout public où réservé à un cercle d'amis. A découvrir dans "le coin des Blog" colonne de droite.
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Lu dans lesZoreilles N°068 de Dècembre: Hospitalité sur le chemin de l'Ain !!!!!!
Cet automne, je descends au milieu d’une forêt de buis vers Cerdon où je suis bien décidé à goûter le vin local. Les coteaux escarpés de cette vallée sont occupés par des plantations de vignes. Le village touristique a l’air sympathique. Je musarde dans les ruelles à la recherche d’un hébergement. Lire la suite : ICI
Découvrez le 3ième et dernier volet du chemin de l’Ain entre Genève et le Puy-en-Velay. Cette dernière découverte recommence depuis Ambérieux-en-Bugey jusqu'à Lyon (Eglise St Nizier) soit environ 55 km. Cet itinéraire (Genève-Lyon-Le Puy) est plus court de 35 kilomètres, à celui du chemin par les Savoies (Gr65). La plaine de l'Ain, lire la suite..
Récit d'une très belle randonnées sur le chemin de Compostelle : Lire la suite
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Seconde partie de notre balade dans les Pyrénées ci-contre "Monumento al Encierro" relatant le lâcher de taureaux à la Plaza de Toros à plampelune, à 10 minutes de marche de la plaza Consistorial (Mairie), lieu de passage du chemin. Les fêtes de San Fermin (Saint Firmin) sont célébrées du 6 au 14 juillet. Lire la deuxième Partie: ICI
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Le cru 2016 restera gravé pour un long moment dans notre mémoire, cette traversée Pyrénéenne nous a enchanté. Le but de ce billet n’est pas de faire du « facebook », mais de vous donner envie de découvrir ce massif, des paysages inoubliables où gigantesques. Là-bas nous avons trouvé « un Jura » mais en plus grand ! Une fois à 1500 m des balades à foison. Chez nous, il faut déjà redescendre…dans nos sapins (rires !). Chez nous, on dit « Crêt » là-bas on dit « Pic !!! Lire la première partie :Ici
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24 Juillet 2016: La Der des Ders...
Expression remontant à la première Guerre mondiale, signifiant "la dernière des dernières" ... eh oui, c'est avec une certaine nostalgie que je m'apprête à prendre mes derniers congés payés... mes dernières vacances !!! Certes la banderoles n'est pas encore en vu.... mais elle n'a jamais été aussi près !
Une fois de plus le chemin de mes vacances croisera celui de Compostelle, du côté de Montpellier: le chemin d'Arles. A Lourdes la voies du Piémont et le chemin du Puy que j'irai rejoindre à Navarrenx... avec une petite arrière pensée de randonnée jusqu'à St Jean Pied de Port et sur les premières pentes du col d'Ibaneta (Col de Roncevaux). Et une fois là... autant pousser la chansonnette jusqu'à Pampelune... et puis il sera temps de penser au retour par le chemin des écoliers par le chemin côtier (Del norte) à San Sébastian.
A bientôt à la rentrée,
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04 Juillet 2016
Déjà un air de vacances en Occitanie !
Profitant d’un week-end famille… je ne peux pas ne pas vous présenter ce haut lieu de la chrétienté en Languedoc Méditerranéen… dorénavant devenu la région de l’occitanie. Monument historique de style roman d’une grande pureté, plusieurs fois détruit et reconstruite, la cathédrale st Pierre et St Paul de Maguelone fut le siège de l’évêché pendant un millénaire, du VI au XVIème siècles. Après une histoire tourmentée, Maguelone a retrouvé sa vocation de terre d’accueil et d’hospitalité. Le domaine de Maguelone est situé dans une zone protégée du littoral. La cathédrale trône au coeur d’un îlot arboré, cerné de vignes et d’étangs à proximité de la plage.
J’vous invite à découvrir où redécouvrir ce lieux: Vidéo
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3 Juin 2016:
A l’automne dernier, je vous présentais le chemin de l’Ain que vous pouvez retrouver dans l’onglet Genève-Lyon via Le Puy situé dans la barre de tâche. Il me reste comme promis à vous faire découvrir la 3ième partie de ce chemin « la plaine de l’Ain où la Côtière », Hélas à ce jour je ne suis toujours pas venu cheminé sur ce secteur et donc incapable de vous le présenter. Mais promis, j’irai… car je n’ai pas envie de « jardiner » à chercher mon chemin dans ce secteur très urbain.
Le propos de ce billet est de vous faire connaître 2 variantes ne figurant pas dans le guide rouge entre Nantua et Jujurieux. Faits historiques et logistique…à vous de voir !
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11 Mai 2016
Humilité, sagesse, responsabilité et encore bien d’autres sont des mots que le pèlerin doit amèner dans son sac. Si l’un ne trouve pas place alors … … pèlerin reste à la maison ! Bien sûr cela m'engage que moi. Le chemin avait-il besoin d’un « écopé », venant troubler par sa quinte de toux aigu et affaibli le chant printanier des oiseaux où la méditation des autres pèlerins. Mieux encore, leurs voler un sommeil réparateur après une longue journée. J’ai bien essayé de laisser passé le gros orage au chaud à la maison… mais ce Mercredi, c’est la mort dans l’âme que j’ai déballé mon sac si soigneusement préparer depuis plusieurs jours. Je désirais uniquement prendre la température du chemin et au final c'est mon doc... qui me la prise !!!
L’an prochain j’aurai toute une nouvelle vie pour partir, aujourd’hui mon chemin en à décider autrement… et je l’accepte !
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7 Mai 2016
Que celui qui n'a jamais connu "la peur du premier départ" me jette la première pierre ! Lundi, sauf imprévu (Ce We j'ai un petit refroidissement, avec une petite quinte... ) je serai au pied de la cathédrale Saint-Pierre de Genève pour une petite excursion de 5 jours sur le chemin de Compostelle. certes, ce n'est pas mon vrai départ, mais c'est un départ... et le plus difficile n'est-il pas de se jetter à l'eau ! 5 où 3 mois le sac est le même, les incertitudes des premiers jours également, d'ailleurs beaucoup reconnaissent qu'il faut une dizaine de jours pour "rentrer dedans".
Des étapes classiques sur cette partie du chemin, une première étape courte (14 km Beaumont, j'ai envie de prendre mon temps pour traverser Genève) et ensuite des étapes de 25/30 km par jours. Je retrouverai le gîte de Chaumont, nuit au camping de Serrières en Chautagne (en bungalow). A Yenne, dans l'ancienne abbaye devenu Le Clos des Capucins et pour finir au Camping de Saint Genix sur Guiers. Je pars sans crédential, donc de ce faite, je ne peux prétendre aux accueils Jacquaires, préférent laisser les places aux pélerins en partance pour St Jacques. Et puis je tiens à les découvrir lors de mon "vrai" chemin !
Dans Genève, il faut suivre la "viaJacobi N°4" ... heureusement que j'ai fait des recherches.... sinon j'ai bien peur que j'aurai "jardiné" un moment ! Apparement on trouve le balisage dés la sortie de la gare, rue Cornavin. Il n'y a plus qu'à ... espérer que les conditions météos se maintiennent, ne pas rater le bus et son train !
Le sac est prêt... moins de 10 kg, eau comprise. A bientôt.
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12 Avril 2016
Il me brulait d'impatience de tester ce nouveau sac, donc Samedi je me suis organiser une p’tite rando de sept heures, dans les conditions d'une étape... Pour cela j'ai choisi l'une des portions les plus accidentées du chemin de Compostelle entre Genève & Lyon. Un p’tit pont aérien de 3 kilomètres de la maison et me voilà sur les traces de St Jacques en terre Haut-Bugiste. Dernier né de la famille, ce raccordement est choyé par les Amis de St Jacques, prêt à recevoir ces premiers pèlerins de la saison. Lire la suite ... (Photos, au 107 rue de Suisse à Cerdon km: 88)
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C’est l’histoire de Jeff et Katy, cheminant entre le Puy et Cap Finisterre, du classique ne direz-vous ! Oui mais, dans les bagages, un p’tit bout de 2 ans et son vélo ! Indispensable pour que Bodhi puisse s’amuser et avancer en même temps !
J’étais loin de m’imaginer que trouver mon compagnon de chemin serait déjà une aventure ! Trouver son sac à dos dans la gamme des fabricants n’est pas une mince affaire, les nouvelles générations de sac sont tous profilées comme des formule1, plus rien de doit dépasser. L’aérodynamisme fait partie de leur cahier des charges, dorénavant le binôme ne doit faire plus qu’un ! Avec cette réflexion, n’est-on pas entrain de détourner son utilisation en sac de voyage ? Je m’explique, il suffit de se trouver dans le périmètre d’une gare pour s’apercevoir que le sac remplace la valise… et je ne suis pas certain que tous partent sur les traces d’un GR ! Alors serions-nous obligé de subir cette « nouvel loi du marché » (Excellent film avec Vincent lindon). Un kangourou sans ses poches n’est plus un kangourou n’est-ce pas, tout comme un randonneur sans sa bouteille d'eau dépassant du sac !!!! Je reconnais c’est esthétique… mais pour l’aspect fonctionnalité, je vous laisse juge. Lire la suite
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Bien souvent nos balades sont sans grand intérêt, hormis prendre un bon bol d’air ! Et parfois certaines randonnées méritent que l’ont s’y attardent, qu’ont les partagent. La rando d'aujourd'hui amène dans les serpentins du Rhône entre les montagnes du Vuache et les derniers contreforts du Jura. Le plus possible j’essaye de randonnée « en terre inconnu » à la recherche du patrimoine local… que l’on croit connaître.
J'enrichie ma collection ! Après le guide orange(Au départ de Cluny, via Lyon et la voie Bollène), le Rouge(Chemin de l'Ain de Genève à Lyon), Voilà le guide jaune de Genève - au Puy par le Gr 65. Les INDISPENSABLES si vous voulez CHEMINEZ en toute quiétude sur les chemins Jacquaires en Rhônes-Alpes (j'devrais dire maintenant en Auvergne-Rhônes-Alpes !)
Pourquoi ce guide ? Parce que j'envisage de cheminer sur ce chemin de St Jacques, afin de m'imprégner comme il en est fait mention dans le guide "à une certaine spiritualité propice à la réflexion" et pour rien vous cachez... j'ai une certaine IMPATIENCE !
C'est depuis la cathédrale Saint-Pierre à Genève que je m'élancerai, à Contamine-Sarzin (Troisième jours) je délaisserai le chemin pour rejoindre Annecy afin d'y faire une étape. Le lendemain il me suffira de suivre le chemin de St Jacques le long des gorges du Fier, lequel me reconduira à la rencontre du Gr65 aux environs de Serrières en Chautagne ... en pays de Savoie. Je compte cheminer une huitaine de jours, ce dernier prendra fin devant la gare de Saint-André-le-Gaz (Gare des Abrets)... Maintenant, il ne me reste plus qu'un petit bémol... que l'on m'accorde ces dix jours de congé... en retard !
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05 Janvier 2016
Paris à pied… c’est le pied !
De nouveau je vous amène en randonnée dans Paris, à la découverte de lieux insolites et inattendus. La randonnée citadine demande à être interprété à son propre rythme et de bien choisir sa période pour la réaliser, Noël s’y prête à merveille peu de circulation et peu de bruit.
- La première randonnée balisée commence sur le terre-plein central de la Porte Maillot au Nord du Bois de Boulogne à la Porte Dorée du Bois de Vincennes, passant au nard de Paris. A trop flâner, la randonnée s’achèvera à Château Rouge dans le 19ième. Lire la suite
- La seconde randonnée balisée démarre de l’ancien quartier du marché aux bestiaux de la Villette et rejoint le Parc Montsouris au sud de Paris Porte d’Arcueil. En passant par les 5ième et 11ième arrondissements, devenu le temps des fêtes un lieu de « pèlerinage » pour beaucoup de Parisiens et de Touristes de toutes nationalités. Lire la suite.
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Pourquoi nous souhaitons le nouvel an ? Car dans nouvel an il y a nouveau.
C'est le moment des nouveaux espoirs,
des nouvelles espérances,
des nouvelles résolutions,
Je vous souhaite à tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année .
Une nouvelle déclinaison du chant des pélerins, lors des 6ièmes rencontres des chorales de Santiago en 2015.
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27 Décembre 2015
Vous recherchez un petit cadeau pour marquer le passage du nouvel an , eh bien en voilà un qui devrait séduit selon la formule de 7 à 77 ans tout les amateur de BD.
Il s'agit d'une nouvelle bande dessinée, imaginé par le Père Olivier Manaud, et elle se déroule tout naturellement sur les chemins de Compostelle.
Narration: Clémence et Valentin, deux jeunes enfants, accompagnés de Jean-Gabriel, un petit ange, sont sur les traces d’un mystérieux pèlerin : où ce voyage les mènera-t-il ?
Par leur enquête, ils découvrent l’architecture si caractéristique des églises, ses symboles, et tout ce que ces bâtiments recèlent à travers leur plan, leurs décorations artistiques, etc., bref, du merveilleux à portée de main ! Des énigmes intrigantes, qui se dénouent par bonheur grâce à leur sagacité…. !
Bonne fin d'année à tous et merci,vous êtes de plus en plus nombreux à venir sur ce blog... ce qui à pour aubaine de le faire remonter dans les pages des moteurs de recherches.
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Dans l'esprit de Noël, il y a la paix
Dans le miracle de Noël, il y a l'espoir
Dans le cœur de Noël, il y a l'amour
Joyeux Noël à tous, en cadeau je vous offre le "Chant des Pèlerins" joué au carillon de la collégiale de Villefranche-de-Rouergue.
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13 Décembre 2015
Balade sur le chemin de L’Ain : Juché sur les falaises qui surplombe le village viticole du Cerdon et plus communément appelée « la vieille église » la chapelle de Saint Alban, est devenue un but de promenade pour ces habitants, mais également des pèlerins égarés de la route de Compostelle… A moins que le pèlerin ne fasse le tour des caveaux ! Au dire des amis de la rénovation de la chapelle de Saint Alban. (km: 88 guide rouge les amis de Saint-Jacques).
Si au détour d’un buisson vous entendez un gros ronronnement … attendez-vous à voir un gros matou, … et bon courage pour un bivouac à la belle étoile !!!
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07/12/2015: C'est l'histoire d'une GoPro sur le chemin de Compostelle, Jérôme vous amène dans ces délires les plus fous. Beaucoup d'humour et de rigolades sur ce Camino francès. Un montage et des choix de musiques remarquables. Un chemin bon enfant, a voir absolument. (Le scénario monte crescendo minute aprés minute).
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1 Décembre 2015
Crédencial Compostela 2015 : Lettre du camino n° 157 de Septembre 2015.
Je vous livre la mésaventure arrivée à un couple de pèlerin en mai 2015/ Nous nous sommes présentés, à notre arrivée à Compostelle au bureau administratif pour obtenir notre "certificat". Après plus de trois quarts d'heure d'attente, une employée a examiné ma crédentiale pour vraisemblablement contrôler tous les points de chute. Après avoir discuté avec son collègue, elle n'a rien voulu savoir, et m'a rendu ma crédentiale en prétendant que je ne l'avais pas fait tamponner deux fois par jour à partir du centième kilomètre. J'ai eu beau lui dire que nous venions de St-Jean-Pied-de-Port, et que nous avions 75 ans.
Suite de cette lettre n° 157 sur l’excellent site : http://www.xacobeo.fr/ZF1.03.cred-comp_2015.htm . Je vous livre la conclusion de cette lettre: Etant hospitalero depuis plus de 10 ans pendant de longues périodes en Espagne tous les ans, et aussi Pélerin régulier, je viens de poser la question directement aux Responsables de Santiago la semaine dernière. Je peux donc confirmer cette nouvelle. Je ne sais pas pourquoi cette norme a été mise en place, mais elle est en vigueur néanmoins.
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27 Novembre 2015
En ce jour d'hommage nationnal aux viticmes du 13 Novembre apportons notre sodilarité aux familles. J'aime bien cette photo: le béret bien de chez nous ! La tour Eiffel ... j'aime Paris, d'ailleurs j'y retour pour les fêtes et de nouveau me refaire une p'tite traversée du parc de la Vilette au parc Montsouris. Une verticale côté Est et il y aura une grande émotion, car nour passerons quasi à côté de ces lieux d'attentats... et bien naturellement nous irons nous recueillir car nous nous sentons proche des familles des victimes. (Mon grand fréquente le Bataclan et aurait pu faire parti de l'équipage Air France lors de l'attenta de Bamako au Mali.) et la grappe de raisins pour notre bon vin et la fête.
Il faut d'abord protéger la vie avant de parler de liberté. david Bénichou
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21 Novembre 2015: Le Montoux (900 m), km 60 sur le chemin de l'Ain.
L'hiver prend ses marques dans le haut Bugey et recouvre de son beau manteau blanc le chemin de Compostelle.
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16 Novembre 2015
Je ne pense pas vous l’apprendre, mais la futur région Rhône Alpes/Auvergne est traversé par plusieurs chemins reliant Compostelle où par des bretelles de raccordement. Sur nos nouvelles cartes de l’institut géographique national (IGN), figure dorénavant les différents chemins de Compostelle, matérialisé par le logo des coquilles. Un outil bien pratique pour préparer l’approche de mon cheminement en réalisant ici et là « des bouts de chemins ». Je vous amène pour une petite balade dans l’un de ces « p’tits bouts ». Lire la suite ici.
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31 octobre 2015
Un moine ! Mais pourquoi un moine sur le chemin ? Inutile de tourner dans tout les sens les pages de vos guides, je vous amène à deux pas du chemin de l’Ain au cœur de la Forêt de Meyriat… et de son trésor caché !
En 1116 , Ponce de Balmay , donna à l’ordre des Chartreux , les bois et les prairies de Meyriat , sous la condition d’y bâtir une chartreuse . la 6è de l’ordre.
Il est toujours agréable de recevoir un message t'encouragement, surtout si ce dernier provient du vice-président et de son épouse de l'ARA (Association Rhône-Alpes des amis de St Jacques) . Association que je pense bien rejoindre dès que j'aurai un peu plus de disponibilité courant 2016.
Sujet: Chemin de l'Ain
Contenu du message : Une surprise magnifique nous attendait, lorsque nous avons visité ton blog, par le plus grand des hasards . Bravo pour ton travail. Nos encouragements pour la suite, en espérant avoir le plaisir de te rencontrer. Cordialement Marinette et Hubert B.
Vous pouvez retrouver ICI & là les deux premières découpes (Chacun étant libre de ses étapes) du chemin de l 'Ain.
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ihola de Santiago
La catedral(En Espagnol)de Santa Maria de Burgos ... Verso de la carte ICI
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05 Octobre 2015
L’histoire c’est déroulé le 7 Juillet dernier, à Conques. Tout commence vers 4 heures du matin « Une voisine entend du vacarme: elle ouvre les volets et aperçoit plusieurs hommes, ils la menacent verbalement: " De quoi tu te mêles, rentre chez toi ". Que tu sois pèlerin où randonneur, il te faudra prendre dorénavant des précautions, si tu ne veux pas dormir sous le pont des pèlerins lors de l’étape de Conques… NOUVEAU LIEN: pour lire la suite
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20 Septembre 2015
Petits florilèges de photos du chemin de St Jacques et des variantes de Rocamadour et du Célé , saisi lors de cette escapade estivale. (Photo, statue du pèlerin à St Chély d'Aubrac)
Tantôt en voiture, à pied où en Vtt, 12 jours à pister les coquilles du chemin et petites barres rouges et blanches du GR 65. C’est sac sur les épaules et à pied que nous parcourons les premiers kilomètres de la via Podiensis, jusqu’à Saint Privat d’Allier. Un retour réalisé par une navette mise en place par l’office du tourisme du Puy. Une première approche du chemin en famille . 250 000 pèlerins/randonneurs rejoignent le sanctuaire de Saint Jacques chaque année, il faut relativisé se chiffre, puisqu’il : Lire la suite...
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Juillet 2015
Un coin de voile sur mon "chemin" secret...
En 2012, j’écrivais: Comment se surprendre au travers d’un chemin que l’on invente, comment sortir de ces sentiers que l’on veut nous imposer. Kilomètres après kilomètres, jour après jour, je livre mes émotions, mes sensations où ‘Seuls ceux qui osent s'accordent le droit de réussir. Km 297 : St Alban s/Limagnole,(Photo) c’est par une longue descente que j’arrive à St Alban, étape incontournable sur le chemin de Compostelle. A l’entrée je rattrape « mon premier et unique pèlerin de mon périple » N’étant pas français, je comprends qu’il arrive d’un pays de l’est et souffre des mollets. Un jour, je repasserai sur ces chemins, Le Puy, St Privat, st Alban, etc.… mais j’attendrai de ne plus avoir cette âme de compétiteur ! En 2015, je repars sur cette route en "pèrinage" sans mes pompes ... plus aucun doute la page est bien tournée, lire la suite . Bonnes vacances à tous.
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14 juillet 2015
Le mot partage est souvent évoquer sur le chemin, là où je vous amène même la signalétique vous y invite ! Entre Genève et le Puy le pèlerin traverse le pays de Chautagne et durant une vingtaine de kilomètres une cohabitation entre piétons, cyclistes et cavaliers s’impose. En théorie, tous ce petit monde ne doivent pas où très peu se rencontrer, hormis en fin d’étape. Mais voilà, il arrive que le roi des fleuves, fait des siennes et oblige le pèlerin à ce dérouter de son chemin et venir empiéter sur cette belle réalisation du 21ième siècle.
Une question me taraude l’esprit depuis un certain temps, le pèlerin sait-il le nom des contrées qu’il traverse chaque jour ? Connaissez vous « La Chautagne ». Pays au Nord du Lac du Bourget à cheval entre la Haute-Savoie et la Savoie.
En ce 14 juillet c’est en compagnie de mon fidèle compagnon de 25 ans, que je suis parti à la découverte du Gr 65, du chemin de Compostelle et de la ViaRhôna. Lire la suite : ICI
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Les news d'Alain, que j'ai eu grand plaisir de rencontrer au gîte de Chaumont en Haute Savoie le soir de sa deuxième journées. Alain nous livre régulièrement par l'intermédiaire de son blog, les récits de ces journées... et nous fait partager des lieux de recueillements et d’introspection tout au long de son cheminement vers Compostelle.
Après avoir posé les chaussures de marche au Puy, pour des chausures de trail, Alain à de nouveau changé pour les tronquer contre des sandales (Nous avions évoqué ce sujet, je pense partir avec des taille basse) . Aujourd'hui il se trouve sur le canal du Midi, en compagnie de Hazard, lequel à séduit les hôtesses de l'office de tourisme de Toulouse ! Si vous prenez son cheminement en cours, Alain est parti de Genève début Mai, direction: Le Puy-en-Velay (Arrêt de 10 jours en tant qu'hospitalier), Arles, Montpellier, Castres Toulouse, Auch des terres de rugby. Il espère passer le col du Somport au environ du 12 Juillet. Son périple, j'ai un peu de mal à écrire pèrinage... se terminera à Lisbonne vers le 15 Septembre, après 2700 km et 110 jours de marches... mon dieu, que sa route est encore longue !
Le chemin de l'Ain (Pougny Gare - Nantua)La suiteICI
Le chemin de l'Ain (Nantua - Ambérieux-en-Bugey ) La suite ICI
Présentation de ce nouveau chemin de Compostelle permettant de rallier le Puy-en-Velay via Lyon, Plus court que son voisin le GR65 de 35 kilomètres, mais plus physique dans sa première partie.
L’Ain dont le nom vient de sa rivière, que le chemin traverse à Chazey sur Ain au km : 111, se compose de 4 provinces où régions, à l’ouest la Bresse, les Dombes et ces étangs, à l’est le Pays de Gex face au canton Genevois et le Bugey (Haut & Bas) derniers contreforts Jurassien. Paradoxe, le plus haut sommet du jura se trouve dans l’Ain : Le Crêt de la Neige qui culmine à 1720 m.
Le chemin fait son entrée dans le département de l’Ain après avoir quitté le canton Genevois par le poste de Douane de Pougny Gare (Traversée du Rhône) et prend fin à Neyron au porte de la Capitale des Gaules au kilomètre 143. La traversée du Haut Bugey est constituée de cluses, de vallées et de 4 passages compris entre 900 et 1000m d’altitude. Un début de chemin « très musclé » À partir d’Ambérieu en Bugey (km 75), le chemin rentre dans la plaine de l’Ain où la Côtière, le chemin jongle entre culture et zones urbanisées sans oublier la traversée de la cité médiéval de Pérouges juchée sur son promontoire au km : 117.
L’Ain département méconnu… qui reste à être connu ! Depuis ce début d’année je suis parti à la chasse aux coquilles, à ce jour le chemin n’a plus de secret jusqu'à lyon … j’ai redécouvert et découvert MON département : des lieux et un patrimoine que j'avais chassé de ma mémoire.
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25/05/2015
Beaucoup d'émotion à la lecture du blog d'Alain "dit Bourguignon la passion" . Retour sur son arrêt d'hospitalier au Relais du Pèlerin Saint-Jacques situé à 100 mètres de la cathédrale du Puy. Depuis, Alain est reparti en direction d'Arles.
.Depuis que j’ai entrepris le Chemin, j’ai souvent été accueilli par des bénévoles eux-mêmes cheminants ou pèlerins, parfois anciens pèlerins. Lors du cheminement, cette rencontre s’effectue au sein des familles, c’est ce que nous appelons l’accueil jacquaire. Lire la suite : ICI
.Dans l’article précédent, je vous ai décrit le travail réalisé par les hospitaliers. Mais, ce qui me semble le plus important dans cette mise à disposition, ce sont les rencontres et les échanges. Tout d’abord ceux avec mes collègues Carmen et Dominique. Lire la suite: ICI.
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03/06/2015
Sans nouvelle de Gérard depuis son départ, pour l’unique raison que je ne fréquente pas les réseaux sociaux (Autant je peux avoir un « bon pas » autant je peux les traîner !!!). je viens d'apprendre une mauvaise nouvelle, suite à des problème de santé Gérard à dû arrêter son périple au début du camino Del Norte... Bon rétablissement l'Ami,
«Rappelle-toi, le plus grand échec est de n’avoir jamais essayé»
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25/05/2015
Des nouvelles de ‘mon pèlerin ‘ Alain qui est arrivé au Puy, comme prévu à son tour « il donne » durant une dizaine de jours dans un accueil jacquaire, avant de reprendre sa route direction la via Tolosana (voie d’Arles) pour rejoindre Puente la Reina. Toujours accompagné de son sac, chapeau, bourdon sans oublier ses citations du jour et son ordi portable. Au travers de son cheminement, il nous raconte l’histoire de ces contrées et anecdotes locales. Alain est un amoureux d’histoire... N’a-t-il pas terminé sa carrière au comité du tourisme de Bourgogne ? Je ne suis pas peu fière …d’avoir croisé son chemin du côté de Chaumont. Je vous invite à suivre ces pas ...
En fermant la porte de mon garage, je ne sais qu’une chose… que la journée s’annonce sous ses meilleurs auspices, au vu d’un ciel bleu azur. Car pour le reste j’amène dans ma besace beaucoup d’incertitudes, quelle est réellement ma condition physique ? Déjà deux ans que j’ai arrêté toute activité sportive dû à un boulot très prênant, mais de toute façon il faut bien un jour passer à autre chose ! . Mais mon inquiétude majeure est comment « mes épaules » vont-elles passées ce baptême du feu, comment vont-elles réagir avec un sac à dos de 7 kg (eau / comprise) ? Moi qui souffre d'inflammation des tendons (L'opération chirurgicale état le dernier recours... et je n'en suis pas encore là), certes j’ai appris à n’en accommodé, mes mouvements de l’épaule deviennent compliquer… comme par exemple passer les bretelles du sac . Des interrogations qui trouveront leurs réponses au cours de cette randonnée. Lire la suite
15/05/2015: La curiosité est un vilain défaut par Thomas Huges
Par un pur des hasards je suis tombé sur cette émission, si vous voulez la découvrir faite vite car je ne sais pas combien de jours le lien sera actif. En avant pour les chemins de Compostelle en compagnie de Philippe Lemonnier, qui publie "Compostelle pour les Nuls"
Comme prévu, je pars avec mon bâton de pèlerin… direction Annecy durant ce week-end du 8 Mai. Croyez-moi, ça n’a pas été facile de faire MON SAC ! D’hab’ je ne me pose pas de questions… je bourre le coffre, de quoi tenir un siège !!!
En faite c’est toujours la même question : Quelle météo ? La semaine dernière, nous étions en alerte orange et apparemment bis-répétita, mais sans l’Alerte. Mon dilemme à été de prendre une veste Gotex lourde et encombrant où opter pour plus léger ? Du coup, je me suis acheter « la panoplie » complète du vrai pèlerin ! Une cape 40 litres avec les manches. Avec mon sous-vêtement technique et une polaire sans manche… je pense être paré pour affronter les pluies du mois de Mai. (Dans le sac un change complet + affaire toilette/santé + affaire de nuit + sandale + une bouteille de 1 litre et sa pipette + quelques barres chocolatées + Tèl et numérique... et une grande motivation !
Direction, Champfromier où j'ai réservé une chambre d'Hôtel... et demain au gîte de Chaumont. Le resto étant fermé... il me faudra faire ma tabouille... j'espère tomber sur des randonneurs-pélerins-Maître cuistot... loin de moi l'idée de mettre les pieds sous la table.
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26/04/2015
Avec l’arrivée des beaux jours, fini les lectures au coin du feu , il est l'heure de se dégourdir les jambes. En partant sur le chemin de Compostelle, je découvre la grande randonnée. et une question me hante : Suis-je capable de me prendre en charge tout seul ? Après avoir participé à de nombreuses épreuves où le mot d'ordre était: choyer, dorloter, pouponner… ce nouvel habit de baroudeur avec toute sa panoplie me plait bien… mais à ce jour j’en mène pas large !
Pour me rassurer, une solution… partir ENFIN avec mon sac à dos. Je me suis contocté une première escapade qui me conduira jusqu'à Annecy en 3 étapes environ 25/30 kilomètres/jour. Dans un premier temps je remonterai la bretelle de raccordement du chemin de Compostelle à « rebrousse-poil » de Nantua à Léaz. Une fois le Rhône traversé par la passerelle de Grésin j’emprunterai le GR du tour de la montagne du Vuache. Je recroiserai de nouveau le chemin de Compostelle, la via Gebennensis (Voie ancestrale au départ de Genève et des deux Savoie) où j’espère rencontrer mes premiers randonneurs-pèlerins en route pour Santiago au gîte de Chaumont. Auparavant j’aurai fait étape à Chézery-Forens, petit village au pied du Crêt de la Neige, 1720 m qui est le plus haut sommet du massif du Jura… dans l’Ain ! Camping où Hôtel, sauf imprévu, je compte réaliser le grand saut, lors du week-end du 8 mai.
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19/04/2015
Il sera mon compagnon route...
J'ai décider de partir sur le chemin en toute discrétion, je vous l'accorde pas facile avec un sac sur le dos ! Banir le plus possible toutes ces marques de mon équipement, pas question de me transformer en homme sandwich, Lire la suite
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10/4/2015
Non la retraite ce n'est pas le début de la fin ! C'est le début d'une vie enfin libre. l'Occassion rêvée de réaliser des profets longtemps différés. La retraite n'est pas une mise en retrait, à l'écart de la société, même si le vocabulaire administratif et marketing nous fait passer du statut d'actif à celui d'inactif. Dans ce livre son auteur Bernard Ollivier revient sur sa décennie depuis qu'il à cessé d'être salarié. Six jours après avoir pris sa retraite, il partait à pied de Paris pour Compostelle. A son retour, dans sa besace deux projets hors norme.
Marche et Invente ta vie : Un web-document sur le périple d'une jeune marcheuse en rupture à tes difficultées avec sa famille, l'école... et la vie. Aujourd'hui, Eléonore vient de passer un marché : Marcher avec elle même et marcher avec l'association seuil, 3 mois sur le chemin de Compostelle, de Roncevaux à Santiago et Porto au Portugal. Soit 1500 kilométres à parcourir à pied sans assistance et sans téléphone, sans potable à raison de 20km/jour. Eléonore sait que tout abandon la renvoie directement à la case départ (Internat/foyer). Au fil des kilométre un combat de tout les instants
Un SUPER, reportage réaliser par stéphanie Paillet. On y découvre tout le professionnalisme de cette association 'SEUIL'
Marcher pour se reconstruire. C’est l’idée qu’a eu Bernard Ollivier en 2000 quand il fonde l’association Seuil. Le but : accompagner des ados en situation précaire, placés dans des centres éducatifs renforcés, fermés, ou déjà incarcérés. Pendant trois mois, ils partent avec un accompagnateur à la découverte de l’autre, mais surtout d’eux-mêmes. Ce livre est un recueille de témoignages a posteriori de ceux qui sont allés jusqu’au bout, et de ceux qui ont fait marche arrière.
Ce n'est pas aller d'un point à un autre et parcourir la totalité du trajet. Ce serait aussi absurde que de penser qu'un emprisonnement "réussi" consisterait à en resortir qu'a la date prévu ! Un livre qui tord le cou a beaucoup d'idées préconçues et qui laisse place à la reflexion. Mes 4 étoiles pour ce livre ICI Parution, Février 2015.
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22/03/2015
Cette première parution du livret rouge entre Genève et Le Puy-en-Velay via Nantua et Lyon était prévue pour Février 2015, cela est chose faite ! Il est possible de se le procurer dès à présent. Possibilité de le retrouver sur le site des Amis de st Jacques, rubrique "les guides publiés" ; Pour ma part je l'ai trouver sur le stand " Raconte moi la terre " au salon du randonneur à lyon ce week-end.
Ce nouveau chemin permettant de rallier le Puy-en-Velay depuis Genève s'inspirant d'un ancien itinéraire jacquaire, lire la suite dans le Le livret Rouge
15/03/2015
Il avait annoncé son départ Début Mars... Parole de Gérard, il s'en est allé par la voie "buissonnière" pour un périple de cinq à six mois de marche soit: 4300 km.
Il en a rêvé pendant des mois ! Et ça y est, il est en route !!!! Saint Trivier sur Moignans – Cluny – Santiago, par la Voie de Vezelay puis le Camino del Norte à l’aller, et retour par le Camino Frances !!!! Quatre pèlerins de la délégation l’ont accompagné pour son premier jour de périple !
Bon chemin, Gérard, Ultreïa !!!J'espère pouvoir régulièrement vous transmettre de ces nouvelles... A suivre ici
11/03/2015
Alix de saint-André a pris 3 fois la route de Compostelle. La première fois, elle est partie de St Jean-Pied-de-Port, la deuxième elle à parcouru le chemin anglais depuis la Corogne. Son ultime voyage c'est réalisé en partant de chez elle.
Des bords de la Loire à Compostelle, elle traverse des paysages sublimes en banlieues sinistres ou elle rejoint le peuple des pèlerins libérés de toute identité social, pour vivre à quatre kilomètres-heure avec des marcheurs de touts pays et de toutes convictions, cheminant chacun dans sa quête secrête.
Aujourd’hui c’était mon anniversaire avec cet étrange sentiment de mélancolie de ces années qui passent et en même temps heureux du défilement de ces années … bien sûr la banderole d’arrivée n’est pas pour de suite … deux ans ! L’attente… la délivrance risque d’être encore longue, est-ce pour cela que mon épouse m’a offert ces trois livres ?
La vie commence à 60 ans de Bernard Ollivier (La route de la soie 12000 km)
Marche et invente ta vie ou 2000 km à pied pour tenter de se reconstruire (Association atypique, proposant à des ados égarés de revenir dans le droit chemin)
En avant, route ! d’Alix de Saint-André, journaliste et pèlerine à trois reprises... l’incontournable bible du futur pèlerin ! Emission Tv sur Compostelle avec Alix de St André: ICI (remettre la vidéo au début avant visionnage)
21/02/2015:
Qui a dit que les soirées diapos étaient triste à mourir ? Ok, la projection a été écourté... petit problème entre le PCet le projecteur. OUI MAIS dans une soirée diapos il ne faut pas que de belles photos... il faut un conteur qui c'est faire passer ses émotions. Habitué à donner des conférences à Bruxelles, l'incident n'a nullement perturbé la soirée et les échanges ont été que plus conviviale. Lire l'article paru "dans la voix de l'Ain"
21/02/2015:
Préambule de l'ouvrage: lorsque je suis revenue de St Jacques, j’étais ivre de joie, mais incapable de répondre pourquoi ce pèlerinage à mes amis ! A vrai dire, eux-mêmes ne savaient pas très bien comment aborder le sujet. « Combien de kilomètres par jour tu marchais » où Qu’est-ce que tu mangeais ? ». Un silence gênant s’installait entre nous.Alors, je ne suis demandé comment décrire le pèlerinage, comment présenter un visage du pèlerinage différent. Ne compter pas trouver votre chemin avec ce guide, ce dernier à une autre mission : Nous préparer (Donc je fait parti) à ce qui nous attend vraiment si vous aspirer à marcher (comme moi) vers Compostelle. Mon avis sur ce guide
08/02/2015
Balade sur les pas de la bretelle de raccordement de Saint Jacques entre Genève et Lyon: Km 63 "Le Montoux" Traversée du Haut-Bugey. La sortie du guide de ce nouveau raccordement est prévu normalement ce mois, auprès des amis de st Jacques en Rhônes-Alpes. à suivre...
03/02/2015
Pélerin express ou le chemin de Compostelle en courant est le premier livre de Sylvain Bazin. Compostelle est le début d’une série de voyage qui doit le mener sur un tour du monde des grands chemins de randonnée. Coureur d’ultra fonds et baroudeur, il parcourt depuis 10 ans, les chemins du monde.
Dans pèlerin Express, il raconte son chemin entre Aix les Bains et Finisterre en Galice en 40 jours. Un récit de 1950 kilomètres et 160 pages complété de conseils pratiques à destination de ceux et celles qui veulent se lancer sur ce chemin. Une véritable invitation à prendre le chemin ! Mon Avis sur ce livre
Févier 2015
Le Chemin de St Jacques de Compostelle passe par le Cerdon !
L'association Rhône-Alpes des Amis de St Jacques de Compostelle, organise une soirée de rencontre.
Animée par Gérard Boinon qui nous contera son cheminement de ''chez soi" à Santiago en Galice soit 1800 kilométres en image, suivie d'un échange informel.
Rendez-vous tous le VENDREDI 13 FEVRIER à Cerdon ( 60 km au Nord de Lyon et une belle occasion de savourer le ''fameux pétillant rosé''
24/01/2015
Jean-Christophe Rufin nous livre sa vision du chemin. Il nous raconte sa transformation en clochard céleste, en routard de Compostelle avec une certaine autodérision. Huit cents kilomètres le long des côtes Basque et Cantabrique, les Asturie et de Galice. Avec toujours cette question: Pourquoi êtes-vous allé à Santiago ? question bien sûr sans réponse !
Comme promis après avoir regardé ‘’The Way’’ où ‘’la route ensemble ‘’ en VF, je vous livre mon sentiment : Je n’ai pas été transcendé, la faute au faite que je n’ai pas eu d’effet de surprise… certainement déjà trop bien renseigné… Une histoire somme tout assez simple, ce qui m’amène à cette réflexion et si le chemin était comme ça... où le but est de scénariser son propre chemin ! Le film ne verse jamais dans le prosélytisme religieux, mais vers une démarche spirituelle individuelle. Martin Sheen, Tom dans le film est très touchant et convainquant, son histoire peut paraître vraisemblable, par contre pour ses compagnons de chemin là j’ai eu énormément de mal à accrocher. Bien sur, les contrées traversées sont belles, au grand regret de Jean-Christophe Rufin, de l’académie Française, l'impasse sur les zones commerciales où industrielles. Pèlerin lui même, d'Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi… son livre est bien sûr sur ma table de chevet. (Fnac, en livre de poche à 6.80€)
En conclusion, l’exercice n’était pas simple et au final cela donne un film qui se laisse regarder avec plaisir et de passer un bon moment.
08/02/2015 Je me devait de regarder de nouveau ce film, car j'étais resté sur ma faim ! Et aujourd'hui je n'ai pas vu le même film. J'ai trouvé les compagnons de routes c'est fois trés touchant, beaucoup d'émotion tout au long du film. Ce revirement est peut-être dû au faite que je l'ai revisionné seul cette fois !
10/01/2015
Pour beaucoup la randonnée se pratique en montagne où dans nos campagnes et s’arrête à l’entrée de nos villes ! Et pourtant beaucoup de randonneurs l’ignore mais désormais de plus en plus de villes propose des randonnées citadines balisées, permettant d’associer loisirs et cultures. Lire la suite ...
Jour de l'An:
Amis pèlerins ou futur pèlerins, si 2015 est l'année de votre départ je vous souhaite de trouver la bonne direction, de trouver votre chemin et trouver les nombreuses reponses à vos questions... bonne route sur le chemin de compostelle.
12/2014
A l’approche des fêtes de fin d’année, une petite idée toute trouvée... le chemin avant l'heure ! The Way ou la route ensemble en version Français raconte l’histoire de Tom, un père ayant coupé les ponts avec son fils. Il se voit dans l’obligation de traverser l’Atlantique pour aller chercher son corps, après son décès accidentel dans les Pyrénées. Il découvre que son fils avait commencé à parcourir le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au lieu de rentrer au pays, Tom enfile le sac à dos de son fils et décide de poursuivre le chemin pour lui. Eloigné de la foi, Tom se retrouve soudain confronté à lui-même… et aux autres. Il croise sur sa route des compagnons qui, comme lui, portent d’autres poids que leur sac à dos. Signé Emilio Estevez, le fils de Martin Sheen, The Way se veut une plongée émouvante sur la route de Compostelle, c'est avec impatience que j'attend de visionner ce film... et bien sûr je vous raconterai mon "ressenti"
Nouvelle étape dans ma démarche, les amis de St Jacques sur ma demande n'ont fait parvenir leur brochure orange. Itinéraire au départ de Cluny & Lyon au Puy, par les voies Bolène & César. Ce dernier ne comporte que l'énumération des renseignements pratiques. Tout les genres d'hébergements, notamment les accueils Jacquaire, tout se qui traite du domaine médical... enfin de soigner les petits bobos ! Et pour compléter: transport, distributeur , variante et curiosité avoisinante. PAR CONTRE rien sur le balisage, ce dernier indique qui est suffisant à ce jour pour "cheminer" sans difficulté. Pour l'instant je serai comme " « Saint thomas, je ne crois que ce que je vois » ? Un guide pour partir en tout sérinité.
Dans l’article précédent, je vous ai décrit le travail réalisé par les hospitaliers. Mais, ce qui me semble le plus important dans cette mise à disposition, ce sont les rencontres et les échanges. Tout d’abord ceux avec mes collègues Carmen et Dominique. lire la suite ICI
12/2014
L'édition Chaminas, est axé principalement sur le descriptif de l'itinéraire de Cluny au Puy en 14 étapes et Lyon au Puy en 9 étapes. Au travers du guide, à chacun de trouver son rythme. A chaque étape , un peu d'histoire pour préparer son chemin. Seul bémol la route est celle du GR3, par les gorges de la Loire... donc difficile de les associer. Je le qualifirai de topo -guide pour randonneur. Vivement le printemps 2015 que je puisse "roder" mes chaussures dans les Monts du Lyonnais et du Forez et le partager ENSEMBLE.
Et comme une bévue ne m’arrive jamais seul ! Aujourd’hui je me retrouve à la pesé du sac avec un peu plus d'un kilo supplémentaire... douche froide ! Bref... les faits sont là et aujourd'hui la question qui se pose, dois-je prendre où pas prendre le matos bivouac… je n’en remettrai à Senor météo ! Autre solution, expédier ma toile en poste restante au Puy mi- Mai, les condition climatique seront meilleurs ... d'où cette réflexion pourqupi se charger avant ? A noter que la toile de tente trouve à l'intétieur du sac d'où sa hauteur !
En attendant revue de paquetage, pour donner une petite idée sur mon sac, c’est un peut « borderline » comme ça, j’vous rassure chaque chose à bien sa place dans le sac !
Matos bivouac :
Tente – matelas- Sac de couchage – bleuet – bidon 1l + gobelet alu + opinel
Vêtements :
Blouson Lafuma (Veste coupe-vent pour petite pluie fine) (Possibilté de revoie par la poste en juin)
Gilet sans manche polaire
Pull polaire léger cou raz
Bermuda
2ième pantalon (Suivant météo en Mai)
Collant Quechua + tee shirt long + débardeur (Pour nuit)
Tee shirt technique long (Départ matinal)
Chemisette (1) Tee shirt (3) technique (Prévois perte où oubli !)
Chaussette + Caleçon x 3
Sandale de marche + semelle de secours (Pour renfort dès les premières douleurs plantaires)
Vêtements pluie :
Poncho + gant de pluie + gant de soie (Je crains le froid aux mains !) + pochette étanche pour smartphone
Kway coupe vent très léger
Divers :
Trousse : Toilette + étui serviette + short de bain
Trousse : Pharmacie + couvertur de survie + masque aviation
La préparation du sac à dos est certainement la bête noire du pèlerin. Ok, le poids du sac ne doit pas dépasser de 10 à 12% de son propre poids ! A partir de là, cette histoire devient très cornélienne, un dilemme qui a lui seul demande que l’on si attelle assidûment. A 1 mois du départ en bon pèlerin, j’ai listé une liste détaillée, merci Mr excel … et je ne vous cache pas, qu’il y aura des frustrés de ne pas faire partie du voyage ! Evitons les conflits, si bien je ne m’empresse pas à définir le contenu de mon sac. Car si y il a la peur du manque, il y a aussi la sagesse d’attendre la tendance météorologique du mois de Mai. Si bien qu’actuellement, je marche avec un sac lesté à 6 kg, une façon d’alerter mon corps… que ce chemin ne sera pas un long fleuve tranquille ! Je n’échapperai pas à la règle du blogeur/pèlerin à savoir mettre en ligne le contenu de mon sac. Au faite, vous pensez que mon adjudant du 3ième régiment d’artillerie de Marine connaissait la règle des 10% !!!
L’heure n’est plus à la rêverie … l’heure est aux préparatifs, dans quelques semaines je prendrai l’envole de l’un de ces voyages qui vous marque à tout jamais. Mon départ est programmé depuis longtemps, en Mai avec une idée fixe ne pas déroger à mon devoir de citoyen, aller voter au deuxième tour de la présidentielle le 7 mai puisque le chemin passe devant la maison. J’ai toujours souhaiter partir en amont du chemin et démarrer ce cheminement depuis Genève pour cela 3 jours de marches me sont nécessaire (Traversée du Haut Bugey et ses dénivelés).
Dès le 2 mai je me tiendrai dans les starting-block, les accueils n’étant pas légions sur cette partie je serai tributaire de la disponibilité de mes accueillants. Une bonne mise en bouche… avant un départ bien définitif c’est fois le 8 au petit matin !
Une « Lafuma » dans cet état uniquement dans une phase de préparation…. C’est plus qu’inquiétant ! Je me souviens d’un temps où le made in France était plus fiable ! Comme je l’avais annoncé lors de son achat, elle ne serait pas du voyage… impensable de partir avec des chaussures de préparation. Je les regretterais pour leur confort, imperméabilité et pour les merveilleuses « glissades » mémorable !
C’est chaussée en Randy Merrell de chez décathlon que je partirai… au moins c’est fois il y aura pas tromperie sur le made in chine ! Elle ne semble moins confortable, mais cela vient certainement du faite que j'ai pris une pointure au dessus compensé par une très bonne semelle gel. L'imperméabilité est une vraie passoire, de tout façon impossible de trouver une chaussure étanche à 100% sous une pluie diluvienne et de surcroît sur une journée de 8 heures ! Le point positif car il en faut bien un... c'est l’accroche de cette chaussure qui est irréprochable sur tout chemin, pluie, boue où dalles humides. Sur les avis, certains se plaignent des coutures ... je crains une fois de plus: Jeux de roulettes !!!
J'Vous rassure elle ne mord pas
Une « Lafuma » dans cet état uniquement dans une phase de préparation…. C’est plus qu’inquiétant ! Je me souviens d’un temps où le made in France était plus fiable ! Comme je l’avais annoncé lors de son achat, elle ne serait pas du voyage… impensable de partir avec des chaussures de préparation. Je les regretterais pour leur confort, imperméabilité et pour les merveilleuses « glissades » mémorable !
C’est chaussée en Randy Merrell de chez décathlon que je partirai… au moins c’est fois il y aura pas tromperie sur le made in chine ! Elle ne semble moins confortable, mais cela vient certainement du faite que j'ai pris une pointure au dessus compensé par une très bonne semelle gel. L'imperméabilité est une vraie passoire, de tout façon impossible de trouver une chaussure étanche à 100% sous une pluie diluvienne et de surcroît sur une journée de 8 heures ! Le point positif car il en faut bien un... c'est l’accroche de cette chaussure qui est irréprochable sur tout chemin, pluie, boue où dalles humides. Sur les avis, certains se plaignent des coutures ... je crains une fois de plus: Jeux de roulettes !!!
Pourquoi ce carnet de voyage ? Autrefois le voyageur partait avec son calepin où son Kodak, dessinait où photographiait les paysages, croquait ses rencontres glanées au fil du temps, aujourd’hui nous sommes à l’ère du numérique…et le chemin de Compostelle se connecte ! Mickaël, pélerin / aquarelliste Autrichien à Saugres.
Santiago de Compostela le 11 Juillet 2017 Ma première pierre sur le chemin
En prenant mon adhésion à l’association Rhône-Alpes des Amis de Saint-Jacques, j’ai posé ma première pierre sur le chemin. Pourquoi rejoindre l’ARA, depuis sa création en 1993, l’association œuvre dans la région pour le renouveau du pèlerinage en l’adaptant au tradition millénaire du 21ième siècle. La région Rhône-Alpes est un passage obligé pour les pèlerins venant du fond de l'Europe. Ils traversent notre région et continuent vers Compostelle, en Galice, empruntant des chemins qualifiés en 1987 : « Premier itinéraire Culturel Européen » par le Conseil de l'Europe, et classés en 1998 au patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO.
Adhérer c’est participé à la vie de l’association, c’est pourquoi dans les jours à venir avec une équipe j’irai prendre part au nettoyage de printemps du chemin de l’Ain entre St Germain et le lac de Nantua. Ultreïa
Ça devait arriver... Après 365 jours, l'année 2016 a expiré, laissant la place à une nouvelle entité que les calendrierophiles, sans aucune imagination, ont baptisée 2017. Mais quelle que soit son appellation, pour les marcheurs de l'inutile qui viennent de recevoir dans leur sabot, sous le sapin, un beau sac à dos tout neuf.... Lire la suite:
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La retraite n'est pas le début de la fin ! C'est le commencement d'une vie enfin libre. c'est par ces mots que commence le livre de Bernard Ollivier "La vie commence à 60 ans" wwweditionslibretto.fr. Je suis dans cette dernière ligne droite et difficile de ne pas anticiper à comment aborder cette nouvelle tranche de vie et quelle sens lui donner. L'occasion rêvée de réaliser des projets longtemps différés, non réalisé par faute de temps. C’est maintenant où jamais, Partir sur le chemin de Compostelle s’inscrit dans ce schéma. Je réaliserai le chemin depuis Genève, départ programmé en Avril où Mai 2017, l'intention étant de rejoindre La cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle à Santiago, et prolonger jusqu'au cap Finistère en Galice. Le chemin sera long et difficile, avec un emmeni... moi-même !
Quelque soit l'âge, la situation sociale, la croyance religieuse chacun d'entre nous est amené à dépasser ses limites et se confronter à sa véritable nature. Les épreuves sont autant intérieures que physiques. Etape après étape un autre rythme de vie s'installe, le chemin offre de nouvelles perceptions. Le contact répété avec la nature, les éléments et les autres pèlerins replace chaque individualité à sa juste place. L'alchimie du chemin opère peu à peu. Quand le pèlerin arrive enfin au terme de son périple, au cap Finistère, la tradition veut qu'il brûle ses anciens vêtements, afin de faire naître un homme nouveau. Extrait du film de Freddy Mouchard
Le coin des blogs
Le premier reflex du FUTUR pèlerin est de se lancer à corps perdu sur le web à la recherche d'info. Quoi de plus naturel que de partager mes recherches... comme on partagera un morceau de fromage sur le chemin. Alors bon camino...
Et que se disent des coquilles St Jacques, quand elles croisent d’autres coquilles ? Elles se racontent des histoires de coquilles Saint-Jacques ! « Tu viens d’où » ? « Tu vas jusqu’où ? » « Camino Francès où Camino norte ? » « Aaah !!!... Camino primitivo !!!
Ce matin-là, la citation dit « Avoir l'audace de croire et le courage de faire ». Je prends la photo que je garde précieusement et je poursuis mon étape. Lire la suite sur ce magnifique BLOG de Fabienne: :www.encheminverscompostelle.fr
Se rendre à St. Jacques de Compostelle comme le font, l'ont fait un nombre important de nos concitoyens, tel est le projet qui nous anime et que nous avons mûri depuis un certain temps. Nous ferons également de ce voyage un cheminement culturel, de découverte d'un extraordinaire patrimoine architectural ( Conques, Moissac, Puy en Velay, Burgos...) et d'un merveilleux patrimoine environnemental aussi ( Aubrac, Pyrénées...). Lien: ICI
De Notre Dame à St Jacques, mon chemin vers Compostelle : Chemin réalisé sur deux printemps ... sous la neige et la boue . Lien:ICI
C'est le must des blogs des photos digne d'un pro et originalité , vous pouvez écouter les bruits du chemin grâce à un dictaphone embarqué. Deux slips, deux chemises, deux shorts et deux paires de chaussettes...Camino frances 2008 & Camino Del Norte
Difficile d'échappé sur un moteur de recherche au blog de l'AmiGilbert. Baroudeur, solitaire... mais cela ne m'a pas empêché de faire de très nombreuses rencontres humaines, souvent très éphémères, le temps d'une soiréehttp://www.stjacquespassion.com/
Le dicton dit " Quand on aime, on compte pas ..... ses pas Ce n'est pas moins de 15 chemins réalisés que vous découvrirez sur ce site. Ce blog se veut une invitation , une contribution à donner encore davantage l'envie de partir à ceux que ces Chemins appellent:Mes chemins de Compostelle
Un carnet de route entre Puy-en-Velay et le Cap-Finisterre. Un chemin réalisé dans l'esprit du chemin d'antan. Blog: d'Arnaud
Compostelle raconté sous la forme d'un carnet de voyage, "Ce n'est pas sans pincement au coeur que nous partons pour deux mois en laissant tout derrière nous.ICI .